
La nouvelle tendance observée dans le monde du journalisme est la vulgarisation de la désinformation, la propagation de fausses informations. Aucun continent n'échappe à cette tendance nouvelle du journalisme "moderne", c'est-à-dire celui qui sert les intérêts de certains monarques et grands groupes industriels.
L'information, la vraie ! Celle qui est dépouillée de tout esprit partisan et d'intérêts obscurs, celle qui ne se couche pas face aux injonctions et coups de semonces des censeurs est devenue une denrée rare.
A 6 heures du matin, j'écoute Africa N°1, cette radio continentale dirigée par des caciques de la censure, affidés aux grands groupes industriels. Lorsque, abordant la Mauritanie, le journaliste et correspondant de Africa N°1 dans ce pays, parlant du rallye se transforme en défenseur acharné de cette course qui a tué impunément des individus, pollué l'environnement [huiles déversées dans des cours d'eaux, jet des déchets mécaniques dans les puits etc..] et dont les organisateurs [A.S.O ] se refusent à indemniser les familles et localités traversées en arguant la responsabilité des victimes pour leur manque d'éducation.
Salem Mejbour Salem, puisqu'il s'agit de lui, utilisant l'antienne des organisateurs de cette industrie de pollution qui de surcroit gagne de l'argent sur les morts africains et la pollution de l'environnement, parle de pertes considérables des économies des pays traversés [Maroc, Mauritanie, Sénégal]. Comment peut-on encore utiliser un argument éculé que celui là pour justifier cette course spécialisée dans les morts dont les familles ne sont pas indemnisées et la pollution de l'environnement ? Ce monsieur sait-il seulement que les familles de toutes les victimes des rallyes à travers le monde sont indemnisées sauf les familles africaines et que A.S.O a mis un point d'honneur à ne pas le faire ?
Depuis que cette course a traverse (non pas en Afrique, comme il est abusivement et malicieusement dit) les pays cités, en quoi a-t-elle enrichi les contrées traversées ? Est-ce cette source d'enrichissement qui empêchent à l'action et poussent les gouvernants respectifs de ces pays à laisser mourir leurs populations et leur environnements pour des subsides provenant du rallye ?
Monsieur Salem Mejbour Salem connait-il l'existence du CAVAD et la guerre qui lui est faite par A.S.O [organisateurs des rallyes sur le continent], parce que celui-ci demande l'indemnisation des familles de victimes et le respect de l'environnement ? Ces revendications ne doivent-elles pas mobiliser les journalistes du continent en lieu et place d'une prostitution intellectuelle qui ne les grandit pas du tout et les pousse à jouer les avocats défenseurs d'une destruction environnementale couplée d'une tuerie impunie des populations locales ?
Qu'est-ce qui peut justifier une telle irresponsabilité, un manque criard de professionnalisme dans la recherche d'informations fiables et surtout une prise de position insensée de la part d'un journaliste dont le rôle premier est et reste: informer objectivement les masses ?
A.S.O et ses "stratèges" en communication disent abandonner le tracé africain du Sénégal, Maroc, Mauritanie et autres parce que ce rallye ne leur a pas rapporté grande chose pour l'Amsud. Un mensonge dont nous connaissons aujourd'hui les raisons dont la plus fondamentale est la multiplication des courses pour une maximisation des profits. La première c'est de faire croire que cette course est une aubaine, une chance, une panacée aux problèmes des contrées traversées en Afrique et maintenant aussi l'Amérique du Sud et ainsi essayer de se soustraire des obligations d'indemnisation des familles des victimes et de réparations des pollutions engendrées par les coureurs et leurs machines.
La seconde est que A.S.O a mué et, sous la houlette de Hubert Auriol (celui là qui vilipendait le rallye Dakar) continue bien d'organiser les rallyes sous les noms "AfricaRace", ou encore "Rallye Raid" et bien d'autres avec en toile de fond, le même mépris pour l'environnement et les individus.
La troisième est: contrairement à la sempiternelle critique des ennemis de l'Afrique et laquelle a été reprise par le président Sarkozy, loin de ne rien rapporter, les affaires tournent plutôt bien en Afrique pour tous les groupes et organisations qui s'y lancent. A.S.O a compris le système et c'est la raison pour laquelle, loin de s'en aller du continent comme il a prétendu, il multiplie plutôt des courses sous des noms différents.
Dimanche 25 Mai 2008
sanslangue2bois@yahoo.fr
(M)
L'information, la vraie ! Celle qui est dépouillée de tout esprit partisan et d'intérêts obscurs, celle qui ne se couche pas face aux injonctions et coups de semonces des censeurs est devenue une denrée rare.
A 6 heures du matin, j'écoute Africa N°1, cette radio continentale dirigée par des caciques de la censure, affidés aux grands groupes industriels. Lorsque, abordant la Mauritanie, le journaliste et correspondant de Africa N°1 dans ce pays, parlant du rallye se transforme en défenseur acharné de cette course qui a tué impunément des individus, pollué l'environnement [huiles déversées dans des cours d'eaux, jet des déchets mécaniques dans les puits etc..] et dont les organisateurs [A.S.O ] se refusent à indemniser les familles et localités traversées en arguant la responsabilité des victimes pour leur manque d'éducation.
Salem Mejbour Salem, puisqu'il s'agit de lui, utilisant l'antienne des organisateurs de cette industrie de pollution qui de surcroit gagne de l'argent sur les morts africains et la pollution de l'environnement, parle de pertes considérables des économies des pays traversés [Maroc, Mauritanie, Sénégal]. Comment peut-on encore utiliser un argument éculé que celui là pour justifier cette course spécialisée dans les morts dont les familles ne sont pas indemnisées et la pollution de l'environnement ? Ce monsieur sait-il seulement que les familles de toutes les victimes des rallyes à travers le monde sont indemnisées sauf les familles africaines et que A.S.O a mis un point d'honneur à ne pas le faire ?
Depuis que cette course a traverse (non pas en Afrique, comme il est abusivement et malicieusement dit) les pays cités, en quoi a-t-elle enrichi les contrées traversées ? Est-ce cette source d'enrichissement qui empêchent à l'action et poussent les gouvernants respectifs de ces pays à laisser mourir leurs populations et leur environnements pour des subsides provenant du rallye ?
Monsieur Salem Mejbour Salem connait-il l'existence du CAVAD et la guerre qui lui est faite par A.S.O [organisateurs des rallyes sur le continent], parce que celui-ci demande l'indemnisation des familles de victimes et le respect de l'environnement ? Ces revendications ne doivent-elles pas mobiliser les journalistes du continent en lieu et place d'une prostitution intellectuelle qui ne les grandit pas du tout et les pousse à jouer les avocats défenseurs d'une destruction environnementale couplée d'une tuerie impunie des populations locales ?
Qu'est-ce qui peut justifier une telle irresponsabilité, un manque criard de professionnalisme dans la recherche d'informations fiables et surtout une prise de position insensée de la part d'un journaliste dont le rôle premier est et reste: informer objectivement les masses ?
A.S.O et ses "stratèges" en communication disent abandonner le tracé africain du Sénégal, Maroc, Mauritanie et autres parce que ce rallye ne leur a pas rapporté grande chose pour l'Amsud. Un mensonge dont nous connaissons aujourd'hui les raisons dont la plus fondamentale est la multiplication des courses pour une maximisation des profits. La première c'est de faire croire que cette course est une aubaine, une chance, une panacée aux problèmes des contrées traversées en Afrique et maintenant aussi l'Amérique du Sud et ainsi essayer de se soustraire des obligations d'indemnisation des familles des victimes et de réparations des pollutions engendrées par les coureurs et leurs machines.
La seconde est que A.S.O a mué et, sous la houlette de Hubert Auriol (celui là qui vilipendait le rallye Dakar) continue bien d'organiser les rallyes sous les noms "AfricaRace", ou encore "Rallye Raid" et bien d'autres avec en toile de fond, le même mépris pour l'environnement et les individus.
La troisième est: contrairement à la sempiternelle critique des ennemis de l'Afrique et laquelle a été reprise par le président Sarkozy, loin de ne rien rapporter, les affaires tournent plutôt bien en Afrique pour tous les groupes et organisations qui s'y lancent. A.S.O a compris le système et c'est la raison pour laquelle, loin de s'en aller du continent comme il a prétendu, il multiplie plutôt des courses sous des noms différents.
Dimanche 25 Mai 2008
sanslangue2bois@yahoo.fr
(M)