
Le leader du Rassemblement des forces démocratiques (Rfd), Ahmed Ould Daddah vient d’être investi par son parti, à l’issue d’un congrès extraordinaire pour la candidature à la prochaine élection présidentielle du 18 juillet 2009. Ainsi, après la candidature de l’ex-chef du Cmjd, Ely Mohamed Vall, c’est au tour de l’éternel rival du président Taya de s’adjoindre pour la énième fois dans la lutte pour la chaise présidentielle, quelques jours après la signature de l’’accord cadre’, signé à Nouakchott entre les différentes protagonistes.
En vue de réussir le pari de la prochaine élection présidentielle, le congrès du Rfd a donné mandat au président Ahmed Daddah afin de se concerter avec le Front national pour la défense de la démocratie et l’ensemble des forces nationales qui prônent le changement. Lors de son allocution d’investiture, le président Ahmed Ould Daddah a remercié les congressistes pour leur confiance et leur a promis de continuer le combat pour l’avènement d’une Mauritanie unie, démocratique et prospère. Il a également lancé un appel à tous ceux qui se sont éloignés du Parti - pour une raison ou une autre - en vue de regagner leurs places en son sein, en toute dignité et avec les honneurs qui leur sont dus.
Un appel du leader du Rfd Ahmed Daddah en direction de ses anciens coéquipiers qui ont formé depuis la suspension de Khb, l’aile du Rfd qui était favorable aux élections du 06/06 2009. Pourtant dans un communiqué en date du samedi 06 juin 2009, la tendance favorable aux élections exprimait sa surprise d’apprendre que le Conseil national et le bureau exécutif du Rassemblement des forces démocratiques soient convoqués pour la tenue d’un congrès extraordinaire du parti.
Ces partisans se sont sentis snobés par Ahmed Daddah pour le congrès extraordinaire, car ‘cette convocation n’était adressée explicitement qu’à certains membres ; alors que d’autres et pas des moindres étaient délibérément ignorés’, regrettent-ils. Fustigeant cette attitude qu’ils avaient qualifiée de ‘partisane et partiale’, ils avaient considéré comme ‘nulle et non avenue toute décision prise de façon illégale, notamment celle contraire aux dispositions statutaires et réglementaires du parti et relatives à l’investiture d’un candidat aux élections présidentielles et à la tenue du congrès d’investiture’.
Avec les propos du leader du Rfd Ahmed Daddah, tout laisse à croire que leurs chemins vont se croiser à nouveau pour fumer le calumet de la paix et enfin s’engager ensemble dans cette course à la présidence qu’ils ont entamée ensemble depuis 20 ans. Même si, pour nombre d’observateurs, cette guerre des cadres du Rfd risque de perdurer encore à l’approche des prochaines élections du 18 juillet 2009. Car, les partisans de Khb, dans leur communiqué, ont réaffirmé avec force que ‘si la gestion personnelle et opaque des affaires du parti devrait perdurer, ils tireront toutes les conséquences juridiques et politiques pouvant en découler’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad
En vue de réussir le pari de la prochaine élection présidentielle, le congrès du Rfd a donné mandat au président Ahmed Daddah afin de se concerter avec le Front national pour la défense de la démocratie et l’ensemble des forces nationales qui prônent le changement. Lors de son allocution d’investiture, le président Ahmed Ould Daddah a remercié les congressistes pour leur confiance et leur a promis de continuer le combat pour l’avènement d’une Mauritanie unie, démocratique et prospère. Il a également lancé un appel à tous ceux qui se sont éloignés du Parti - pour une raison ou une autre - en vue de regagner leurs places en son sein, en toute dignité et avec les honneurs qui leur sont dus.
Un appel du leader du Rfd Ahmed Daddah en direction de ses anciens coéquipiers qui ont formé depuis la suspension de Khb, l’aile du Rfd qui était favorable aux élections du 06/06 2009. Pourtant dans un communiqué en date du samedi 06 juin 2009, la tendance favorable aux élections exprimait sa surprise d’apprendre que le Conseil national et le bureau exécutif du Rassemblement des forces démocratiques soient convoqués pour la tenue d’un congrès extraordinaire du parti.
Ces partisans se sont sentis snobés par Ahmed Daddah pour le congrès extraordinaire, car ‘cette convocation n’était adressée explicitement qu’à certains membres ; alors que d’autres et pas des moindres étaient délibérément ignorés’, regrettent-ils. Fustigeant cette attitude qu’ils avaient qualifiée de ‘partisane et partiale’, ils avaient considéré comme ‘nulle et non avenue toute décision prise de façon illégale, notamment celle contraire aux dispositions statutaires et réglementaires du parti et relatives à l’investiture d’un candidat aux élections présidentielles et à la tenue du congrès d’investiture’.
Avec les propos du leader du Rfd Ahmed Daddah, tout laisse à croire que leurs chemins vont se croiser à nouveau pour fumer le calumet de la paix et enfin s’engager ensemble dans cette course à la présidence qu’ils ont entamée ensemble depuis 20 ans. Même si, pour nombre d’observateurs, cette guerre des cadres du Rfd risque de perdurer encore à l’approche des prochaines élections du 18 juillet 2009. Car, les partisans de Khb, dans leur communiqué, ont réaffirmé avec force que ‘si la gestion personnelle et opaque des affaires du parti devrait perdurer, ils tireront toutes les conséquences juridiques et politiques pouvant en découler’.
Mame Seydou DIOP
Source: walfad