Le Président de la république voulait un gouvernement de technocrates. Sa majorité n’en a pas voulu. Il a cédé. Le Président de la République voulait élargir le gouvernement à l’opposition. Sa majorité n’en a pas voulu. Il a encore cédé.
Le Président de la République dit : « la fondation KB (du nom de son épouse) n’a jamais touché une ouguiya de fonds publics.» Une partie de sa majorité juge les fonds de cette fondation « d’origine douteuse. » et demande une enquête.
N’est-il pas temps de se résoudre à la réalité suivante : le président de la République n’a pas de parti, n’a pas de majorité. Ses choix ont été plus contestés par le parti qui déclare le soutenir que par l’opposition.
Comme Sidi Ould Cheikh Abdellahi a renoncé à l’option de la dissolution de l’assemblée nationale pour se faire une vraie majorité, il va continuer à cohabiter avec ADIl.
ADIL, ce sont des dizaines de députés et de sénateurs qui donnent l’impression de faire plus « groupe d’intérêt » que parti politique.
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Corruption : Tolérance zéro ? « Nous ne voulons pas d’un gouvernement avec les symboles de la gabegie.» Telle était le mobile affiché par les députés frondeurs initiateurs de la motion de censure. Les cinq personnalités visées par la fronde ne sont pas membres du nouveau gouvernement. La logique voudrait désormais que ADIL, maître absolu du sénat, de l’assemblée nationale et du gouvernement, s’impose, en matière de lutte contre la corruption, une tolérance zéro. Khalilou Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem
Le Président de la République dit : « la fondation KB (du nom de son épouse) n’a jamais touché une ouguiya de fonds publics.» Une partie de sa majorité juge les fonds de cette fondation « d’origine douteuse. » et demande une enquête.
N’est-il pas temps de se résoudre à la réalité suivante : le président de la République n’a pas de parti, n’a pas de majorité. Ses choix ont été plus contestés par le parti qui déclare le soutenir que par l’opposition.
Comme Sidi Ould Cheikh Abdellahi a renoncé à l’option de la dissolution de l’assemblée nationale pour se faire une vraie majorité, il va continuer à cohabiter avec ADIl.
ADIL, ce sont des dizaines de députés et de sénateurs qui donnent l’impression de faire plus « groupe d’intérêt » que parti politique.
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Corruption : Tolérance zéro ? « Nous ne voulons pas d’un gouvernement avec les symboles de la gabegie.» Telle était le mobile affiché par les députés frondeurs initiateurs de la motion de censure. Les cinq personnalités visées par la fronde ne sont pas membres du nouveau gouvernement. La logique voudrait désormais que ADIL, maître absolu du sénat, de l’assemblée nationale et du gouvernement, s’impose, en matière de lutte contre la corruption, une tolérance zéro. Khalilou Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem