Al-Qaïda s’est fortement implanté en Afrique ces dernières années, pour déstabiliser ce continent et échapper à la traque américaine.
Même si les autorités nigérianes ont joué la surprise, le fait que l’un de leurs jeunes ressortissants soit impliqué dans une tentative d’attentat prouve bel et bien que ce pays est confronté à une poussée du fondamentalisme musulman.
L’adoption de la charia dans plusieurs États de cette vaste fédération était un premier signe. L’an passé, l’armée avait donné l’assaut contre un bastion fondamentaliste. Les combats contre les « talibans » nigérians avaient fait 600 morts. Même si ce groupe n’appartenait officiellement pas à Al-Qaïda, ses thèses rejoignaient celles de Ben Laden et de ses séides.
En revanche, Al-Qaïda au Maghreb revendique bel et bien son appartenance aux réseaux de Ben Laden, et ce depuis plusieurs années. Ce groupe terroriste opère principalement en Algérie, mais aussi au sein même du Sahara. Il est à l’origine de plusieurs prises d’otages ces derniers temps au nord du Mali ou en Mauritanie, qui ont été revendiquées par les terroristes de ce réseau. Al-Qaïda était aussi à l’origine de la mort de quatre touristes français, abattus en Mauritanie le 27 décembre 2007.
Le Mali comme l’Algérie ont obtenu des aides américaines pour s’opposer aux commandos fondamentalistes, mais ceux-ci sont très mobiles et profitent aussi de complicités.
Le téléphone algérien
Le journal algérien Liberté rappelait hier comment les terroristes avaient pu utiliser des lignes téléphoniques d’Algérie Télécom. Le journal s’en prenait d’ailleurs à la « permissivité » de l’État algérien à l’égard des islamistes, qui ont réussi, pour beaucoup, à se faire une place dans la société tout en continuant à harceler les démocrates ou à menacer les femmes opposées à l’obscurantisme professé dans les universités, voire dans certaines entreprises. Le président Bouteflika a joué la carte de la « réconciliation nationale » et continue de le faire pour assurer son pouvoir.
Al-Qaïda bénéficie enfin de bases arrières en Somalie, où la guerre civile est propice à ses thèses comme à sa tranquillité vis-à-vis de l’extérieur. Le Soudan voisin a, lui aussi, des sympathies pour le mouvement de Ben Laden, qui a d’ailleurs vécu dans ce pays avant de se transporter en Afghanistan.
Source: lalsace
Même si les autorités nigérianes ont joué la surprise, le fait que l’un de leurs jeunes ressortissants soit impliqué dans une tentative d’attentat prouve bel et bien que ce pays est confronté à une poussée du fondamentalisme musulman.
L’adoption de la charia dans plusieurs États de cette vaste fédération était un premier signe. L’an passé, l’armée avait donné l’assaut contre un bastion fondamentaliste. Les combats contre les « talibans » nigérians avaient fait 600 morts. Même si ce groupe n’appartenait officiellement pas à Al-Qaïda, ses thèses rejoignaient celles de Ben Laden et de ses séides.
En revanche, Al-Qaïda au Maghreb revendique bel et bien son appartenance aux réseaux de Ben Laden, et ce depuis plusieurs années. Ce groupe terroriste opère principalement en Algérie, mais aussi au sein même du Sahara. Il est à l’origine de plusieurs prises d’otages ces derniers temps au nord du Mali ou en Mauritanie, qui ont été revendiquées par les terroristes de ce réseau. Al-Qaïda était aussi à l’origine de la mort de quatre touristes français, abattus en Mauritanie le 27 décembre 2007.
Le Mali comme l’Algérie ont obtenu des aides américaines pour s’opposer aux commandos fondamentalistes, mais ceux-ci sont très mobiles et profitent aussi de complicités.
Le téléphone algérien
Le journal algérien Liberté rappelait hier comment les terroristes avaient pu utiliser des lignes téléphoniques d’Algérie Télécom. Le journal s’en prenait d’ailleurs à la « permissivité » de l’État algérien à l’égard des islamistes, qui ont réussi, pour beaucoup, à se faire une place dans la société tout en continuant à harceler les démocrates ou à menacer les femmes opposées à l’obscurantisme professé dans les universités, voire dans certaines entreprises. Le président Bouteflika a joué la carte de la « réconciliation nationale » et continue de le faire pour assurer son pouvoir.
Al-Qaïda bénéficie enfin de bases arrières en Somalie, où la guerre civile est propice à ses thèses comme à sa tranquillité vis-à-vis de l’extérieur. Le Soudan voisin a, lui aussi, des sympathies pour le mouvement de Ben Laden, qui a d’ailleurs vécu dans ce pays avant de se transporter en Afghanistan.
Source: lalsace