
«Le temps on changé, un pays ne peut pas évoluer si une partie de sa communauté est privée de ses droits.»
Ces propos sont de Dia Alassane, professeur à l’Université de Nouakchott et membres de la coordination du mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE".
Il intervenait à la faveur d’un meeting organisé samedi 15 octobre 2011 à 17heures devant l’espace de la nouvelle maison des jeunes de Nouakchott.
Monsieur Dia, qui faisait un bilan des activités de son mouvement devant une foule nombreuse de jeunes et de personnalités de partis politiques soulignera que les temps ont changé et que leur mouvement n’est manipulé par personne.
«Les temps ont changé, nous venons de réaliser ce que personne n’a jamais réalisé dans ce pays. Nous avons fait des sit-in contre l’enrôlement, nous avons marché pacifiquement malgré les grenades des forces de police et de la garde, jusqu'à mort d’homme.» martèlera-t-il.
Parlant des autorités, Monsieur Dia dira : « notre combat est noble et nous allons continuer la lutte jusqu’à satisfaction de toute nos doléances qui se résument à l’enseignement de nos langues nationales, le partage de pouvoir, l’égalité des chances dans les recrutements et l’arrêt de l’expropriation de nos terres du walo au profit des bailleurs de fonds saoudiens. »
A propos de "TOUCHE PAS A MA NATIONALITÉ", il dira : « nous sommes un mouvement citoyen ouvert à tous. Notre combat n’est pas dirigé vers les maures mais plutôt contre le système d’état qui impose un racisme »
Quand au coordinateur du mouvement, Abdoul Birane Wane, il a salué le courage des militants qui ont fait volontairement le déplacement avant d’ajouter qu’ « il y’a des hommes prêts à tout pour la liberté et qu’on ne peut pas acheter». Par ailleurs, Abdoul Birane Wane a démenti devant le public, la rumeur soit disant que le mouvement à rencontre le président Mohamed Ould Abdel Aziz et qu’il a signé un protocole d’entente avec les autorités. Il a ajouté que le pouvoir en place cherche par tous les moyens à les diviser en diffusant des fausses informations partout. Monsieur Wane a présenté un tableau historique de la communauté négro mauritanienne depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, évoquant les drames de la déportation 89, le génocide des militaires de 91, la spoliation des terres de la vallée. « Nous avons le plein droit d’exiger le changement de la constitution, pour assurer l’équité » martèlera-t-il. Le coordinateur du mouvement, a souligné que tous les pouvoirs quels soit judiciaires ou législatives sont géré seulement par la communauté « arabo-berbère », au profit des autres. Monsieur Wane s’est engagé à mener la lutte avec les membres de la coordination jusqu’à la satisfaction de leurs doléances de revendicatifs. «Nous allons défendre nos terres, nos langues nationales, et nous exigeons un partage des pouvoirs.»
On notait aux côtés des activistes de TPMN des leaders politiques qui se sont montrés depuis le début de l’opération d’enrôlement controversée très soucieux des enjeux sociaux que cela recelait, notamment la présence de Bâ Mamadou Alassane, président du parti PLEJ, Abdellahi Diakité, SG de Tawassoul et Kadiata Malick Diallo, député de l’UFP.
Source: essirage
Ces propos sont de Dia Alassane, professeur à l’Université de Nouakchott et membres de la coordination du mouvement "TOUCHE PAS A MA NATIONALITE".
Il intervenait à la faveur d’un meeting organisé samedi 15 octobre 2011 à 17heures devant l’espace de la nouvelle maison des jeunes de Nouakchott.
Monsieur Dia, qui faisait un bilan des activités de son mouvement devant une foule nombreuse de jeunes et de personnalités de partis politiques soulignera que les temps ont changé et que leur mouvement n’est manipulé par personne.
«Les temps ont changé, nous venons de réaliser ce que personne n’a jamais réalisé dans ce pays. Nous avons fait des sit-in contre l’enrôlement, nous avons marché pacifiquement malgré les grenades des forces de police et de la garde, jusqu'à mort d’homme.» martèlera-t-il.
Parlant des autorités, Monsieur Dia dira : « notre combat est noble et nous allons continuer la lutte jusqu’à satisfaction de toute nos doléances qui se résument à l’enseignement de nos langues nationales, le partage de pouvoir, l’égalité des chances dans les recrutements et l’arrêt de l’expropriation de nos terres du walo au profit des bailleurs de fonds saoudiens. »
A propos de "TOUCHE PAS A MA NATIONALITÉ", il dira : « nous sommes un mouvement citoyen ouvert à tous. Notre combat n’est pas dirigé vers les maures mais plutôt contre le système d’état qui impose un racisme »
Quand au coordinateur du mouvement, Abdoul Birane Wane, il a salué le courage des militants qui ont fait volontairement le déplacement avant d’ajouter qu’ « il y’a des hommes prêts à tout pour la liberté et qu’on ne peut pas acheter». Par ailleurs, Abdoul Birane Wane a démenti devant le public, la rumeur soit disant que le mouvement à rencontre le président Mohamed Ould Abdel Aziz et qu’il a signé un protocole d’entente avec les autorités. Il a ajouté que le pouvoir en place cherche par tous les moyens à les diviser en diffusant des fausses informations partout. Monsieur Wane a présenté un tableau historique de la communauté négro mauritanienne depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, évoquant les drames de la déportation 89, le génocide des militaires de 91, la spoliation des terres de la vallée. « Nous avons le plein droit d’exiger le changement de la constitution, pour assurer l’équité » martèlera-t-il. Le coordinateur du mouvement, a souligné que tous les pouvoirs quels soit judiciaires ou législatives sont géré seulement par la communauté « arabo-berbère », au profit des autres. Monsieur Wane s’est engagé à mener la lutte avec les membres de la coordination jusqu’à la satisfaction de leurs doléances de revendicatifs. «Nous allons défendre nos terres, nos langues nationales, et nous exigeons un partage des pouvoirs.»
On notait aux côtés des activistes de TPMN des leaders politiques qui se sont montrés depuis le début de l’opération d’enrôlement controversée très soucieux des enjeux sociaux que cela recelait, notamment la présence de Bâ Mamadou Alassane, président du parti PLEJ, Abdellahi Diakité, SG de Tawassoul et Kadiata Malick Diallo, député de l’UFP.
Source: essirage