Les six centrales syndicales, initiatrices de la marche qui avait été durement réprimée par les forces de l'ordre, mardi 7 octobre dernier, ont organisé hier au siège de l'UTM, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont livré à l'opinion leurs conclusions et évaluations par rapport à cette manifestation qui aurait entraîné selon elles, la blessure d'une vingtaine de personne dont quelques fracturés.
Dans une déclaration publiée en marge de la conférence de presse, les centrales ont rappelé que la marche initiée entrait dans le cadre de la commémoration, à l'instar de toutes leurs consoeurs du monde, de la journée mondiale du Travail décent. A ce titre, elles déclarent avoir suivi la procédure légale pour une autorisation de marche, à travers une lettre adressée le 25 septembre dernier aux autorités de la Wilaya de Nouakchott. "Quelle ne fut notre surprise, diront-elles, lorsque ces mêmes autorités ont répondu que toute manifestation publique était interdite ", violant en cela, poursuivent- elles toutes les lois en vigueur et enlevant à cet interdit son caractère légal.
Face à ce refus, les centrales syndicales déclarent avoir décidé de maintenir leur marche qui prenait selon elles une autre dimension plus noble, celle de la défense des libertés publiques et la consolidation de la démocratie. Ils seront de nouveau surpris, diront les responsables des centrales syndicales, en constatant quelques heures avant le début des manifestations que la police avait encerclé les sièges des principaux syndicats en question, point de départ arrêté des marches. Les militants qui cherchaient à se rendre à leurs sièges seront brutalisés et molestés, selon leur déclaration. C'est alors que les centrales ont décidé de changer de stratégie en demandant à leurs militants de converger tous vers la Polyclinique. C'est là, souligneront les responsables, qu'ils subiront les assauts les plus violents et les plus barbares et la confrontation se serait prolongé pendant des heures. Eu égard à tout ce qui précède, les six centrales en question ont décidé de déclarer lors de ce point de presse qu'elles allaient continuer leur combat afin d'imposer de nouveau le respect des libertés publiques et celles des syndicats à manifester librement, mais aussi en faveur du retour à l'ordre constitutionnel avec la réinstallation dans ses fonctions du président démocratiquement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf.
Rappelons que les six centrales en question sont l'Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM), la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), la Confédération générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), l'Union syndicale des Travailleurs de Mauritanie (USLM), l'Union nationale des Travailleurs de Mauritanie (UNTM), et la Confédération nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM).
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Source: l'authentique
(M) avomm
Dans une déclaration publiée en marge de la conférence de presse, les centrales ont rappelé que la marche initiée entrait dans le cadre de la commémoration, à l'instar de toutes leurs consoeurs du monde, de la journée mondiale du Travail décent. A ce titre, elles déclarent avoir suivi la procédure légale pour une autorisation de marche, à travers une lettre adressée le 25 septembre dernier aux autorités de la Wilaya de Nouakchott. "Quelle ne fut notre surprise, diront-elles, lorsque ces mêmes autorités ont répondu que toute manifestation publique était interdite ", violant en cela, poursuivent- elles toutes les lois en vigueur et enlevant à cet interdit son caractère légal.
Face à ce refus, les centrales syndicales déclarent avoir décidé de maintenir leur marche qui prenait selon elles une autre dimension plus noble, celle de la défense des libertés publiques et la consolidation de la démocratie. Ils seront de nouveau surpris, diront les responsables des centrales syndicales, en constatant quelques heures avant le début des manifestations que la police avait encerclé les sièges des principaux syndicats en question, point de départ arrêté des marches. Les militants qui cherchaient à se rendre à leurs sièges seront brutalisés et molestés, selon leur déclaration. C'est alors que les centrales ont décidé de changer de stratégie en demandant à leurs militants de converger tous vers la Polyclinique. C'est là, souligneront les responsables, qu'ils subiront les assauts les plus violents et les plus barbares et la confrontation se serait prolongé pendant des heures. Eu égard à tout ce qui précède, les six centrales en question ont décidé de déclarer lors de ce point de presse qu'elles allaient continuer leur combat afin d'imposer de nouveau le respect des libertés publiques et celles des syndicats à manifester librement, mais aussi en faveur du retour à l'ordre constitutionnel avec la réinstallation dans ses fonctions du président démocratiquement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf.
Rappelons que les six centrales en question sont l'Union des Travailleurs de Mauritanie (UTM), la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM), la Confédération générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), l'Union syndicale des Travailleurs de Mauritanie (USLM), l'Union nationale des Travailleurs de Mauritanie (UNTM), et la Confédération nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM).
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Source: l'authentique
(M) avomm