C’est à partir de ce matin que le Rassemblement des forces démocratiques (Rfd), principal parti de l’opposition mauritanienne, va ouvrir son premier congrès national ordinaire. Cela, après sept années d’existence dans le landerneau politique du pays de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ainsi, durant trois jours, les camarades de Ahmed Ould Daddah vont, ‘à travers un débat franc et démocratique, discuter de l’ensemble des problèmes auxquels le pays, la Mauritanie est confrontée’, lit-on dans le bulletin quotidien du congrès.
Dans une adresse au peuple mauritanien, le leader du Rfd explique ce congrès par un souci ‘d’adopter des orientations et directives mais aussi d’élire des instances efficaces de nature à donner au parti un élan afin de pouvoir relever les défis’. C’est là une nécessité d’autant plus que ‘la tenue du congrès coïncide à une conjoncture délicate, caractérisée par la déception du peuple mauritanien quant au changement unanimement réclamé par l’ensemble des concitoyens et de la classe politique’.
De l’avis de Ahmed Ould Daddah, cette déception des Mauritaniens est provoquée par le fait que ‘le gouvernement, à travers ses pratiques, n’a pas assumé sa responsabilité face aux problèmes auxquels le pays est confronté en vue d’amorcer le changement qualitatif escompté et visant à améliorer les conditions de vie des populations’. Le président du Rfd décèle les signes de cet échec à travers ‘le cafouillage du pouvoir par rapport à des dossiers comme l’éradication de l’esclavage, le retour des déportés et la question du passif humanitaire’.
Cet échec est aussi manifeste, à en croire Ahmed Ould Daddah, ‘dans l’incapacité du pouvoir à gérer les problèmes urgents comme la cherté de la vie, le chômage, l’insécurité à l’intérieur et aux frontières tout comme le trafic de drogue’. Toutes choses rendues plus graves par ‘la propagation de la corruption, de la gabegie et du clientélisme au sein de l’administration’.
Ainsi, des observateurs de la scène politique mauritanienne voient à travers la tenue du congrès du Rfd, comme le coup de sifflet du véritable jeu politique démocratique mauritanien. Leur argument se fonde sur le fait que le principal opposant n’a, jusqu’ici, jamais tenu des propos aussi durs à l’endroit du pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Des propos auxquels le chef de gouvernement mauritanien n’a pas manqué de riposter, accusant son auteur de refuser de voir la réalité et de juger les faits dans l’objectivité. En outre, signale-t-on, des partis politiques sénégalais, notamment le Ps, l’Afp et la Ld/Mpt tout comme la Raddho prendront part à ce congrès, à côté des Soudanais et autres Maliens.
Elh Saidou Nourou DIA
_________________
Source: walffadjri
(M) avomm
Dans une adresse au peuple mauritanien, le leader du Rfd explique ce congrès par un souci ‘d’adopter des orientations et directives mais aussi d’élire des instances efficaces de nature à donner au parti un élan afin de pouvoir relever les défis’. C’est là une nécessité d’autant plus que ‘la tenue du congrès coïncide à une conjoncture délicate, caractérisée par la déception du peuple mauritanien quant au changement unanimement réclamé par l’ensemble des concitoyens et de la classe politique’.
De l’avis de Ahmed Ould Daddah, cette déception des Mauritaniens est provoquée par le fait que ‘le gouvernement, à travers ses pratiques, n’a pas assumé sa responsabilité face aux problèmes auxquels le pays est confronté en vue d’amorcer le changement qualitatif escompté et visant à améliorer les conditions de vie des populations’. Le président du Rfd décèle les signes de cet échec à travers ‘le cafouillage du pouvoir par rapport à des dossiers comme l’éradication de l’esclavage, le retour des déportés et la question du passif humanitaire’.
Cet échec est aussi manifeste, à en croire Ahmed Ould Daddah, ‘dans l’incapacité du pouvoir à gérer les problèmes urgents comme la cherté de la vie, le chômage, l’insécurité à l’intérieur et aux frontières tout comme le trafic de drogue’. Toutes choses rendues plus graves par ‘la propagation de la corruption, de la gabegie et du clientélisme au sein de l’administration’.
Ainsi, des observateurs de la scène politique mauritanienne voient à travers la tenue du congrès du Rfd, comme le coup de sifflet du véritable jeu politique démocratique mauritanien. Leur argument se fonde sur le fait que le principal opposant n’a, jusqu’ici, jamais tenu des propos aussi durs à l’endroit du pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Des propos auxquels le chef de gouvernement mauritanien n’a pas manqué de riposter, accusant son auteur de refuser de voir la réalité et de juger les faits dans l’objectivité. En outre, signale-t-on, des partis politiques sénégalais, notamment le Ps, l’Afp et la Ld/Mpt tout comme la Raddho prendront part à ce congrès, à côté des Soudanais et autres Maliens.
Elh Saidou Nourou DIA
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Source: walffadjri
(M) avomm