
Neuf suspects écroués à Aleg (sud de la Mauritanie) dans l'enquête sur le meurtre de quatre Français le 24 décembre, ont été entendus dimanche par le procureur qui les a renvoyés à la gendarmerie pour "complément d'enquête", a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Ces neuf personnes sont soupçonnées d'avoir porté assistance aux trois auteurs (toujours en fuite) de l'attaque qui a coûté la vie à quatre touristes français le 24 décembre à Aleg.
"Le procureur (d'Aleg) les a juste entendus et les a renvoyés (les neufs suspects) à la gendarmerie pour complément d'enquête pour 48 heures renouvelables", a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.
Ils seront déférés au parquet "dès que l'enquête préliminaire sera complète, et dans la limite du temps prévu par les procédures pénales" en Mauritanie, soit 30 jours, selon la même source.
Le meurtre des quatre Français avait été attribué par les autorités mauritaniennes à des proches du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu en janvier Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
Les neuf suspects avaient été entendus la semaine dernière par des enquêteurs français pour une "enquête préliminaire en collaboration avec les autorités judiciaires et sécuritaires mauritaniennes".
L'un d'eux, Mohamed Elmoustapha Ould Abdel Kader, présenté comme un "extrémiste lié aux réseaux salafistes", est soupçonné d'avoir vendu aux assaillants le véhicule utilisé lors de l'attaque, et d'avoir ensuite organisé leur fuite par taxi puis par pirogue, au Sénégal.
Ce "jihadiste" est sous le coup d'une condamnation de deux ans de prison avec sursis prononcée en 2006 pour des actes liés au terrorisme, selon des sources judiciaires mauritaniennes.
Les huit autres, dont deux femmes, comprennent également un chauffeur de taxi, un piroguier, le revendeur de la voiture utilisée lors du meurtre et trois autres complices.
Les témoignages des suspects avaient permis d'identifier les trois meurtriers des quatre Français. Un cinquième Français avait été blessé au cours de cette attaque du 24 décembre.
Ces neuf personnes sont soupçonnées d'avoir porté assistance aux trois auteurs (toujours en fuite) de l'attaque qui a coûté la vie à quatre touristes français le 24 décembre à Aleg.
"Le procureur (d'Aleg) les a juste entendus et les a renvoyés (les neufs suspects) à la gendarmerie pour complément d'enquête pour 48 heures renouvelables", a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.
Ils seront déférés au parquet "dès que l'enquête préliminaire sera complète, et dans la limite du temps prévu par les procédures pénales" en Mauritanie, soit 30 jours, selon la même source.
Le meurtre des quatre Français avait été attribué par les autorités mauritaniennes à des proches du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, devenu en janvier Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMI).
Les neuf suspects avaient été entendus la semaine dernière par des enquêteurs français pour une "enquête préliminaire en collaboration avec les autorités judiciaires et sécuritaires mauritaniennes".
L'un d'eux, Mohamed Elmoustapha Ould Abdel Kader, présenté comme un "extrémiste lié aux réseaux salafistes", est soupçonné d'avoir vendu aux assaillants le véhicule utilisé lors de l'attaque, et d'avoir ensuite organisé leur fuite par taxi puis par pirogue, au Sénégal.
Ce "jihadiste" est sous le coup d'une condamnation de deux ans de prison avec sursis prononcée en 2006 pour des actes liés au terrorisme, selon des sources judiciaires mauritaniennes.
Les huit autres, dont deux femmes, comprennent également un chauffeur de taxi, un piroguier, le revendeur de la voiture utilisée lors du meurtre et trois autres complices.
Les témoignages des suspects avaient permis d'identifier les trois meurtriers des quatre Français. Un cinquième Français avait été blessé au cours de cette attaque du 24 décembre.