
C'était la grande mobilisation mercredi au Sénégal, où des pêcheurs ont inlassablement tenté de sauver une centaine de baleines qui ont échoué non loin de Dakar. Leurs efforts ont permis à la moitié des cétacés de rejoindre le large, mais une quarantaine de ces mammifères marins ont péri.
Les baleines, des globicéphales qui peuvent dépasser les quatre mètres de long, s'étaient échouées collectivement durant la nuit de mardi à mercredi à Yoff, une communauté de pêcheurs située dans la péninsule du Cap-Vert, point continental le plus occidental d'Afrique.
On ne connaît pas encore la raison de cette hécatombe, mais la surpêche et l'exploitation forcenée des ressources marines sont montrées du doigt.
Si l'échouage collectif est un phénomène qui continue d'intriguer les scientifiques, certains villageois sénégalais, superstitieux, lient toutefois cet événement au décès récent d'un chef musulman de la région.
Des spécialistes sénégalais rappellent qu'un autre échouage collectif de baleines s'était produit au même endroit, il y a une trentaine d'années. Des habitants qui avaient consommé la viande des cétacés morts étaient tombés malades.
Le professeur Kabore Alassi, de l'École vétérinaire de Dakar, explique que « logiquement, tout cadavre animal doit être détruit et ne doit pas être consommé », mais, précise-t-il, « vous connaissez le contexte africain. Tant que la zone [de l'échouage] n'est pas sécurisée, les gens sont tentés d'en tirer un petit morceau, certains pour leurs animaux comme les chiens et certains pour leur propre consommation ».
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Source: radio canada
(M)
Les baleines, des globicéphales qui peuvent dépasser les quatre mètres de long, s'étaient échouées collectivement durant la nuit de mardi à mercredi à Yoff, une communauté de pêcheurs située dans la péninsule du Cap-Vert, point continental le plus occidental d'Afrique.
On ne connaît pas encore la raison de cette hécatombe, mais la surpêche et l'exploitation forcenée des ressources marines sont montrées du doigt.
Si l'échouage collectif est un phénomène qui continue d'intriguer les scientifiques, certains villageois sénégalais, superstitieux, lient toutefois cet événement au décès récent d'un chef musulman de la région.
Des spécialistes sénégalais rappellent qu'un autre échouage collectif de baleines s'était produit au même endroit, il y a une trentaine d'années. Des habitants qui avaient consommé la viande des cétacés morts étaient tombés malades.
Le professeur Kabore Alassi, de l'École vétérinaire de Dakar, explique que « logiquement, tout cadavre animal doit être détruit et ne doit pas être consommé », mais, précise-t-il, « vous connaissez le contexte africain. Tant que la zone [de l'échouage] n'est pas sécurisée, les gens sont tentés d'en tirer un petit morceau, certains pour leurs animaux comme les chiens et certains pour leur propre consommation ».
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Source: radio canada
(M)