
La rentrée scolaire 2010-2011 risque d’être partielle. Des établissements scolaires ont souffert des fortes pluies de l’hivernage. D’autres abritent encore des sinistrés, victimes d’inondations.
Le ministre de l’Enseignement Fondamental doit retrousser les manches pour gérer la situation des 459 grévistes et des élèves qui vont se retrouver dans la rue, le jour de la rentrée des classes, prévu le dimanche 03 octobre2010. Une situation désobligeante causée par les fortes averses qui se sont abattues dans le pays pendant l’hivernage. Des inondations qui n’ont pas épargné les écoles de Sebkha, El Mina, Socogim Ps.
Construits sur des zones inondables, ces écoles rencontrent chaque année les mêmes problèmes. Pour l’hivernage 2010, dame pluie n’a pas été tendre avec l’école 12 de Sebkha ; la cour de l’école, principale attraction des élèves a été submergé par les eaux de pluie.
A quatre jours de la rentrée des classes, les élèves commencent à se poser des questions. Perturbés par la présence des eaux saumâtres et verdâtres, ces derniers ont commencé à scruter l’horizon pour espérer une éventuelle réaction de leur ministère de tutelle. Mais depuis lors que nenni, les eaux de pluies restent toujours les maitres du lieu. Même la Willaya de Nouakchott censé gérer l’évacuation des eaux de pluie dans la capitale est restée muette face à cette menace.
Une plaie béante qui risque de prendre en otage les élèves de l’établissement et les enseignants, à quelques jours de la rentrée des classes. Les élèves seront obligés de patauger dans des eaux troubles et répugnantes, si le ministère de l’enseignement fondamental n’intervient pas avant la date prévue.
Un autre dilemme qui vient s’ajouter aux pleurs et détresses des élèves de l’école « Mourabitoune » de la Socogim Ps, qui n’ont pas encore soigné les séquelles laissées par l’hivernage 2009. Chassés de leur terroir par les eaux fétides et les nuées de moustiques, ils ont passé toute l’année scolaire 2010 au « collège des jeunes filles. ». Un plan B qui n’a rien changé puisque depuis lors, le ministère de tutelle tarde toujours de réagir. Quel sort sera réservé à leurs homologues de Sebkha et quel sera leur point de chute.
Au niveau du ministère de l’enseignement secondaire et supérieur, selon les Dren de l’intérieur, 10 écoles secondaires sur les 193 sont inondées ou occupées par des sinistrées victimes des inondations.
Une source du ministère affirme que son département envisage de remblayer les écoles inondées avant le 03 octobre 2010 pour que les élèves soient au rendez-vous le jour J. Du coté du département de l’Enseignement Fondamental, c’est motus et bouche cousue, un modus-operandi fustigé par les parents d’élèves de l’école 12 de Sebkha qui dénoncent le mutisme du ministère de tutelle.
Dialtabé
Source: quotidiennouakchott
Le ministre de l’Enseignement Fondamental doit retrousser les manches pour gérer la situation des 459 grévistes et des élèves qui vont se retrouver dans la rue, le jour de la rentrée des classes, prévu le dimanche 03 octobre2010. Une situation désobligeante causée par les fortes averses qui se sont abattues dans le pays pendant l’hivernage. Des inondations qui n’ont pas épargné les écoles de Sebkha, El Mina, Socogim Ps.
Construits sur des zones inondables, ces écoles rencontrent chaque année les mêmes problèmes. Pour l’hivernage 2010, dame pluie n’a pas été tendre avec l’école 12 de Sebkha ; la cour de l’école, principale attraction des élèves a été submergé par les eaux de pluie.
A quatre jours de la rentrée des classes, les élèves commencent à se poser des questions. Perturbés par la présence des eaux saumâtres et verdâtres, ces derniers ont commencé à scruter l’horizon pour espérer une éventuelle réaction de leur ministère de tutelle. Mais depuis lors que nenni, les eaux de pluies restent toujours les maitres du lieu. Même la Willaya de Nouakchott censé gérer l’évacuation des eaux de pluie dans la capitale est restée muette face à cette menace.
Une plaie béante qui risque de prendre en otage les élèves de l’établissement et les enseignants, à quelques jours de la rentrée des classes. Les élèves seront obligés de patauger dans des eaux troubles et répugnantes, si le ministère de l’enseignement fondamental n’intervient pas avant la date prévue.
Un autre dilemme qui vient s’ajouter aux pleurs et détresses des élèves de l’école « Mourabitoune » de la Socogim Ps, qui n’ont pas encore soigné les séquelles laissées par l’hivernage 2009. Chassés de leur terroir par les eaux fétides et les nuées de moustiques, ils ont passé toute l’année scolaire 2010 au « collège des jeunes filles. ». Un plan B qui n’a rien changé puisque depuis lors, le ministère de tutelle tarde toujours de réagir. Quel sort sera réservé à leurs homologues de Sebkha et quel sera leur point de chute.
Au niveau du ministère de l’enseignement secondaire et supérieur, selon les Dren de l’intérieur, 10 écoles secondaires sur les 193 sont inondées ou occupées par des sinistrées victimes des inondations.
Une source du ministère affirme que son département envisage de remblayer les écoles inondées avant le 03 octobre 2010 pour que les élèves soient au rendez-vous le jour J. Du coté du département de l’Enseignement Fondamental, c’est motus et bouche cousue, un modus-operandi fustigé par les parents d’élèves de l’école 12 de Sebkha qui dénoncent le mutisme du ministère de tutelle.
Dialtabé
Source: quotidiennouakchott