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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

SENEGAL- MFDC /EVACUTION DE L’ABBE DIAMACOUNE À DAKAR PUIS À PARIS


ABBE Diamacoune Senghor
ABBE Diamacoune Senghor
Le Secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamace (Mfdc), Jean Marie Biagui est revenu sur ce qu’il appelle « la vérité sur l’évacuation de l’abbé Diamacoune, le président du Mfdc ». Dans un communiqué daté d’hier 24 octobre, M. Biagui soutient que « c’est une décision médicale souveraine qui est à la base de cette évacuation… »

Le secrétaire général du Mouvement des forces de Casamace (Mfdc) Jean Marie Biagui, est revenu sur les circonstances de l’évacuation de l’Abbé Diamacoune Senghor, le président du mouvement rebelle. Dans un communiqué parvenu hier, mardi 24 octobre à notre rédaction, M. Biagui a tenu à apporter des éclairages sur cette évacuation. Selon lui, tout a commencé le dimache 08 octobre, quand le prélat a fait une chute aux environs de 22h alors que son entourage ne le découvrira que vers 01 h du matin. Jean Marie Biagui dit avoir été informé par téléphone de cette chute le lendemain par son collègue Danièl Diatta. « Je demande alors à Daniel de faire appel au Docteur Simon TENDENG qui accepte aussitôt de se rendre au chevet de l’Abbé. Au vu du diagnostic, Dr TENDENG établit une ordonnance, mais il suggère surtout, fortement, que l’Abbé soit immédiatement transfusé, avant son évacuation éventuelle, de préférence à l’Hôpital Principal de Dakar», poursuit-il. Avant d’ajouter qu’il a informé le général Abdoulaye Fall via le capitaine qui disposait de son portable puisque le général était en réunion du conseil de sécurité. M. Biagui informe également : « aussitôt après l’appel au général FALL, je téléphone aux mêmes fins à M. Latif AIDARA, Chargé de Mission à la Présidence de la République. Celui-ci, pour sa part, en avise immédiatement M. Ndéné NDIAYE, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, qui, à son tour, saisit de suite le Président Abdoulaye WADE. Résultat: le Président WADE, en pleine réunion du conseil de sécurité, demande que le Commandant de la gendarmerie à Ziguinchor, le colonel Meïssa NIANG, se rende immédiatement auprès de l’Abbé pour s’enquérir des nouvelles de son état de santé, ce que ce dernier fera immédiatement. » Le colonel, après s’être rendu auprès du malade, promet d’y retourner dans l’après-midi de ce même lundi 09 octobre , « (j’apprendrai plus tard qu’il est instruit d’y retourner accompagné d’un médecin de l’armée nationale). Cependant, le colonel n’a pu y retourner cet après-midi-là, tandis que nous nous sommes contentés de l’ordonnance administrée par Dr TENDENG », précise le Secrétaire général du Mfdc.

Le jour suivant c’est-à-dire, le mardi 10 octobre, selon J. M Biagui, l’état de santé reste toujours « préoccupant », il appelle de nouveau le médecin qui, à sa demande, se rend au chevet de l’abbé et insiste pour qu’il soit transfusé. C’est à ce moment que M Biagui dit s’être adressé au téléphone à Monsieur Yinka OYINLOLA qui dirige une Ong américaine basée à Dakar pour « solliciter une aide humanitaire » auprès de lui. Et d’ajouter : « Celui-ci en avise immédiatement l’ambassadeur des Etats-Unis puis le directeur de l’USAID, Monsieur KARDUNER. Ce dernier me téléphone aussitôt après pour obtenir davantage de renseignements avant toute action, alors que M. YINKA, pour sa part, se propose de prendre en charge l’intégralité des frais relatifs à la transfusion de l’Abbé à son domicile, ce qui est fait dans l’après-midi du mardi 10 octobre. » Le numéro deux du Mfdc affirme qu’il apprendra par la suite par l’intermédiaire du directeur de l’Usaid ( Agence américaine pour le développement ) dans l’après-midi du 10 octobre, la décision par les auotorités sénégalises de l’évacuation du prélat sur Dakar le lendemain. Celles-ci, de concert avec les autorités françaises et la famille de l’abbé Diamacoune, se sont donc chargées de son évacuation. Après un bref passage à l’hopital Principal de Dakar où le secrétaire général du Mfdc dit s’y être rendu à deux reprises, l’abbé sera finalement évacué de nouveau à Paris. A dakar comme à Paris, l’état de santé du président du Mfdc est resté rassurant, souligne J. M. Biagui. A l’en croire, « c’est donc une décision médicale souveraine qui est à la base de l’évacuation de l’Abbé sur Dakar puis sur Paris; décision naturellement consentie, d’une part, par les autorités sénégalaises et françaises et, d’autre part, par la famille DIAMACOUNE, l’Eglise de Casamance et le MFDC. Ni plus, ni moins. »

Aliou NIANE
Stagiaire
SUD QUOTIDIEN
Mercredi 25 Octobre 2006 - 11:37
Mercredi 25 Octobre 2006 - 11:41
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