
Depuis quelques jours, une atmosphère d’agitation politique règne au sein des cercles du pouvoir.Les hauts cadres de l’Etat sont absorbés par d’interminables réunions politiques qui se prolongent jusqu’à des heures tardives de la nuit.Les ministres quittent leurs bureaux pour prendre part à des rendez-vous politiques sans doute cruciaux pour l’UPR.Des consignes semblent être données par le grand matou en vue de faire bouger les choses en perspective des élections législatives et municipales prochaines prévues au mois de mars.
Il faut faire vite et mettre les bouchées doubles pour mettre toutes les chances du côté de la majorité présidentielle murmurent-on. Les conversations des salons tournent autour de la politique et aucun cadre de l’UPR ne veut être en reste. C’est le branle-bas du combat qui s’annonce. Pour que chacun mérite la confiance du chef, il doit faire preuve de dévotion et de dynamisme dans sa région, sa base électorale potentielle. Il doit surtout élargir la sphère de ses relations pour se constituer un bétail électoral à même de lui assurer une assise politique. Cette course est d’autant plus venue à son heure que tout celui qui ne tient pas la route ne figurera pas dans le futur gouvernement. Surtout que le prochain dispositif sera éminemment politique. Les places promettent d’être réduites pour le parti de l’UPR en raison de la très probable entrée des partis engagés dans le dialogue dans le futur gouvernement. Depuis l’élection de Aziz, on n’a pas vu un tel engouement porté par les ministres et cadres hauts perchés pour la politique. Ce réveil subite intervient dans un contexte politique et social particuliers où le peuple se désintéresse de plus en plus de la chose politique au profil de la recherche de son pain quotidien. Et comme la politique ne nourrit plus les troubadours et autres laudateurs, les barons ont du mal à mobiliser des troupes. L’UPR n’est pas ce que le PRDS fut en termes de moyens et de distribution de billets d’argent ou de terrains. Du moins cette face de la gabegie n’est pas encore ostensiblement affichée dans les rencontres et meetings. Mais elle n’a pas totalement disparu. Les missionnaires du parti de l’UPR confient qu’ils se prennent en charge dans leurs déplacements au service du parti. Seuls ceux qui ont des poches grosses peuvent tenir des veillées politiques dans leurs fiefs durant les week-ends. Dans ce mouvement du « m’as-tu vu », les généraux ne sont pas en reste. Ils ont eux –aussi leurs coton à filer. Derrière chaque grosse pointure il y a des actions qui se font en direction des orientations données. Dans ces conditions, on n’est pas sorti de l’auberge de la vieille machine politique où les promotions ne se méritent pas par les compétences intellectuelles. Elles s’obtiennent par l’appartenance à l’attelage politique dominant. Comme quoi les mauvaises habitudes ont encore de beaux jours devant elles.
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur
Il faut faire vite et mettre les bouchées doubles pour mettre toutes les chances du côté de la majorité présidentielle murmurent-on. Les conversations des salons tournent autour de la politique et aucun cadre de l’UPR ne veut être en reste. C’est le branle-bas du combat qui s’annonce. Pour que chacun mérite la confiance du chef, il doit faire preuve de dévotion et de dynamisme dans sa région, sa base électorale potentielle. Il doit surtout élargir la sphère de ses relations pour se constituer un bétail électoral à même de lui assurer une assise politique. Cette course est d’autant plus venue à son heure que tout celui qui ne tient pas la route ne figurera pas dans le futur gouvernement. Surtout que le prochain dispositif sera éminemment politique. Les places promettent d’être réduites pour le parti de l’UPR en raison de la très probable entrée des partis engagés dans le dialogue dans le futur gouvernement. Depuis l’élection de Aziz, on n’a pas vu un tel engouement porté par les ministres et cadres hauts perchés pour la politique. Ce réveil subite intervient dans un contexte politique et social particuliers où le peuple se désintéresse de plus en plus de la chose politique au profil de la recherche de son pain quotidien. Et comme la politique ne nourrit plus les troubadours et autres laudateurs, les barons ont du mal à mobiliser des troupes. L’UPR n’est pas ce que le PRDS fut en termes de moyens et de distribution de billets d’argent ou de terrains. Du moins cette face de la gabegie n’est pas encore ostensiblement affichée dans les rencontres et meetings. Mais elle n’a pas totalement disparu. Les missionnaires du parti de l’UPR confient qu’ils se prennent en charge dans leurs déplacements au service du parti. Seuls ceux qui ont des poches grosses peuvent tenir des veillées politiques dans leurs fiefs durant les week-ends. Dans ce mouvement du « m’as-tu vu », les généraux ne sont pas en reste. Ils ont eux –aussi leurs coton à filer. Derrière chaque grosse pointure il y a des actions qui se font en direction des orientations données. Dans ces conditions, on n’est pas sorti de l’auberge de la vieille machine politique où les promotions ne se méritent pas par les compétences intellectuelles. Elles s’obtiennent par l’appartenance à l’attelage politique dominant. Comme quoi les mauvaises habitudes ont encore de beaux jours devant elles.
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur