A l’entame de son propos, Ibrahima Sarr a révélé que son parti a été contacté par Yahya Ould Ahmed El Waghef au lendemain de sa nomination. Ce dernier a fait savoir son désir de voir cette formation politique donner son avis sur le nouveau gouvernement en vue et d’avancer des suggestions qu’elle voudrait apporter. Le PM a dit qu’il rappellera. Au niveau de l’AJD, on pensait qu’il rappellera pour approfondir les discussions. En attendant, le parti a convoqué son Bureau Politique et le Conseil National. Les deux instances ont adopté poursuit Ibrahima Sarr dans une écrasante majorité le principe d’une entrée dans ce gouvernement. Nous voulions le faire dit le Président de AJD/MR parce que le Président Sidi Ould Cheikh Abdellahi a pris en charge des points qui nous sont importants malgré certaines lacunes, de plus, nous pensons qu’il existait au sein du gouvernement précèdent des personnes qui empêchaient la pratique de son programme. Cependant, on ne peut pas entrer comme ça dans un gouvernement sans des dispositions minimales. Le PM nous a rappelé dit M. Sarr, rendez-vous a été pris pour 15 heures à la Primature. Je lui ai expliqué que c’était l’heure à laquelle le Conseil National du parti devait se tenir. La rencontre a été différée à 19 heures. Ce que je ne savais pas avance-t-il, c’est que 15 heures était l’heure où tous les autres partis étaient convoqués. Avant même d’y aller, nous avons reçu un coup de fil nous apprenant que l’entrée au gouvernement ne pouvait être accompagnée d’aucune condition. A 19 heures, j’étais dans les locaux de la Primature, le PM m’a répété ce qu’il avait dit aux autres formations politiques. Je lui ai dit porsuit M. Sarr que l’AJD/MR est un parti qui a à cœur la réconciliation nationale que la cohésion est le point numéro un de la Mauritanie et que l’AJD/MR entend jouer u rôle sur ces points et voudrait discuter sur les points minimaux. Le PM m’a répondu que le programme de Sidi Ould Cheikh Abdellahi n’est pas négociable. Je lui ai alors dit que je n’ai pas mandat d’entrer dans ce gouvernement sans discuter dans un gouvernement. Le Bureau Politique s’est réuni le 09 mai 2008 et a décidé de ne pas entrer sans conditions au gouvernement. Ibrahima Sarr a ajouté que l’AJD/MR, estime que concernant le passif humanitaire, il existe des non-dits et que le retour des déportés constitue un acquis mais que son entrée au gouvernement aurait poussé ces actions vers plus de l’avant. Dans tous les cas, l’AJD/MR déclare qu’il reste ouvert mais pense qu’on doit s’entendre sur un minimum.
Ibrahima Sarr a ensuite répondu aux questions des journalistes présents. Il est revenu sur les points minimaux que Ould El Waghef ne voulait pas discuter en expliquant que l’AJD/MR n’a jamais écarté l’esprit d’union et qu’elle a toujours agi avec patriotisme. Il a fait remarquer que 48 pour cent des populations n’ont pas voté pour Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Les points minima en question restent une révision de la Constitution, le règlement juste du passif humanitaire avec des réparations immédiates des préjudices. Une plus grande place des langues nationales dans les médias d’Etat et les activités culturelles du pays en attendant une officialisation des langues nationales.
Biri N’Diaye
source:Tahalil hebdo
Ibrahima Sarr a ensuite répondu aux questions des journalistes présents. Il est revenu sur les points minimaux que Ould El Waghef ne voulait pas discuter en expliquant que l’AJD/MR n’a jamais écarté l’esprit d’union et qu’elle a toujours agi avec patriotisme. Il a fait remarquer que 48 pour cent des populations n’ont pas voté pour Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Les points minima en question restent une révision de la Constitution, le règlement juste du passif humanitaire avec des réparations immédiates des préjudices. Une plus grande place des langues nationales dans les médias d’Etat et les activités culturelles du pays en attendant une officialisation des langues nationales.
Biri N’Diaye
source:Tahalil hebdo