
Photo, manif du 23 avril 2011 à Paris
Le gouvernement mauritanien a décidé d’arrêter unilatéralement le programme de retour volontaire des réfugiés mauritaniens au Sénégal depuis le début de l’année 2011.
La communauté de réfugiés mauritaniens a organisé de fortes manifestations de protestations aussi bien dans la vallée du fleuve Sénégal qu’à Dakar en face des locaux du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
La réunion de crise entre les autorités du HCR et la Coordination des réfugiés fait sortir ce qui suit :
1) le comportement chevaleresque et inadmissible du gouvernement mauritanien à l’égard des parties de l’accord tripartite.
En effet, le HCR confirme qu’il n’a pas été saisi officiellement de cette décision
2) le HCR reconnaît :
- l’existence de 8000 candidats au retour volontaire injustement bloqué au Sénégal par la partie Mauritanienne.
- La situation dramatique de plus de 10 000 réfugiés mauritaniens au Mali totalement ignorés par les autorités mauritaniennes
- La présence de milliers de réfugiés mauritaniens encore au Sénégal et hostiles au programme de retour volontaire en cour.
Dans ce cadre, la Coordination exige du HCR :
D’une part de prendre toutes les mesures idoines pour faire respecter dans la dignité le retour de nos compatriotes enregistrés dans ce sens depuis 2007.
D’autre part de délivrer urgemment à ceux qui veulent rester au Sénégal des papiers d’identité de réfugié conforment aux conventions et protocoles internationaux.
En effet voilà plus de 6 ans que les réfugiés mauritaniens au Sénégal sont en liberté provisoire car sans document d’identification valable.
Aussi comme solutions durables à leur situation précaire, une requête d’accélération des procédures de réinstallations a été adressée au H.C.R
La coordination constate une fois de plus l’absence de réactions fortes et appropriées de l’Etat du Sénégal et du HCR devant les dérives et provocations de la partie mauritanienne.
La coordination prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale face à cette situation de blocage et se réserve le droit d’organiser des formes de lutte pour faire respecter leurs droits pourtant reconnus par les conventions et dispositions internationales en vigueur.
Fait à Dakar ce lundi 29 MARS 2011
Le Bureau de la Coordination
La communauté de réfugiés mauritaniens a organisé de fortes manifestations de protestations aussi bien dans la vallée du fleuve Sénégal qu’à Dakar en face des locaux du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR)
La réunion de crise entre les autorités du HCR et la Coordination des réfugiés fait sortir ce qui suit :
1) le comportement chevaleresque et inadmissible du gouvernement mauritanien à l’égard des parties de l’accord tripartite.
En effet, le HCR confirme qu’il n’a pas été saisi officiellement de cette décision
2) le HCR reconnaît :
- l’existence de 8000 candidats au retour volontaire injustement bloqué au Sénégal par la partie Mauritanienne.
- La situation dramatique de plus de 10 000 réfugiés mauritaniens au Mali totalement ignorés par les autorités mauritaniennes
- La présence de milliers de réfugiés mauritaniens encore au Sénégal et hostiles au programme de retour volontaire en cour.
Dans ce cadre, la Coordination exige du HCR :
D’une part de prendre toutes les mesures idoines pour faire respecter dans la dignité le retour de nos compatriotes enregistrés dans ce sens depuis 2007.
D’autre part de délivrer urgemment à ceux qui veulent rester au Sénégal des papiers d’identité de réfugié conforment aux conventions et protocoles internationaux.
En effet voilà plus de 6 ans que les réfugiés mauritaniens au Sénégal sont en liberté provisoire car sans document d’identification valable.
Aussi comme solutions durables à leur situation précaire, une requête d’accélération des procédures de réinstallations a été adressée au H.C.R
La coordination constate une fois de plus l’absence de réactions fortes et appropriées de l’Etat du Sénégal et du HCR devant les dérives et provocations de la partie mauritanienne.
La coordination prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale face à cette situation de blocage et se réserve le droit d’organiser des formes de lutte pour faire respecter leurs droits pourtant reconnus par les conventions et dispositions internationales en vigueur.
Fait à Dakar ce lundi 29 MARS 2011
Le Bureau de la Coordination