Où est passé le million de Hamza ? Sans parler du reste…

Pourtant on est en droit de demander à la maison des cinéastes où est passé le million de Hamza ? Sans parler des autres 400.000 fruits de l’exposition Récup-art ?

On en profite aussi pour demander où est passée la soi-disant école de sculpture inaugurée l’année dernière par l’ambassadeur de France ? Nous avions alors alerté l’ambassadeur à propos de l’entourloupe fruit d’un copinage éhonté sous la houlette d’un imposteur. L’article " Merci à Bernard Goldstein et son imposteur pour leur récup de notre misère..." suivi de bien d’autres notamment " Qu'allait faire l'ambassadeur dans cette galère ? " furent publiés partout sur le net.

Voilà le résultat 1 an après ! Le million de Hamza disparu, et 400.000 de même et l’école de sculpture de la maison de cinéastes n’a jamais dépassé le stade de l’inauguration. On savait l’époque de Taya le funeste spécialisée dans l’inauguration fictive, voilà que nous avons un exemple de gabegie avec précédent de la coopération française. Si cela se passait à Paris, une enquête au sujet des deniers publics pourrait emporter certains car l’argent du SCAC ou ne serait-ce que son soutien, il s’agit bien des deniers du peuple français, quant à Hamza c’est pareil, ce n’est pas son argent mais celui des mauritaniens sans parler de sous fruits de l’exposition humanitaire.

Il faut arrêter d’aider des imposteurs ! Arrêtez de jeter l’argent dans les poches des commerçants de l’humanitaire et des faux arts. Le tout pendant que le secteur artistique manque de vrais soutiens afin que ceux qui ont les moyens et l’envie d’aider ne se trompent pas de partenaires sciemment ou pas.
Alerte au racket de la coopération !

Pour le reste, il faut passer le mot aux diplômés chômeurs en Mauritanie : au lieu de chercher en vain un boulot mal payé, devenez artistes peintres, cinéastes, photographes. C’est tout simple, il n’y est nulle part question de talent. Actuellement en Mauritanie le terrain est vierge en la matière, c’est le cas de le dire.

Prenez une toile, passez-y un fond blanc, puis jetez-y des couleurs à peu près n’importe comment, l’essentiel étant de faire un truc bizarre. Ajoutez un peu de goudron ou de colle, flambez le tout. Pour le titre cherchez une formule poétique que vous servira un ami spirituel, ou un titre basique ou insensé ou professionnel du genre « huile sur toile etc. ». Au lieu de vendre le tout au prix d’un kilo de beignets ce qui serait déjà une sacrée escroquerie, écrivez « 65000 un ou 120.000 un » et tenez bon !

Viendra quelqu’un qui se croira connaisseur vu que l’art contemporain est le seul art qui peut être concurrencé par n’importe quoi. Bientôt même illettré, ignorant, sans goût et sans talent, vous verrez venir à vous un ambassadeur et bientôt deux vu le vide sidéral en la matière et le silence complice des critiques absents et des journalistes coupables par leur moulin à vent de pousser pareille imposture.
Au fil du temps, à force de voir votre nom cité par des diplomates qui s’en tapent pas mal du contenu vu que pour eux, ils sont dans un pays du tiers-monde ce qui donne à toute nullité académique un cachet d’authenticité donc de mérite, vous finirez vous-mêmes par vous prendre pour un artiste après avoir bien ri de la bêtise du blanc !

Sinon, vous pouvez aussi devenir photographe ou cinéaste avec tout autant de talent que le peintre plus haut. Photographiez n’importe quoi, ce n’est pas les ânes qui manquent et hop ! vous voilà photographe mais pas n’importe lequel ! Pas photographe comme ce vieux monsieur qui vous attend aux portes des soirées du monde pour vous immortaliser serrant une main illustre ou faisant la bise à une joue précieuse, et qui gagne difficilement et honnêtement sa vie en prenant de belles et vraies photos !

Non ! Vous serez alors photographe artistique ! Vous pourrez poser ! Prendre l’air inspiré et vendre du veyavi blavaïdien à prix prohibitif !

Pareil pour le cinéma et n’importe quel noble métier d’art ! Prenez votre appareil photo, filmez un bouc charmant une chèvre et hop ! Vous voilà réalisateur et hop ! Un ami journaliste vous encensera et vous pourrez tout peintre, tout photographe, tout réalisateur que vous êtes raconter votre géniale trajectoire selon le schéma classique !

Ainsi on apprendra que tout a commencé tout petit, vous commencez à peintre avant d’apprendre à lire et emporté par votre passion jamais vous n’avez depuis eu le temps d’apprendre à lire ni à parler ; de même pour la photographie, encore dans le ventre de votre mère, les images du monde déjà traversaient l’espace vous séparant du monde pour vous hanter, depuis vous êtes habité par l’image et rien n’échappe à votre œil génialement précoce. Bien entendu, il en va de même si vous êtes cinéastes du vendredi.

Bah ! C’est soi-disant l’art contemporain ! Art mineur, de la bourbouille sur le talon de l’éternité de l’art immortel !

Publié par vlane A.O.S.A

Source:vlane kimporte