Le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local a officiellement lancé, ce lundi 21 juillet à Nouakchott, une campagne nationale de lutte contre la mendicité. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme national dédié à l’éradication de ce phénomène social, en constante progression dans les espaces publics.
L'objectif principal de cette campagne est de retirer les mendiants des rues et des grands carrefours de la capitale. D’une durée de trois semaines, l’opération repose sur un plan structuré autour de quatre axes majeurs :
1. Recensement : Établir une base de données actualisable des personnes concernées, afin de mieux cibler les actions futures.
2. Hébergement : Aménager des centres d’accueil pour les mendiants. Un premier site a été préparé dans la zone du Port.
3. Réinsertion économique: Lancer des projets générateurs de revenus et organiser des sessions de formation professionnelle pour transformer les bénéficiaires en acteurs économiques.
4. Communication: Déployer un plan de sensibilisation pour encourager la société à accompagner la lutte contre la mendicité.
Malgré les efforts déployés lors des précédentes campagnes de lutte contre le phénomène de la mendicité, les résultats demeurent mitigés. Après avoir été évacués des rues et axes principaux de Nouakchott, puis orientés vers un centre d’accueil situé à Arafat, il y a quelques années, plusieurs mendiants qui n’avaient pas pleinement adhéré au programme de réinsertion sociale ont rapidement réinvesti les grands carrefours de la capitale.
Ce retour massif sur la voie publique met en évidence les lacunes d’un dispositif qui, bien qu’ambitieux sur le papier, n’a pas su offrir des alternatives durables à ses bénéficiaires. Il pose également la question de la pérennité des solutions proposées, en l’absence d’un accompagnement social et économique structuré. Alors que les autorités viennent de relancer une nouvelle campagne nationale de lutte contre la mendicité, cette expérience passée rappelle l’importance d’associer efficacité à long terme et approche humaine dans toute stratégie de prise en charge.
Source : Le Calame (Mauritanie)
L'objectif principal de cette campagne est de retirer les mendiants des rues et des grands carrefours de la capitale. D’une durée de trois semaines, l’opération repose sur un plan structuré autour de quatre axes majeurs :
1. Recensement : Établir une base de données actualisable des personnes concernées, afin de mieux cibler les actions futures.
2. Hébergement : Aménager des centres d’accueil pour les mendiants. Un premier site a été préparé dans la zone du Port.
3. Réinsertion économique: Lancer des projets générateurs de revenus et organiser des sessions de formation professionnelle pour transformer les bénéficiaires en acteurs économiques.
4. Communication: Déployer un plan de sensibilisation pour encourager la société à accompagner la lutte contre la mendicité.
Malgré les efforts déployés lors des précédentes campagnes de lutte contre le phénomène de la mendicité, les résultats demeurent mitigés. Après avoir été évacués des rues et axes principaux de Nouakchott, puis orientés vers un centre d’accueil situé à Arafat, il y a quelques années, plusieurs mendiants qui n’avaient pas pleinement adhéré au programme de réinsertion sociale ont rapidement réinvesti les grands carrefours de la capitale.
Ce retour massif sur la voie publique met en évidence les lacunes d’un dispositif qui, bien qu’ambitieux sur le papier, n’a pas su offrir des alternatives durables à ses bénéficiaires. Il pose également la question de la pérennité des solutions proposées, en l’absence d’un accompagnement social et économique structuré. Alors que les autorités viennent de relancer une nouvelle campagne nationale de lutte contre la mendicité, cette expérience passée rappelle l’importance d’associer efficacité à long terme et approche humaine dans toute stratégie de prise en charge.
Source : Le Calame (Mauritanie)