
Kane Moustapha, Sidney Sokhona, Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna… Pour ceux qui croient à la force symbolique des choses, la Mauritanie, avec le deuxième gouvernement d’après transition, vient de faire un bond vers le totalitarisme.
Les visages les plus en vue de la « démocratie d’exception » des années Ould Taya reviennent en force aux affaires. La faute à qui ? Au Président de la république ? Non. Au nouveau Premier ministre ? Non plus. C’est la faute aux électeurs, aux citoyens mauritaniens.
Pendant les dernières élections législatives, il leur avait été demandé de choisir entre les éléphants du PRDS recyclés indépendants, les fossiles du clientélisme et de la mauvaise gouvernance et les forces du changement.
Au cours d’élections jugées transparentes par les candidats, les observateurs internationaux et nationaux, les électeurs mauritaniens ont envoyé au parlement, et en masse, le personnel politico administratif du défunt parti Etat-PRDS. Dans un régime démocratique, la composition du gouvernement ne peut faire l’économie des équilibres parlementaires.
La chute du Gouvernement Zeine Ould Zeidane est due à l’insatisfaction d’une demande sociale pressante. Elle est aussi due à son incompatibilité avec la configuration des deux chambres du parlement très majoritairement dominées par les indépendant devenus ADIL.
Le trop plein de ministres ADIL dans le nouveau gouvernement sonne comme une sorte de rétablissement d’une « normalité démocratique» élémentaire ; C’est la majorité qui gouverne.
Une opposition pressée d’aller aux affaires, n’a comme solution que l’entrée dans la majorité. C’est ce qu’ont fait l’UFP et les Islamistes de Tawassoul. Ils ne sont pas dans un gouvernement d’union nationale. Ils sont dans la majorité parlementaire sur laquelle s’appuiera le Premier ministre pour gouverner. Ils seront comptables des réussites, des échecs, du maintien des égarements diplomatiques…
La démocratie, ça n’a pas commencé en Mauritanie, peut durablement installer au pouvoir des personnes fondamentalement antidémocratiques. Le peuple a choisi, pendant les dernières élections législatives, le camp du retour en arrière. Il faut faire avec en attendant le bonheur.
Khalilou Diagana- QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT
Les visages les plus en vue de la « démocratie d’exception » des années Ould Taya reviennent en force aux affaires. La faute à qui ? Au Président de la république ? Non. Au nouveau Premier ministre ? Non plus. C’est la faute aux électeurs, aux citoyens mauritaniens.
Pendant les dernières élections législatives, il leur avait été demandé de choisir entre les éléphants du PRDS recyclés indépendants, les fossiles du clientélisme et de la mauvaise gouvernance et les forces du changement.
Au cours d’élections jugées transparentes par les candidats, les observateurs internationaux et nationaux, les électeurs mauritaniens ont envoyé au parlement, et en masse, le personnel politico administratif du défunt parti Etat-PRDS. Dans un régime démocratique, la composition du gouvernement ne peut faire l’économie des équilibres parlementaires.
La chute du Gouvernement Zeine Ould Zeidane est due à l’insatisfaction d’une demande sociale pressante. Elle est aussi due à son incompatibilité avec la configuration des deux chambres du parlement très majoritairement dominées par les indépendant devenus ADIL.
Le trop plein de ministres ADIL dans le nouveau gouvernement sonne comme une sorte de rétablissement d’une « normalité démocratique» élémentaire ; C’est la majorité qui gouverne.
Une opposition pressée d’aller aux affaires, n’a comme solution que l’entrée dans la majorité. C’est ce qu’ont fait l’UFP et les Islamistes de Tawassoul. Ils ne sont pas dans un gouvernement d’union nationale. Ils sont dans la majorité parlementaire sur laquelle s’appuiera le Premier ministre pour gouverner. Ils seront comptables des réussites, des échecs, du maintien des égarements diplomatiques…
La démocratie, ça n’a pas commencé en Mauritanie, peut durablement installer au pouvoir des personnes fondamentalement antidémocratiques. Le peuple a choisi, pendant les dernières élections législatives, le camp du retour en arrière. Il faut faire avec en attendant le bonheur.
Khalilou Diagana- QUOTIDIEN DE NOUAKCHOTT