
Le directeur du quotidien privé arabophone mauritanien Al-Aqsa, condamné en novembre 2007 pour "dénonciation calomnieuse" d'un homme d'affaires, a été brièvement détenu à Dubaï puis libéré lundi après versement d'une caution, a annoncé un de ses avocats à l'AFP à Nouakchott.
Abdel Fattah Ould Abeidna a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à Dubaï en vertu d'un mandat d'arrêt international de la justice mauritanienne repris par Interpol après sa condamnation à un an de prison ferme, a affirmé cet avocat, Mohamed Salem Ould Ahmed.
"Le parquet général des Emirats (arabes unis) a libéré le journaliste mais il ne pourra pas quitter ce pays avant la suspension du mandat d'arrêt lancé contre lui par Interpol. (...) Nous espérons que cela se fera dans les 72 heures", a ajouté Me Ould Ahmed.
Il a précisé que son client a été libéré après avoir "versé une caution à la justice émiratie", sans en indiquer le montant.
Selon l'avocat, Abdel Fattah Ould Abeidna avait quitté la Mauritanie la veille de l'énoncé du jugement, rendu le 7 novembre, dans son procès pour "dénonciation calomnieuse".
La justice mauritanienne avait alors lancé un mandat d'arrêt international, qui a été annulé par la Cour d'appel de Nouakchott le 16 janvier dernier. La décision doit être communiquée officiellement à Interpol pour que cette police internationale abandonne le mandat d'arrêt, a-t-il expliqué.
Abdel Fattah Ould Abeidna a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nouakchott, à 50.000 ouguiyas (170 euros) d'amende et à 300 millions d'ouguiyas (un million d'euros) de dommages et intérêts.
Il avait été inculpé de "dénonciation calomnieuse" et incarcéré en mai sur plainte de l'homme d'affaires mauritanien Mohamed Ould Bouammatou, huit jours après la publication par le journal Al-Aqsa d'un article relatif à la saisie de plus de 600 kg de cocaïne à Nouadhibou (nord-ouest de la Mauritanie).
Source: lemonde
(M)
Abdel Fattah Ould Abeidna a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à Dubaï en vertu d'un mandat d'arrêt international de la justice mauritanienne repris par Interpol après sa condamnation à un an de prison ferme, a affirmé cet avocat, Mohamed Salem Ould Ahmed.
"Le parquet général des Emirats (arabes unis) a libéré le journaliste mais il ne pourra pas quitter ce pays avant la suspension du mandat d'arrêt lancé contre lui par Interpol. (...) Nous espérons que cela se fera dans les 72 heures", a ajouté Me Ould Ahmed.
Il a précisé que son client a été libéré après avoir "versé une caution à la justice émiratie", sans en indiquer le montant.
Selon l'avocat, Abdel Fattah Ould Abeidna avait quitté la Mauritanie la veille de l'énoncé du jugement, rendu le 7 novembre, dans son procès pour "dénonciation calomnieuse".
La justice mauritanienne avait alors lancé un mandat d'arrêt international, qui a été annulé par la Cour d'appel de Nouakchott le 16 janvier dernier. La décision doit être communiquée officiellement à Interpol pour que cette police internationale abandonne le mandat d'arrêt, a-t-il expliqué.
Abdel Fattah Ould Abeidna a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nouakchott, à 50.000 ouguiyas (170 euros) d'amende et à 300 millions d'ouguiyas (un million d'euros) de dommages et intérêts.
Il avait été inculpé de "dénonciation calomnieuse" et incarcéré en mai sur plainte de l'homme d'affaires mauritanien Mohamed Ould Bouammatou, huit jours après la publication par le journal Al-Aqsa d'un article relatif à la saisie de plus de 600 kg de cocaïne à Nouadhibou (nord-ouest de la Mauritanie).
Source: lemonde
(M)