Les observateurs s’inquiètent de la criminalité montante dans la capitale mauritanienne. De plus en plus des vols à main armée, sont courants, même en plein jour, notamment dans les quartiers Sebkha, El Mina, Dar Naim et Teyaret.
Même les quartiers riches de Travragh Zeina ne sont pas épargnés. Le démantèlement ces dernières semaines de réseaux de trafic de drogue, d’alcool et de médicaments illégaux, n’a rien changé. Les habitants sont agressés la nuit et le jour, des vols à l’arraché, des agressions avec armes blanches. Face à l’inefficacité des forces de l’ordre, des résidents à Arafat et à Mellah ont formé des groupes d’autodéfense. L’instrumentalisation de la police des démantèlements des réseaux relève plus d’un affichage médiatique sur le terrain alors qu’elle est soupçonnée de connivence avec les criminels. Cette montée inquiétante de l’insécurité à Nouakchott depuis 2019 est exacerbée par la présence de récidivistes. Nouakchott a grandi trop vite, sans infrastructures adaptées pour une population qui dépasse en 2024 plus d’un million et demi d’habitants.
Cherif Kane
Journaliste
Même les quartiers riches de Travragh Zeina ne sont pas épargnés. Le démantèlement ces dernières semaines de réseaux de trafic de drogue, d’alcool et de médicaments illégaux, n’a rien changé. Les habitants sont agressés la nuit et le jour, des vols à l’arraché, des agressions avec armes blanches. Face à l’inefficacité des forces de l’ordre, des résidents à Arafat et à Mellah ont formé des groupes d’autodéfense. L’instrumentalisation de la police des démantèlements des réseaux relève plus d’un affichage médiatique sur le terrain alors qu’elle est soupçonnée de connivence avec les criminels. Cette montée inquiétante de l’insécurité à Nouakchott depuis 2019 est exacerbée par la présence de récidivistes. Nouakchott a grandi trop vite, sans infrastructures adaptées pour une population qui dépasse en 2024 plus d’un million et demi d’habitants.
Cherif Kane
Journaliste