
Dans un salmigondis de propos confus, notre démocrate Abdoulaye Cire BA, par ailleurs, une des têtes pensantes de la valse paradigmatique maladive de l’UFP, s’est évertué à démontrer, sans convaincre, l’opportunisme de l’AJD/MR depuis le coup d’état du 6 août 2008.
De toute évidence, n’étant pas un expert de la Mauritanie encore moins le seul acteur politique digne du nom, Abdoulaye Cire BA, s’est noyé, grâce à la pesanteur et à cause d’un manque de rigueur scientifique, dans une démonstration qui est à des frontières lointaines de la vérité politique.
Abdoulaye Cire, pourtant brillant, à opter pour l’effet de tribune et de mode qui caractérise très souvent nos politiciens qui, toute leur vie durant, ont favorisé la politique politicienne devenue l’alpha et l’oméga de leurs préoccupations. L’UFP, dans sa valse, en constitue l’exemple d’école pour les mauritaniens. Il est donc subséquemment impossible, pour des mauritaniens de ma génération, d’accepter un discours où l’AJD/MR est accusée d’opportunisme politique.
Il est plutôt correcte de dire que c'est la preuve de la «haine organique» d’une génération de politiciens qui, dans le silence de leurs salons, ne finit de pleurnicher de leur faillite et qui scandaleusement se réclame d’une nébuleuse opposition… qui, de tout temps, n’aura réussi (si elle a réussi) qu’a défendre une démocratie essentialiste visant à se taper des maires, des députés et des sénateurs par ci et par là.
Cette génération de « marxiste lénifié » dont Abdoulaye Cire représente un prototype, se reproche quelque chose ; Elle a longtemps cherché à disséminer un discours politique incompatible avec les exigences d’une cohabitation nationale. Elle accompagnera toujours Taya dans un dialogue consensuel et processuel sorti de l'imagination impopulaire de ses strateges. Elle essaie de manipuler le FNDD. Toujours accrochée à un discours politique dépassé et donc caduque, cette génération se cherche et peine à formaliser une théorie politique acceptable.
Or, la politique c’est un paquet d’idées, c’est une démarche innovante pour bâtir un nouveau mode de vie sociale qui doit puiser toute sa pertinence de la société elle-même. A n’en point douter, c’est cette absence de vision politique ajoutée à la valse maladive des paradigmes qui se sont transposées dans le champ politique avec le score présidentiel qui a sanctionné le bilan de l’UFP après plus d’une décennie d’existence. Il est triste de voir que des stratèges aussi bien formés ne puissent comprendre que, le COMMENT FAIRE, est la question la plus fondamentale et la plus cruciale qui devrait le plus attisée nos contradictions que les querelles puériles.
En effet, les crises cycliques illustrées ces dernières années par des coups d’états et des violations irréfragables des droits devraient ouvrir des débats et des réflexions nouvelles pour résoudre les problèmes d’état et de cohabitation entres nos communautés nationales. Cela voudrait dire qu’il est obligatoire d’être pragmatique et avoir davantage de prise sur la réalité politique. C’est alors, en ce moment précis, que l’analyse des problèmes et la réflexion sur les solutions deviennent des impératifs. C’est là que nos intellectuels et nos politiciens sont attendus.
Sur ce terrain précis, nos marxistes ont lamentablement ratés le cocher et ce malgré leur bagage académique et leurs carnets d’adresses. En Mauritanie, la Cohabitation a été négligée ; Elle a été ignorée par l’élite gouvernante mais aussi et surtout par une opposition qui, à force de tricher, a perdu toute sa crédibilité. Cette question est fondamentale et centrale.
Elle englobe la démocratie en tant que concept, mais elle intègre aussi et surtout les préalables : le règlement des injustices basées sur la race et les origines sociales, la résolution des injustices liées à la répartition des pouvoirs politiques et des richesses, le règlement du passif humanitaire, la question liée aux mass-médias publics, la question des relations internationales où nos états reçoivent des leçons d’organismes peu démocratiques a l’image des partis politiques qui adorent donner des leçons aux autres partis politiques et d’autres organisations ou le dressage et le crétinisme politique ont supplanté l’éducation politique.
Dans ce contexte Oh combien difficile, nous avons opte ne pas perdre nos esprits et nous avons donné, volontiers et consciemment, la place à un certain Ibrahima Moktar SARR et à un parti l’AJD/MR dont le projet de société est national.
Ibrahima Mokhtar SARR, en homme politique éclairé et avisé ne s’est pas trompé d’objectifs ni de sujets politiques. Ni avant le coup d’état, encore moins pendant la transition de Ould VALL (un Homme magnifié par Cire) ou durant le magistère du fameux président-commis fabriqué, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Lorsque Ibrahima Mokhtar SARR et ses amis créent le Mouvement pour la réconciliation à Nouakchott, et plus tard l’AJD/MR, avec l’onction et l’imagination des anciens de l’AJD et des FLAM/Rénovation, leur seul objectif, était d’introduire, dans la théorie et dans la pratique politiques, des thèmes politiques et des idées jusque là malmenées par toute la classe politique qui, en lieu et place, privilégiera l’accès au pouvoir et aux richesses par tous les moyens.
L’UFP excellera, sans commune mesure, dans ce jeu politique banalisant les problèmes sociopolitiques de fond ayant depuis longtemps mis notre pays dans une situation de crise cyclique et dont le coup d’état du 6 août 2008 n’en constitue qu’un épiphénomène. Cet épiphénomène dont Abdoulaye Cire BA se sert pour lancer des missiles (à tres faible portée) à notre parti et à son leader, ne correspond, contrairement à ce qu’il pense, qu’à un élément de trop qui a provoqué notre enlisement déjà prédit par Ibrahima Moktar SARR (lire la Transition en Dérive).
En effet, la crise politique était hautement négative et ce, bien avant l’arrivée du « général limogé » au pouvoir. Elle était déjà négative et mature lorsque l’UFP décida d’aller (sans conditions) à la mangeoire refusant de tempérer. Ici, l’entrée et la sortie de l’UFP du gouvernement à une vitesse de l’éclair, renforcera la frustration des Hommes politiques avisés de la taille d’Ibrahima Mokhtar SARR qui avait l’esprit braqué sur des thèmes de fond;
Ce dernier demandait déjà au président fabriqué d’accepter une révision constitutionnelle et/ou des garanties constitutionelles pour ne pas différer, ad vitam aeternam, les contentieux qui minent l’unité nationale. L’UFP, elle, dans un prophétisme déconcertant et avec une allure orgueilleuse optera pour aller au gouvernement sans aucune condition préalable. Hélas !
Aujourd’hui, le combat pour la cohabitation et l’unité nationale, n’est pas atteint et il est hors de question qu’Ibrahima SARR aille à la retraite. Ibrahima SARR ne baissera les bras ni ne rendra le tablier parce que sa mission n’est même pas entamée. Il doit prendre langue avec toute autorité politique pour donner corps à l’idéal politique que lui et son parti se fixent. Ibrahima n’a pas de palace, il n’a pas de gardes de corps encore moins un compte bourré d’argent contrairement aux nombreux démocrates du FNDD.
Mais il émerge grâce à Dieu et grâce au discours politique qu’il véhicule et grâce aux convictions et idées nobles qui structurent l’idéal politique de ceux qui l’ont porte à la tête du parti. L’AJD/MR est en phase avec la question nationale et en phase avec la réalité de notre vécu politique, économique, sociale et culturel.
L’AJD/MR, contrairement à l’UFP, a mis au centre de ses préoccupations l’unité nationale et la cohabitation entre nos composantes. Ce thème, cher à l’AJD/MR, porte en lui-même beaucoup d’implications aussi bien dans les domaines de l’Education, de la Culture, de l’Economie, de la gestion de nos ressources naturelles et humaines que dans le domaine de la justice et du droit etc.
Cette vision profonde a été déjà réaffirmée bien avant la chute du « démocrate » Sidi Ould Cheikh. Elle a été exposée et expliquée pendant les fameuses journées sur les EGD du général.
Adama NGAIDE.
New-York. USA
De toute évidence, n’étant pas un expert de la Mauritanie encore moins le seul acteur politique digne du nom, Abdoulaye Cire BA, s’est noyé, grâce à la pesanteur et à cause d’un manque de rigueur scientifique, dans une démonstration qui est à des frontières lointaines de la vérité politique.
Abdoulaye Cire, pourtant brillant, à opter pour l’effet de tribune et de mode qui caractérise très souvent nos politiciens qui, toute leur vie durant, ont favorisé la politique politicienne devenue l’alpha et l’oméga de leurs préoccupations. L’UFP, dans sa valse, en constitue l’exemple d’école pour les mauritaniens. Il est donc subséquemment impossible, pour des mauritaniens de ma génération, d’accepter un discours où l’AJD/MR est accusée d’opportunisme politique.
Il est plutôt correcte de dire que c'est la preuve de la «haine organique» d’une génération de politiciens qui, dans le silence de leurs salons, ne finit de pleurnicher de leur faillite et qui scandaleusement se réclame d’une nébuleuse opposition… qui, de tout temps, n’aura réussi (si elle a réussi) qu’a défendre une démocratie essentialiste visant à se taper des maires, des députés et des sénateurs par ci et par là.
Cette génération de « marxiste lénifié » dont Abdoulaye Cire représente un prototype, se reproche quelque chose ; Elle a longtemps cherché à disséminer un discours politique incompatible avec les exigences d’une cohabitation nationale. Elle accompagnera toujours Taya dans un dialogue consensuel et processuel sorti de l'imagination impopulaire de ses strateges. Elle essaie de manipuler le FNDD. Toujours accrochée à un discours politique dépassé et donc caduque, cette génération se cherche et peine à formaliser une théorie politique acceptable.
Or, la politique c’est un paquet d’idées, c’est une démarche innovante pour bâtir un nouveau mode de vie sociale qui doit puiser toute sa pertinence de la société elle-même. A n’en point douter, c’est cette absence de vision politique ajoutée à la valse maladive des paradigmes qui se sont transposées dans le champ politique avec le score présidentiel qui a sanctionné le bilan de l’UFP après plus d’une décennie d’existence. Il est triste de voir que des stratèges aussi bien formés ne puissent comprendre que, le COMMENT FAIRE, est la question la plus fondamentale et la plus cruciale qui devrait le plus attisée nos contradictions que les querelles puériles.
En effet, les crises cycliques illustrées ces dernières années par des coups d’états et des violations irréfragables des droits devraient ouvrir des débats et des réflexions nouvelles pour résoudre les problèmes d’état et de cohabitation entres nos communautés nationales. Cela voudrait dire qu’il est obligatoire d’être pragmatique et avoir davantage de prise sur la réalité politique. C’est alors, en ce moment précis, que l’analyse des problèmes et la réflexion sur les solutions deviennent des impératifs. C’est là que nos intellectuels et nos politiciens sont attendus.
Sur ce terrain précis, nos marxistes ont lamentablement ratés le cocher et ce malgré leur bagage académique et leurs carnets d’adresses. En Mauritanie, la Cohabitation a été négligée ; Elle a été ignorée par l’élite gouvernante mais aussi et surtout par une opposition qui, à force de tricher, a perdu toute sa crédibilité. Cette question est fondamentale et centrale.
Elle englobe la démocratie en tant que concept, mais elle intègre aussi et surtout les préalables : le règlement des injustices basées sur la race et les origines sociales, la résolution des injustices liées à la répartition des pouvoirs politiques et des richesses, le règlement du passif humanitaire, la question liée aux mass-médias publics, la question des relations internationales où nos états reçoivent des leçons d’organismes peu démocratiques a l’image des partis politiques qui adorent donner des leçons aux autres partis politiques et d’autres organisations ou le dressage et le crétinisme politique ont supplanté l’éducation politique.
Dans ce contexte Oh combien difficile, nous avons opte ne pas perdre nos esprits et nous avons donné, volontiers et consciemment, la place à un certain Ibrahima Moktar SARR et à un parti l’AJD/MR dont le projet de société est national.
Ibrahima Mokhtar SARR, en homme politique éclairé et avisé ne s’est pas trompé d’objectifs ni de sujets politiques. Ni avant le coup d’état, encore moins pendant la transition de Ould VALL (un Homme magnifié par Cire) ou durant le magistère du fameux président-commis fabriqué, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Lorsque Ibrahima Mokhtar SARR et ses amis créent le Mouvement pour la réconciliation à Nouakchott, et plus tard l’AJD/MR, avec l’onction et l’imagination des anciens de l’AJD et des FLAM/Rénovation, leur seul objectif, était d’introduire, dans la théorie et dans la pratique politiques, des thèmes politiques et des idées jusque là malmenées par toute la classe politique qui, en lieu et place, privilégiera l’accès au pouvoir et aux richesses par tous les moyens.
L’UFP excellera, sans commune mesure, dans ce jeu politique banalisant les problèmes sociopolitiques de fond ayant depuis longtemps mis notre pays dans une situation de crise cyclique et dont le coup d’état du 6 août 2008 n’en constitue qu’un épiphénomène. Cet épiphénomène dont Abdoulaye Cire BA se sert pour lancer des missiles (à tres faible portée) à notre parti et à son leader, ne correspond, contrairement à ce qu’il pense, qu’à un élément de trop qui a provoqué notre enlisement déjà prédit par Ibrahima Moktar SARR (lire la Transition en Dérive).
En effet, la crise politique était hautement négative et ce, bien avant l’arrivée du « général limogé » au pouvoir. Elle était déjà négative et mature lorsque l’UFP décida d’aller (sans conditions) à la mangeoire refusant de tempérer. Ici, l’entrée et la sortie de l’UFP du gouvernement à une vitesse de l’éclair, renforcera la frustration des Hommes politiques avisés de la taille d’Ibrahima Mokhtar SARR qui avait l’esprit braqué sur des thèmes de fond;
Ce dernier demandait déjà au président fabriqué d’accepter une révision constitutionnelle et/ou des garanties constitutionelles pour ne pas différer, ad vitam aeternam, les contentieux qui minent l’unité nationale. L’UFP, elle, dans un prophétisme déconcertant et avec une allure orgueilleuse optera pour aller au gouvernement sans aucune condition préalable. Hélas !
Aujourd’hui, le combat pour la cohabitation et l’unité nationale, n’est pas atteint et il est hors de question qu’Ibrahima SARR aille à la retraite. Ibrahima SARR ne baissera les bras ni ne rendra le tablier parce que sa mission n’est même pas entamée. Il doit prendre langue avec toute autorité politique pour donner corps à l’idéal politique que lui et son parti se fixent. Ibrahima n’a pas de palace, il n’a pas de gardes de corps encore moins un compte bourré d’argent contrairement aux nombreux démocrates du FNDD.
Mais il émerge grâce à Dieu et grâce au discours politique qu’il véhicule et grâce aux convictions et idées nobles qui structurent l’idéal politique de ceux qui l’ont porte à la tête du parti. L’AJD/MR est en phase avec la question nationale et en phase avec la réalité de notre vécu politique, économique, sociale et culturel.
L’AJD/MR, contrairement à l’UFP, a mis au centre de ses préoccupations l’unité nationale et la cohabitation entre nos composantes. Ce thème, cher à l’AJD/MR, porte en lui-même beaucoup d’implications aussi bien dans les domaines de l’Education, de la Culture, de l’Economie, de la gestion de nos ressources naturelles et humaines que dans le domaine de la justice et du droit etc.
Cette vision profonde a été déjà réaffirmée bien avant la chute du « démocrate » Sidi Ould Cheikh. Elle a été exposée et expliquée pendant les fameuses journées sur les EGD du général.
Adama NGAIDE.
New-York. USA