Le 6 octobre 2008 expirera le délai fixé par l'Union Africaine pour faire revenir l'ordre constitutionnel par le rétablissement de M. le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans ses fonctions. Dans une énième fuite en avant, la junte militaire vient de ''rejeter'' les demandes de l'Union Africaine et s'obstine dans sa ligne irresponsable. Le Mouvement de Défense de la Légalité Institutionnelle en Mauritanie (FNDD-France) tient à :
Ø Appeler nos compatriotes à ne pas céder à la propagande populiste de la junte militaire présentant la résolution de l'Union Africaine comme une agression étrangère ;
Ø Rappeler que cette Résolution découle logiquement des engagements librement contractés par notre pays au sein l'organisation de l'Union Africaine lors de la signature et de la ratification des instruments pertinents ;
Ø Rappeler qu'en vertu de ces instruments, notre pays s'interdit tout changement anticonstitutionnel de gouvernement ; s'engage à renforcer et institutionnaliser le contrôle du pouvoir civil constitutionnel sur les forces armées et de sécurité ; s'engage à prendre les mesures législatives et réglementaires nécessaires pour traduire en justice toute personne qui tente de renverser un gouvernement démocratiquement élu par des moyens anticonstitutionnels et s'engage à accepter et à mettre en œuvre les sanctions contre tout putsch ou coup d'Etat renversant un gouvernement élu ;
Ø Constater qu'en renversant la légitimité démocratique et l'ordre constitutionnel et en refusant de rétablir les autorités légitimes, la junte militaire s'expose et expose le pays à des sanctions internationales inéluctables. Elle en demeure la seule et unique responsable ;
Ø Affirmer que les démocrates mauritaniens et la communauté internationale dans son ensemble doivent tirer les conclusions nécessaires de l'entêtement des généraux démis de leurs fonctions en intensifiant la pression pour faire respecter la volonté du peuple mauritanien clairement et librement exprimée lors des élections de mars 2007.
Paris, le 30 septembre 2008
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Commission de la Communication
Mouvement de Défense de la Légalité Institutionnelle en Mauritanie (FNDD-France)
Ø Appeler nos compatriotes à ne pas céder à la propagande populiste de la junte militaire présentant la résolution de l'Union Africaine comme une agression étrangère ;
Ø Rappeler que cette Résolution découle logiquement des engagements librement contractés par notre pays au sein l'organisation de l'Union Africaine lors de la signature et de la ratification des instruments pertinents ;
Ø Rappeler qu'en vertu de ces instruments, notre pays s'interdit tout changement anticonstitutionnel de gouvernement ; s'engage à renforcer et institutionnaliser le contrôle du pouvoir civil constitutionnel sur les forces armées et de sécurité ; s'engage à prendre les mesures législatives et réglementaires nécessaires pour traduire en justice toute personne qui tente de renverser un gouvernement démocratiquement élu par des moyens anticonstitutionnels et s'engage à accepter et à mettre en œuvre les sanctions contre tout putsch ou coup d'Etat renversant un gouvernement élu ;
Ø Constater qu'en renversant la légitimité démocratique et l'ordre constitutionnel et en refusant de rétablir les autorités légitimes, la junte militaire s'expose et expose le pays à des sanctions internationales inéluctables. Elle en demeure la seule et unique responsable ;
Ø Affirmer que les démocrates mauritaniens et la communauté internationale dans son ensemble doivent tirer les conclusions nécessaires de l'entêtement des généraux démis de leurs fonctions en intensifiant la pression pour faire respecter la volonté du peuple mauritanien clairement et librement exprimée lors des élections de mars 2007.
Paris, le 30 septembre 2008
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Commission de la Communication
Mouvement de Défense de la Légalité Institutionnelle en Mauritanie (FNDD-France)