
L'opposition n'est pas encore réveillé de son KO de l'après 18 juillet. C'est ce qu'on décèle sur les dernières déclarations proférées par certains membres du FNDD et reprochant au gouvernement son inexpérience. Ces déclarations trahissent le désenchantement et le désir de rester en contact avec Mohamed Abdel Aziz, relativement épargné par les invectives des leaders de l'opposition.
Y compris chez Messeoud Ould Boulkheir, on sent des critiques soft dictées plus par le statut de l'opposant au long cours qu'il faut honorer que la démolition au buldozer qui caractérise tout discours revendicatif. En fait, il semble que le leader de l'APP est plus préoccupé par le dilemme entre la chaire du premier parlementaire qu'il occupe et celle, non moins consistante en symbole, de premier opposant qu'il est sensé occuper de par son score. N'ayant pas encore tranché, Ould Boukheir fait durer le suspens, en tenant son allié Ahmed Ould Daddah dans une position intenable. Malgré leur pacte, le FNDD et le RFD n'arrivent pas à évoquer ce problème, à visage découvert. Une sorte de pudeur politique les en empêche.
Pendant ce temps, tout le monde évalue les risques à évoluer dans l'un comme dans l'autre sens. Rester dans l'opposition obligerait Messeoud à se jeter dans l'arène en cas de dissolution du parlement. Plus dur sera alors la reconduction face à de jeunes postulants de l'UPR aux dents longues. En se libérant de ses charges de premier parlementaire, le leader de l'APP court le risque de perdre beaucoup de pouvoirs réel, issu du peuple, et que ne compenserait pas forcément le statut de l'opposition, véritable fait de prince.
M.S
Source: Mauritanies1
Y compris chez Messeoud Ould Boulkheir, on sent des critiques soft dictées plus par le statut de l'opposant au long cours qu'il faut honorer que la démolition au buldozer qui caractérise tout discours revendicatif. En fait, il semble que le leader de l'APP est plus préoccupé par le dilemme entre la chaire du premier parlementaire qu'il occupe et celle, non moins consistante en symbole, de premier opposant qu'il est sensé occuper de par son score. N'ayant pas encore tranché, Ould Boukheir fait durer le suspens, en tenant son allié Ahmed Ould Daddah dans une position intenable. Malgré leur pacte, le FNDD et le RFD n'arrivent pas à évoquer ce problème, à visage découvert. Une sorte de pudeur politique les en empêche.
Pendant ce temps, tout le monde évalue les risques à évoluer dans l'un comme dans l'autre sens. Rester dans l'opposition obligerait Messeoud à se jeter dans l'arène en cas de dissolution du parlement. Plus dur sera alors la reconduction face à de jeunes postulants de l'UPR aux dents longues. En se libérant de ses charges de premier parlementaire, le leader de l'APP court le risque de perdre beaucoup de pouvoirs réel, issu du peuple, et que ne compenserait pas forcément le statut de l'opposition, véritable fait de prince.
M.S
Source: Mauritanies1