
Monsieur Saleh Ould Hanenna, président du parti "HATEM" et l'un des soutiens les plus fervents du renversement de la légalité constitutionnelle en Mauritanie déclare que la situation de l'Institution de l'Opposition Démocratique est anormale et que le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) ne peut pas la représenter ni en prendre la tête au moment où la majorité de ses cadres occupent les plus hautes fonctions de l'Etat. Par ailleurs, Ould Hanenna demande à ce que cessent les activités politiques non autorisées par l'Administration des putschistes expliquant que, malgré les "événements" du 6 août, il persiste un grand espace de liberté.
Ces déclarations ont été proférées lors d'une interview réalisée par Alakhbar et publiée aujourd'hui sur le site électronique de cette agence. Et à Ould Hanenna d'ajouter: " la Cour et le Conseil constitutionnels se doivent de reconsidérer la situation de l'Institution de l'Opposition pour qu'elle représente l'expression d'une opposition véritable".
Ces déclarations viennent corroborer et appuyer celles de Monsieur Ibrahima SARR, qui, se libérant des liens qui l'unissaient au pacte avec le RFD, affirmait:" Nous étions convenus de boycotter le gouvernement et voila que Ould Daddah participe avec les Militaires, dans notre dos, et essaye de nous faire croire le contraire".
Le président de "Hatem" , qui est représenté par deux ministres au gouvernement illégitime, se permet de faire la leçon aux défenseurs de la Démocratie en leur rappelant que "la Mauritanie des Généraux" valait plus que toute démocratie.
Il faut juste rappeler que le même Ould Hanenna avait fait disparaître la "Mauritanie" pendant 48 heures en 2003 lors d'une tentative de coup d'Etat en vue d'instaurer, prétendait-il, la Démocratie. Ould Hanenna ne s'était pas contenté, en ce moment là, de braver une interdiction administrative de manifester mais avait sorti les chars et avait mené une bataille rangée dans les rue de Nouakchott qui s'était soldée par une vingtaine de morts et quelques dizaines de blessés.
Il serait bien que Ould Hanenna comprenne que ceux qui se sont levés pour dire NON au coup d'Etat du Général limogé et qui réclament le retour à l'ordre constitutionnel ne le font pas uniquement pour la Démocratie; ils le font aussi pour préserver la Mauritanie. Ils le font pour inaugurer une ère de stabilité et rompre le cercle vicieux des coups d'Etat, pour que des tentatives telles que celle du 8 et 9 juin 2003 ne soient plus jamais nécessaires.
Ceux, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, qui s'étaient solidarisés avec Ould Hanenna et avaient rejeté les justifications fallacieuses des mauvais traitements qu'il subissait dans sa prison ,lors de la dernière période de Ould Taya, comprennent mal que ce dernier viennent leur expliquer que la situation actuelle du pays était normale. Ils comprennent mal que Ould Hanenna trouve normal qu'un président élu et son premier ministre soient maintenus en prison pour l'un et en résidence surveillée pour l'autre. Ils comprennent mal que le président de Hatem trouve normal le dévoiement des média publics, leur transformation en outils de propagande exclusivement au service des mensonges des putschistes et la chasse aux sorcières qui est en cours.
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Source: formauritania
(M) avomm
Ces déclarations ont été proférées lors d'une interview réalisée par Alakhbar et publiée aujourd'hui sur le site électronique de cette agence. Et à Ould Hanenna d'ajouter: " la Cour et le Conseil constitutionnels se doivent de reconsidérer la situation de l'Institution de l'Opposition pour qu'elle représente l'expression d'une opposition véritable".
Ces déclarations viennent corroborer et appuyer celles de Monsieur Ibrahima SARR, qui, se libérant des liens qui l'unissaient au pacte avec le RFD, affirmait:" Nous étions convenus de boycotter le gouvernement et voila que Ould Daddah participe avec les Militaires, dans notre dos, et essaye de nous faire croire le contraire".
Le président de "Hatem" , qui est représenté par deux ministres au gouvernement illégitime, se permet de faire la leçon aux défenseurs de la Démocratie en leur rappelant que "la Mauritanie des Généraux" valait plus que toute démocratie.
Il faut juste rappeler que le même Ould Hanenna avait fait disparaître la "Mauritanie" pendant 48 heures en 2003 lors d'une tentative de coup d'Etat en vue d'instaurer, prétendait-il, la Démocratie. Ould Hanenna ne s'était pas contenté, en ce moment là, de braver une interdiction administrative de manifester mais avait sorti les chars et avait mené une bataille rangée dans les rue de Nouakchott qui s'était soldée par une vingtaine de morts et quelques dizaines de blessés.
Il serait bien que Ould Hanenna comprenne que ceux qui se sont levés pour dire NON au coup d'Etat du Général limogé et qui réclament le retour à l'ordre constitutionnel ne le font pas uniquement pour la Démocratie; ils le font aussi pour préserver la Mauritanie. Ils le font pour inaugurer une ère de stabilité et rompre le cercle vicieux des coups d'Etat, pour que des tentatives telles que celle du 8 et 9 juin 2003 ne soient plus jamais nécessaires.
Ceux, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, qui s'étaient solidarisés avec Ould Hanenna et avaient rejeté les justifications fallacieuses des mauvais traitements qu'il subissait dans sa prison ,lors de la dernière période de Ould Taya, comprennent mal que ce dernier viennent leur expliquer que la situation actuelle du pays était normale. Ils comprennent mal que Ould Hanenna trouve normal qu'un président élu et son premier ministre soient maintenus en prison pour l'un et en résidence surveillée pour l'autre. Ils comprennent mal que le président de Hatem trouve normal le dévoiement des média publics, leur transformation en outils de propagande exclusivement au service des mensonges des putschistes et la chasse aux sorcières qui est en cours.
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Source: formauritania
(M) avomm