
A l'attention du Rassemblement des Forces Démocratiques
( RFD, Parti de l’opposition en Mauritanie)
S/c de son Président Monsieur Ahmed ould Daddah
Il y a une année que sidi ould cheikh Abdellahi est aux commandes de la République Islamique de Mauritanie. Entre les promesses tenues lors de sa campagne électorale et les actes qu’il pose depuis plus de douze mois, je vois sa fidélité à la parole donnée bien Que je sois jusque-là membre et Président de la Section RFD en Belgique. Certes, le chantier de Sidi est vaste et son quinquennat ne fait que commencer. Au lendemain de la démission du gouvernement de Zeine ould Zeidane, beaucoup sont ceux qui s’attendaient à l’entrée du RFD au futur gouvernement pour apporter sa contribution aux problèmes de l’heure. Avec son nombre à l’assemblée nationale, le RFD pouvait se retrouver avec cinq ou six ministres.
Ce visa pour le gouvernement allait faciliter son regard dans le fonctionnement de l’administration et se mettre au service du peuple. C’est dans l’implication aux affaires qu’un parti ou un leader pourrait répondre aux attentes de la population et ce, par la matérialisation de ses actes. Et non en restant dehors éternellement. L’heure n’est plus à la radicalisation. Il est très tôt de s’opposer au Président Sidi. Sauf s’il faut s’opposer pour s’opposer. L’opposition doit au contraire trouver une formule plus apaisée tant que Sidi est ouvert au dialogue et à la collaboration. Dire Non à l’entrée au gouvernement voudrait à mon sens dire Non à l’assistance au peuple en danger (vie chère, chômage, problème de l’école mauritanienne, santé, l’insécurité, la pauvreté).
Par ailleurs, je regrette en mon nom personnel que la section RFD de Belgique ne soit pas consulté ni associé à la décision d’entrée ou non au gouvernement actuel. Sans apporter de jugement au choix du parti, j’attire l’attention de ses membres de la déconsidération manifestée quant à son influence sur la vie du parti tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Par conséquent et vu ce qui précède, je présente ma démission au RFD.
Ceci dit, je souhaite bonne continuation à ce parti lequel j’ai appartenu depuis l’instauration du multipartisme en Mauritanie jusqu’au terme de la rédaction de cette lettre de démission (mon adhésion remonte au 12 janvier 1992 au temps de l’UFD, soit 16 ans, 4 mois, 2 semaines, 1 jour).
Après seize ans de fidélité à l’opposition démocratique mais souhaitant faire mieux pour le peuple mauritanien, je me rallie au programme du Président Sidi Cheikh Abdellahi et j’adhère au PNDD.
Abou SARR
Bruxelles
Le 16 mai 2008
(M)
( RFD, Parti de l’opposition en Mauritanie)
S/c de son Président Monsieur Ahmed ould Daddah
Il y a une année que sidi ould cheikh Abdellahi est aux commandes de la République Islamique de Mauritanie. Entre les promesses tenues lors de sa campagne électorale et les actes qu’il pose depuis plus de douze mois, je vois sa fidélité à la parole donnée bien Que je sois jusque-là membre et Président de la Section RFD en Belgique. Certes, le chantier de Sidi est vaste et son quinquennat ne fait que commencer. Au lendemain de la démission du gouvernement de Zeine ould Zeidane, beaucoup sont ceux qui s’attendaient à l’entrée du RFD au futur gouvernement pour apporter sa contribution aux problèmes de l’heure. Avec son nombre à l’assemblée nationale, le RFD pouvait se retrouver avec cinq ou six ministres.
Ce visa pour le gouvernement allait faciliter son regard dans le fonctionnement de l’administration et se mettre au service du peuple. C’est dans l’implication aux affaires qu’un parti ou un leader pourrait répondre aux attentes de la population et ce, par la matérialisation de ses actes. Et non en restant dehors éternellement. L’heure n’est plus à la radicalisation. Il est très tôt de s’opposer au Président Sidi. Sauf s’il faut s’opposer pour s’opposer. L’opposition doit au contraire trouver une formule plus apaisée tant que Sidi est ouvert au dialogue et à la collaboration. Dire Non à l’entrée au gouvernement voudrait à mon sens dire Non à l’assistance au peuple en danger (vie chère, chômage, problème de l’école mauritanienne, santé, l’insécurité, la pauvreté).
Par ailleurs, je regrette en mon nom personnel que la section RFD de Belgique ne soit pas consulté ni associé à la décision d’entrée ou non au gouvernement actuel. Sans apporter de jugement au choix du parti, j’attire l’attention de ses membres de la déconsidération manifestée quant à son influence sur la vie du parti tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Par conséquent et vu ce qui précède, je présente ma démission au RFD.
Ceci dit, je souhaite bonne continuation à ce parti lequel j’ai appartenu depuis l’instauration du multipartisme en Mauritanie jusqu’au terme de la rédaction de cette lettre de démission (mon adhésion remonte au 12 janvier 1992 au temps de l’UFD, soit 16 ans, 4 mois, 2 semaines, 1 jour).
Après seize ans de fidélité à l’opposition démocratique mais souhaitant faire mieux pour le peuple mauritanien, je me rallie au programme du Président Sidi Cheikh Abdellahi et j’adhère au PNDD.
Abou SARR
Bruxelles
Le 16 mai 2008
(M)