
Mohamed Ould Abdellahi Ould Rave, ancien secrétaire général du ministère des affaires économique et du développement a mis à la disposition de l’Agence nationale pour l’accueil et l’insertion des réfugiés (ANAIR) une concession rurale de 30 hectares située dans la Moughataa de Keur Macène (Trarza).
Objectif de ce geste, selon le donateur : Contribuer à l’entreprise de réconciliation nationale. Avant Ould Rave, Ghassem Ould Bellali, député de Nouadhibou, pour la même raison, avait remis 421 hectares de terre situés dans l’arrondissement de Tékane, à l’ANAIR. Ces terres ainsi octroyées seront attribuées aux réfugiés candidats au retour par l’ANAIR. Par ces gestes, Mohamed Ould Abdellahi Ould Rave et Ghassem Ould Bellali contribueront au règlement du problème foncier dans la vallée. Problème qui ne manquera pas de se poser avec le processus de retour des réfugiés.
Toujours dans cet élan de solidarité, le 29 mai dernier, à l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott, une subvention de 19 800 dollars a été accordée au regroupement des victimes des événements de 1989 (REVE). En novembre 2007, dans son discours inaugurant les journées nationales de concertation sur le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, le Président de la république avait dit :
«Nous sommes tout à fait conscients que le succès de notre action pour réconcilier et tourner la page du passé est tributaire du degré de votre adhésion à tous et de votre contribution à construire une Mauritanie nouvelle; une Mauritanie unie et solidaire, jalouse de ses valeurs et attachée à son identité, réconciliée avec elle-même, ouverte sur son environnement et sur son époque; une Mauritanie capable de créer les miracles dans son parcours démocratique, dans son courage à reconnaître et à rectifier ses erreurs, dans sa capacité à pardonner, dans son adoption de la tradition du dialogue constructif, dans son respect du point de vue de l'autre, et dans sa recherche de l'intérêt général et son refus des égoïsmes. La Mauritanie que nous voulons est une patrie dont devraient pouvoir s'enorgueillir tous ses fils.»
Mohamed Ould Abdellahi Ould Rave et Ghassem Ould Bellali sont allés au-delà de l’adhésion verbale. Ils ont renoncé à leurs terres au profit de leurs concitoyens, de leurs frères.
Apparemment, ils n’ont pas fait beaucoup de jaloux.
Les notables, hommes d’affaires, cadres souteneur, ONG, oulémas, marabouts, parlementaires, partis politiques…ne se bousculent pas devant le siège de l’ANAIR.
Les réfugiés de retour attendent toujours leur caravane de solidarité.
Les notables politiciens, élus députés, maires ou sénateur de la vallée savent à peine où se situent les site d’accueil des candidats au retour.
Sur 12 600 réfugiés mauritaniens au Sénégal candidats volontaire au retour, 3798 ont été effectivement rapatriés. Les autres sont en route.
Ils auront besoin de terres, de maisons, d’écoles...de solidarité active.
Khalilou Diagana
khalioubi@yahoo.fr
"Le Quotidien de Nouakchott"
(M) avomm
Objectif de ce geste, selon le donateur : Contribuer à l’entreprise de réconciliation nationale. Avant Ould Rave, Ghassem Ould Bellali, député de Nouadhibou, pour la même raison, avait remis 421 hectares de terre situés dans l’arrondissement de Tékane, à l’ANAIR. Ces terres ainsi octroyées seront attribuées aux réfugiés candidats au retour par l’ANAIR. Par ces gestes, Mohamed Ould Abdellahi Ould Rave et Ghassem Ould Bellali contribueront au règlement du problème foncier dans la vallée. Problème qui ne manquera pas de se poser avec le processus de retour des réfugiés.
Toujours dans cet élan de solidarité, le 29 mai dernier, à l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott, une subvention de 19 800 dollars a été accordée au regroupement des victimes des événements de 1989 (REVE). En novembre 2007, dans son discours inaugurant les journées nationales de concertation sur le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, le Président de la république avait dit :
«Nous sommes tout à fait conscients que le succès de notre action pour réconcilier et tourner la page du passé est tributaire du degré de votre adhésion à tous et de votre contribution à construire une Mauritanie nouvelle; une Mauritanie unie et solidaire, jalouse de ses valeurs et attachée à son identité, réconciliée avec elle-même, ouverte sur son environnement et sur son époque; une Mauritanie capable de créer les miracles dans son parcours démocratique, dans son courage à reconnaître et à rectifier ses erreurs, dans sa capacité à pardonner, dans son adoption de la tradition du dialogue constructif, dans son respect du point de vue de l'autre, et dans sa recherche de l'intérêt général et son refus des égoïsmes. La Mauritanie que nous voulons est une patrie dont devraient pouvoir s'enorgueillir tous ses fils.»
Mohamed Ould Abdellahi Ould Rave et Ghassem Ould Bellali sont allés au-delà de l’adhésion verbale. Ils ont renoncé à leurs terres au profit de leurs concitoyens, de leurs frères.
Apparemment, ils n’ont pas fait beaucoup de jaloux.
Les notables, hommes d’affaires, cadres souteneur, ONG, oulémas, marabouts, parlementaires, partis politiques…ne se bousculent pas devant le siège de l’ANAIR.
Les réfugiés de retour attendent toujours leur caravane de solidarité.
Les notables politiciens, élus députés, maires ou sénateur de la vallée savent à peine où se situent les site d’accueil des candidats au retour.
Sur 12 600 réfugiés mauritaniens au Sénégal candidats volontaire au retour, 3798 ont été effectivement rapatriés. Les autres sont en route.
Ils auront besoin de terres, de maisons, d’écoles...de solidarité active.
Khalilou Diagana
khalioubi@yahoo.fr
"Le Quotidien de Nouakchott"
(M) avomm