
De nombreux pays occidentaux, tels les États-Unis, l'Espagne, le Royaume-Uni et la France, ont souhaité une démocratisation de Cuba où Fidel Castro a annoncé mardi son retrait de la présidence après presque 50 ans de pouvoir absolu, d'autres comme la Chine saluant son parcours «révolutionnaire».
- En tournée en Afrique, le président américain George W. Bush a jugé que le départ de Fidel Castro de la présidence devait signifier «le début de la transition démocratique» pour l'un des derniers régimes communistes du monde. Le «premier pas» devrait être la libération des prisonniers politiques, a-t-il ajouté en demandant à la communauté internationale de ne pas priviligier la «stabilité» au détriment de la démocratie à Cuba.
- L'Union européenne a réitéré son offre d'«un dialogue politique constructif» avec Cuba, visant à oeuvrer en faveur d'une «démocratie pluraliste» dans le pays.
- Madrid a dit espérer que le probable successeur de Castro, son frère Raul, mènera des «réformes». «C'est maintenant que Raul Castro va pouvoir assumer avec une plus grande capacité, solidité et confiance, ce projet de réformes, dont il a parlé, et je crois qu'il pourrait commencer à mettre en oeuvre ces réformes», a indiqué la secrétaire d'État pour l'Amérique latine, Trinidad Jimenez.
- A Londres, le porte-parole du premier ministre britannique Gordon Brown a estimé que la décision de Fidel Castro de renoncer à la présidence de Cuba offrait maintenant au pays la chance d'une «transition pacifique vers une démocratie pluraliste».
- En France, le secrétaire d'État aux affaires européennes Jean-Pierre Jouyet a souhaité que s'ouvre «une voie nouvelle» conduisant à «plus de démocratie». «Le castrisme, cela a été un symbole du totalitarisme», a estimé M. Jouyet, ministre de gauche symbole de «l'ouverture» pour le président Nicolas Sarkozy. Selon M. Jouyet, le pouvoir de Fidel Castro restera marqué par «le fait qu'il n'y ait pas eu suffisamment de réformes, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour notamment à la fin des années 70, au début des années 80, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour à la suite de la chute du mur de Berlin et de l'Union soviétique».
- Le chef de la diplomatie néerlandaise Maxime Verhagen a également souhaité le changement. «J'espère que le nouveau président sera désireux et capable d'engager une transition pacifique vers une société démocratique», a déclaré M. Verhagen, selon un porte-parole. «Castro est un personnage controversé qui a été synonyme de pauvreté et de manque de liberté pour les Cubains ces 50 dernières années», selon le ministre qui a appelé à la libération des opposants emprisonnés.
- Pékin a en revanche salué «le dirigeant révolutionnaire» Fidel Castro, «vieil ami» de la Chine», deuxième partenaire économique de l'île caraïbe, et a indiqué vouloir poursuivre «les relations de coopération amicales» avec Cuba.
- Depuis Moscou, le chef du Parti communiste russe, Guennadi Ziouganov a salué pour sa part une «décision courageuse» prise par Fidel Castro, dans «l'intérêt de son pays et de son peuple». Selon le leader communiste, candidat à la présidentielle russe du 2 mars, Fidel Castro est «un responsable politique génial qui a hissé haut le drapeau de la liberté». Castro avait proclamé en 1961 le caractère socialiste de sa révolution et l'Union soviétique fut le principal soutien du régime jusqu'à son effondrement en 1991.
- Simon Panek, directeur de l'ONG tchèque «People in Need», qui aide les dissidents cubains, a estimé que le départ prochain de Fidel Castro «témoign(ait) d'un recul du régime». Mais il a jugé «possible que Raul Castro voudra renforcer son pouvoir et instaurer une répression plus dure».
Source: cyberpresse
(M)
- En tournée en Afrique, le président américain George W. Bush a jugé que le départ de Fidel Castro de la présidence devait signifier «le début de la transition démocratique» pour l'un des derniers régimes communistes du monde. Le «premier pas» devrait être la libération des prisonniers politiques, a-t-il ajouté en demandant à la communauté internationale de ne pas priviligier la «stabilité» au détriment de la démocratie à Cuba.
- L'Union européenne a réitéré son offre d'«un dialogue politique constructif» avec Cuba, visant à oeuvrer en faveur d'une «démocratie pluraliste» dans le pays.
- Madrid a dit espérer que le probable successeur de Castro, son frère Raul, mènera des «réformes». «C'est maintenant que Raul Castro va pouvoir assumer avec une plus grande capacité, solidité et confiance, ce projet de réformes, dont il a parlé, et je crois qu'il pourrait commencer à mettre en oeuvre ces réformes», a indiqué la secrétaire d'État pour l'Amérique latine, Trinidad Jimenez.
- A Londres, le porte-parole du premier ministre britannique Gordon Brown a estimé que la décision de Fidel Castro de renoncer à la présidence de Cuba offrait maintenant au pays la chance d'une «transition pacifique vers une démocratie pluraliste».
- En France, le secrétaire d'État aux affaires européennes Jean-Pierre Jouyet a souhaité que s'ouvre «une voie nouvelle» conduisant à «plus de démocratie». «Le castrisme, cela a été un symbole du totalitarisme», a estimé M. Jouyet, ministre de gauche symbole de «l'ouverture» pour le président Nicolas Sarkozy. Selon M. Jouyet, le pouvoir de Fidel Castro restera marqué par «le fait qu'il n'y ait pas eu suffisamment de réformes, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour notamment à la fin des années 70, au début des années 80, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour à la suite de la chute du mur de Berlin et de l'Union soviétique».
- Le chef de la diplomatie néerlandaise Maxime Verhagen a également souhaité le changement. «J'espère que le nouveau président sera désireux et capable d'engager une transition pacifique vers une société démocratique», a déclaré M. Verhagen, selon un porte-parole. «Castro est un personnage controversé qui a été synonyme de pauvreté et de manque de liberté pour les Cubains ces 50 dernières années», selon le ministre qui a appelé à la libération des opposants emprisonnés.
- Pékin a en revanche salué «le dirigeant révolutionnaire» Fidel Castro, «vieil ami» de la Chine», deuxième partenaire économique de l'île caraïbe, et a indiqué vouloir poursuivre «les relations de coopération amicales» avec Cuba.
- Depuis Moscou, le chef du Parti communiste russe, Guennadi Ziouganov a salué pour sa part une «décision courageuse» prise par Fidel Castro, dans «l'intérêt de son pays et de son peuple». Selon le leader communiste, candidat à la présidentielle russe du 2 mars, Fidel Castro est «un responsable politique génial qui a hissé haut le drapeau de la liberté». Castro avait proclamé en 1961 le caractère socialiste de sa révolution et l'Union soviétique fut le principal soutien du régime jusqu'à son effondrement en 1991.
- Simon Panek, directeur de l'ONG tchèque «People in Need», qui aide les dissidents cubains, a estimé que le départ prochain de Fidel Castro «témoign(ait) d'un recul du régime». Mais il a jugé «possible que Raul Castro voudra renforcer son pouvoir et instaurer une répression plus dure».
Source: cyberpresse
(M)