
Le communiqué rendu public vendredi par quatre candidats à l’élection présidentielle de samedi prochain en Mauritanie et qui a dénoncé la conduite de leur concurrent Mohamed Ould Abdelaziz est une « déclaration de défaite », a estimé ce dernier.
M. Abdelaziz a fait cette déclaration au cours d’une réunion avec le staff de sa campagne médiatique, vendredi soir à Nouakchott, selon le site web officiel de sa campagne.
Ahmed Ould Daddah, Messoud Ould Boulkheir, Ely Ould Mohamed Vall et Mohamed Jemil Ould Mansour ont accusé vendredi Abdelaziz d’outrepasser, « dans la lettre et dans l’esprit », l’accord de Dakar qui a mis fin à la crise née du coup d’Etat du 6 août dernier.
Ils l’ont aussi accusé d’utiliser les moyens de l’Etat dans sa campagne et de faire toujours référence aux coups d’Etat. Le candidat Abdelaziz a affirmé que l’avion militaire qu’il utilisait pour ses déplacements électoraux à l’intérieur du pays est affrété par sa campagne auprès de la Direction de l’aviation militaire, considérant ceci comme une « mesure naturelle » qui sert d’ailleurs les forces armées elles-mêmes.
Il a aussi révélé que le sérieux avec lequel a été organisée la campagne électorale précédente, préparatoire du scrutin du 6 juin, « visait à arracher la participation des opposants à cette élection, ce qui a été effectivement obtenu».
Nos adversaires, ayant découvert la ruse, se sont efforcés par tous les moyens à bloquer le processus, et c’est pourquoi nous avons décidé de couper l’herbe sous leurs pieds en acceptant leurs réclamations comme le changement de l’appellation du Haut conseil d’Etat et les autres doléances non prévues par l’accord de Dakar, a ajouté M. Abdelaziz.
Il a en outre affirmé n’avoir jamais nourri l’idée de l’arrivée au pouvoir, expliquant que son intervention avait pour « objectif de réparer les erreurs du passé ». Nous nous sentons « coupables d’avoir participé à taire ces erreurs ou à les glorifier ou à protéger leurs auteurs, chacun à partir de sa position, pendant les 20 dernières années », a reconnu le candidat.
source : Agence de Presse Africaine
M. Abdelaziz a fait cette déclaration au cours d’une réunion avec le staff de sa campagne médiatique, vendredi soir à Nouakchott, selon le site web officiel de sa campagne.
Ahmed Ould Daddah, Messoud Ould Boulkheir, Ely Ould Mohamed Vall et Mohamed Jemil Ould Mansour ont accusé vendredi Abdelaziz d’outrepasser, « dans la lettre et dans l’esprit », l’accord de Dakar qui a mis fin à la crise née du coup d’Etat du 6 août dernier.
Ils l’ont aussi accusé d’utiliser les moyens de l’Etat dans sa campagne et de faire toujours référence aux coups d’Etat. Le candidat Abdelaziz a affirmé que l’avion militaire qu’il utilisait pour ses déplacements électoraux à l’intérieur du pays est affrété par sa campagne auprès de la Direction de l’aviation militaire, considérant ceci comme une « mesure naturelle » qui sert d’ailleurs les forces armées elles-mêmes.
Il a aussi révélé que le sérieux avec lequel a été organisée la campagne électorale précédente, préparatoire du scrutin du 6 juin, « visait à arracher la participation des opposants à cette élection, ce qui a été effectivement obtenu».
Nos adversaires, ayant découvert la ruse, se sont efforcés par tous les moyens à bloquer le processus, et c’est pourquoi nous avons décidé de couper l’herbe sous leurs pieds en acceptant leurs réclamations comme le changement de l’appellation du Haut conseil d’Etat et les autres doléances non prévues par l’accord de Dakar, a ajouté M. Abdelaziz.
Il a en outre affirmé n’avoir jamais nourri l’idée de l’arrivée au pouvoir, expliquant que son intervention avait pour « objectif de réparer les erreurs du passé ». Nous nous sentons « coupables d’avoir participé à taire ces erreurs ou à les glorifier ou à protéger leurs auteurs, chacun à partir de sa position, pendant les 20 dernières années », a reconnu le candidat.
source : Agence de Presse Africaine