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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Persepolis : dessine-moi la révolution islamiste. La belle aventure de Persepolis ne semble pas avoir de fin.


Persepolis : dessine-moi la révolution islamiste.  La belle aventure de Persepolis ne semble pas avoir de fin.
Après l'immense succès en librairie de sa BD autobiographique, la Franco-Iranienne Marjane Satrapi a décidé de porter son histoire au grand écran. Le succès en salle a été encore plus foudroyant: 1 million de spectateurs en France et prix du jury à Cannes, ex aequo avec Lumière silencieuse, du Mexicain Carlos Reygadas. Le film représentera aussi la France à la prochaine soirée des Oscars. Rien pour calmer les autorités iraniennes, qui ont qualifié Persepolis d'acte «politique anticulturel», lors de sa sélection à Cannes.

Tout cela pour un simple cartoon? Attention. Même si son héroïne est une petite fille (qui grandit), Persepolis n'a rien d'un film pour enfants. Son esthétique stylisée, en noir et blanc, parfois impressionniste et toujours extraordinairement poétique, est très loin des formules américaines à la Pixar. Nous sommes ici à l'enseigne du coup de crayon et de l'imagination bouts de ficelle.

Cette petite fille, donc, nous raconte une histoire. La sienne. Mais aussi, par ses yeux, celle de la révolution islamiste en Iran, avec ses conséquences parfois cruelles. Conséquences qui, dans son cas, se manifesteront par la rupture et l'exil.

Fille d'opposants au régime du Shah, Marjie grandit à Téhéran, dans une maison progressiste, qui accepte même les disques d'Iron Maiden. Cette famille subit de plein fouet l'arrivée au pouvoir des mollahs et Marjie perd progressivement ses illusions d'enfant. Adolescente, elle est envoyée à Vienne, où elle connaît choc culturel et déboires amoureux, avant de revenir étudier en Iran, où elle constate, poings fermés sous son tchador, les absurdités du régime en place.

Tout cela est raconté avec une décapante honnêteté, dans un mélange réussi d'humour et de gravité. Où l'on s'étonne, à l'intérieur d'une même scène, à rire et avoir le «moton» tout à la fois...

Alors que le Québec vibre au rythme des débats sur le voile et des accommodements raisonnables, on ne saurait trop insister sur la pertinence de Persepolis. Car la critique vient cette fois de l'intérieur, par une femme qui a connu l'avant, l'après, et même «l'ailleurs».

Mais sa charge contre la dictature iranienne, qu'elle dépeint comme violemment répressive des libertés individuelles (en particulier celles des femmes) nous offre heureusement bien plus que les clichés ordinairement mis de l'avant par la propagande du gouvernement Bush. Entre le portait d'une génération avide d'insouciance et l'hommage à un peuple qui n'en finit plus de subir, Persepolis se refuse à confondre le régime en place et les Iraniens eux-mêmes.

En témoigne cette truculente galerie de personnages, nombreux et attachants, qui côtoient la petite Marjie pendant son parcours, telle cette volontaire et énergique grand-mère (à laquelle Danielle Darrieux donne sa voix, sur un ton argotique), ses copains d'université ou cet oncle aux sympathies communistes, qui mourra, comme bien d'autres, pour ses idées.

Soit dit en passant: c'est Catherine Deneuve qui prête sa voix à la maman, et sa fille Chiara Mastroianni qui donne la sienne au personnage principal. Une grosse touche de France dans un film résolument humaniste et, par là même, universel.


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PERSEPOLIS

Dessin animé de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.

Avec les voix de Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Gabrielle Lopes Benites, Danielle Darrieux. 1 h 35.



Source: cyberpresse
(M)
Dimanche 13 Janvier 2008 - 21:43
Dimanche 13 Janvier 2008 - 21:51
INFOS AVOMM
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