En confirmant que le primaire sera la chasse-gardée de l’école publique, le gouvernement exclut l’école privée. Cette avancée de la réforme du système éducatif s’inscrit dans le cadre du parachèvement de l’arabisation en Mauritanie, cher à Ould Ghazouani.
Après deux années de mise en œuvre de la réforme du système éducatif, les observateurs pointent un nouveau système verrouillé de l’enseignement aux nouveaux diplômes soumis à un numéro national d’identification. Ce changement s’inscrit dans la volonté de “parachèvement de l’arabisation”, une priorité du président Ould Ghazouani. Le gouvernement vient de confirmer cette semaine l’avancée de ce processus qui remonte à 1960. Le primaire est désormais la chasse-gardée de l’école publique.
Cette mesure écarte l’école privée à ce niveau pour renforcer l’arabe dès les premières années scolaires. L’objectif est finalement d’exclure l’écolier non arabophone dans le système éducatif. L’arabisation est vue comme un moyen de consolider l’identité nationale autour de la langue arabe, tout en redonnant une centralité à l’État dans la formation des citoyens. Autrement dit l’assimilation par la force des négro-africains. C’est un tournant éducatif décisif et politique.
Cherif Kane
Journaliste
Après deux années de mise en œuvre de la réforme du système éducatif, les observateurs pointent un nouveau système verrouillé de l’enseignement aux nouveaux diplômes soumis à un numéro national d’identification. Ce changement s’inscrit dans la volonté de “parachèvement de l’arabisation”, une priorité du président Ould Ghazouani. Le gouvernement vient de confirmer cette semaine l’avancée de ce processus qui remonte à 1960. Le primaire est désormais la chasse-gardée de l’école publique.
Cette mesure écarte l’école privée à ce niveau pour renforcer l’arabe dès les premières années scolaires. L’objectif est finalement d’exclure l’écolier non arabophone dans le système éducatif. L’arabisation est vue comme un moyen de consolider l’identité nationale autour de la langue arabe, tout en redonnant une centralité à l’État dans la formation des citoyens. Autrement dit l’assimilation par la force des négro-africains. C’est un tournant éducatif décisif et politique.
Cherif Kane
Journaliste