
Le journal palestinien à grand tirage "Al watan" s'en est donné à cœur joie, dans son édition d'hier, en se moquant du "courage" du "Haut Conseil de l'Etat" qui, pour toute contribution au soutien des Palestiniens broyés par la machine de guerre israélienne, a décidé de "rappeler son ambassadeur pour concertation"...! Et au journal de continuer: "Cette armée mauritanienne qui a mis fin à la démocratie dans une minable mascarade a terni la belle image que d'aucuns ont commencé à louer. Nous ne faisons pas partie de ceux qui se entretenaient ce genre d'illusions tellement nous savons qu'une démocratie qui sort des casernes finit toujours par y retourner. Telle fut une habitude des institutions militaires arabes qui se sont toujours dressées devant le choix des peuples quand les intérêts des généraux se sentent menacés. Ce fut le cas en Algérie en 1992..."
"Oui les officiers mauritaniens dont le seul souci du jour est d'acquérir une reconnaissance internationale pour leur misérable régime même au prix d'une profanations des valeurs le plus sacrées, ont décidé de rappeler leur ambassadeur de l'Entité sioniste pour concertation parce que la rupture des relation avec Israël ne serait pas encore opportune", poursuit le journal. "Tout cela pour contenir l'opposition. Pourquoi l'ambassadeur de Tel Aviv n'a pas été chassé du Pays de Chenguitti? Quand arrivera le temps de rompre ces relations?", se demande le journal.
Il est à rappeler que la carte des relations avec Israël est l'une des dernières entre les mains du Général limogé. Il semble l'exploiter sans retenue. C'est ainsi que la Junte encourage les démonstrations et attise les manifestations contre la présence de l'ambassadeur israélien à Nouakchott. Aux israéliens, elle peut faire état de la virulence des manifestations et des protestations de la rue mauritanienne exigeant la rupture de ces relations. En contre partie du maintien de ces relations tellement décriées, la Junte demandera le prix fort. Ce prix serait que les Israéliens plaident la cause du Putsch auprès de leurs alliés occidentaux et notamment auprès des américains.
Ainsi après le fiasco des « Journées du Général », le repositionnement du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et sa dénonciation de la « triche » et du caractère folklorique et inutile de cette mascarade, l’approche de la fin des délais accordés par les conventions internationales et par les partenaires de la Mauritanie, la Junte semble déboussolée. Aura-t-elle le courage de rompre des relations avec son encombrant allié ? La question reste posée.
Source: anbaa.info via FOR-MAURITANIA
"Oui les officiers mauritaniens dont le seul souci du jour est d'acquérir une reconnaissance internationale pour leur misérable régime même au prix d'une profanations des valeurs le plus sacrées, ont décidé de rappeler leur ambassadeur de l'Entité sioniste pour concertation parce que la rupture des relation avec Israël ne serait pas encore opportune", poursuit le journal. "Tout cela pour contenir l'opposition. Pourquoi l'ambassadeur de Tel Aviv n'a pas été chassé du Pays de Chenguitti? Quand arrivera le temps de rompre ces relations?", se demande le journal.
Il est à rappeler que la carte des relations avec Israël est l'une des dernières entre les mains du Général limogé. Il semble l'exploiter sans retenue. C'est ainsi que la Junte encourage les démonstrations et attise les manifestations contre la présence de l'ambassadeur israélien à Nouakchott. Aux israéliens, elle peut faire état de la virulence des manifestations et des protestations de la rue mauritanienne exigeant la rupture de ces relations. En contre partie du maintien de ces relations tellement décriées, la Junte demandera le prix fort. Ce prix serait que les Israéliens plaident la cause du Putsch auprès de leurs alliés occidentaux et notamment auprès des américains.
Ainsi après le fiasco des « Journées du Général », le repositionnement du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et sa dénonciation de la « triche » et du caractère folklorique et inutile de cette mascarade, l’approche de la fin des délais accordés par les conventions internationales et par les partenaires de la Mauritanie, la Junte semble déboussolée. Aura-t-elle le courage de rompre des relations avec son encombrant allié ? La question reste posée.
Source: anbaa.info via FOR-MAURITANIA