La Mauritanie reste engluée dans les violations des droits humains. C’est le verdict du département d’État américain dans son rapport 2024 sur la situation des droits humains en Mauritanie qui n’a connu « aucun progrès significatif » l’an dernier, affirme le département d’État américain . Washington dénonce des violations persistantes – meurtres en détention, arrestations arbitraires, torture, restrictions à la liberté d’expression – et un climat d’impunité généralisée. … Malgré quelques réformes, rien ne change en profondeur, selon le texte qui cite la mort de quatre détenus à Kaédi en juillet, sans enquête ouverte, et rappelle la condamnation à perpétuité de quatre policiers pour le meurtre de l’activiste Souvi Ould Cheibani en 2023, tout en soulignant l’acquittement d’autres accusés.
Le rapport fustige aussi la répression des voix critiques via les lois sur « l’atteinte aux symboles nationaux » et les restrictions aux droits syndicaux, dans un contexte de chômage élevé, de sous-traitance massive et de faible participation des femmes au marché formel du travail.
Presse muselée – Journalistes et militants subissent pressions et menaces, souvent réduits à l’autocensure. Des arrestations sont signalées après des publications critiques sur les réseaux sociaux. Les manifestations pacifiques, elles, sont entravées par des obstacles administratifs et parfois dispersées par la force.
Violences impunies – Le rapport documente des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des conditions carcérales déplorables. Les enquêtes, quand elles existent, sont jugées insuffisantes.
Esclavage et discriminations – Les pratiques d’esclavage hérité persistent, touchant surtout les Haratines. Les discriminations contre ces communautés et d’autres minorités restent systémiques, dans l’éducation comme dans l’emploi.
Travail forcé et traite humaine – La Mauritanie est à la fois pays d’origine et de destination pour la traite des êtres humains. Le travail forcé reste répandu, notamment dans l’informel, où la loi du travail est quasi inapplicable.
Un appel aux réformes – Washington prévient : seules des réformes structurelles et une volonté politique réelle pourront inverser la tendance. Pour l’heure, la corruption, l’impunité et les blocages institutionnels freinent tout progrès.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Le rapport fustige aussi la répression des voix critiques via les lois sur « l’atteinte aux symboles nationaux » et les restrictions aux droits syndicaux, dans un contexte de chômage élevé, de sous-traitance massive et de faible participation des femmes au marché formel du travail.
Presse muselée – Journalistes et militants subissent pressions et menaces, souvent réduits à l’autocensure. Des arrestations sont signalées après des publications critiques sur les réseaux sociaux. Les manifestations pacifiques, elles, sont entravées par des obstacles administratifs et parfois dispersées par la force.
Violences impunies – Le rapport documente des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des conditions carcérales déplorables. Les enquêtes, quand elles existent, sont jugées insuffisantes.
Esclavage et discriminations – Les pratiques d’esclavage hérité persistent, touchant surtout les Haratines. Les discriminations contre ces communautés et d’autres minorités restent systémiques, dans l’éducation comme dans l’emploi.
Travail forcé et traite humaine – La Mauritanie est à la fois pays d’origine et de destination pour la traite des êtres humains. Le travail forcé reste répandu, notamment dans l’informel, où la loi du travail est quasi inapplicable.
Un appel aux réformes – Washington prévient : seules des réformes structurelles et une volonté politique réelle pourront inverser la tendance. Pour l’heure, la corruption, l’impunité et les blocages institutionnels freinent tout progrès.
Source : Le Calame (Mauritanie)