
NOUAKCHOTT (AFP) - Le Premier ministre mauritanien nommé en août par les militaires putschistes a quitté samedi soir Nouakchott pour Paris où il doit conduire lundi la délégation de son pays aux consultations avec l'Union Européenne (UE), a annoncé dimanche l'agence AMI (officielle).
Ces discussions doivent s'ouvrir lundi en milieu de matinée dans les locaux de la Banque Mondiale à Paris.
Elles sont présentées par la presse mauritanienne comme un "grand oral" crucial pour la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, deux mois et demi après le coup d'Etat unanimement condamné par la communauté internationale.
Dans le cadre des accords de Cotonou liant l'UE aux pays ACP (Afrique, Carïbe, Pacifique), la Mauritanie est invitée à discuter avec les Européens de la situation créée par le renversement du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, arrêté le 6 août après 15 mois au pouvoir et toujours privé de liberté.
Conduite par le Premier ministre Moulaye Ould Mohamef Laghdaf, la délégation mauritanienne comprend cinq membres du gouvernement nommés après le putsch, plusieurs conseillers du chef de la junte ainsi que des parlementaires et des membres de la société civile, précise l'agence mauritanienne d'information (AMI).
Une source diplomatique à Nouakchott avait souhaité la semaine dernière que les acteurs politiques mauritaniens soumettent à l'UE "une ébauche de plate-forme de sortie de crise crédible", en soulignant que "l'échec des consultations (...) se traduirait par la mise en application de sanctions".
De leur côté, les autorités américaines ont déjà pris la semaine dernière des "mesures de restriction sur les voyages aux Etats-Unis contre certains membres de la junte et du gouvernement" ainsi que contre des individus soutenant leurs actions.
Publié le: 19/10/2008 à 11:15:35 GMT
source:avmaroc.com
Ces discussions doivent s'ouvrir lundi en milieu de matinée dans les locaux de la Banque Mondiale à Paris.
Elles sont présentées par la presse mauritanienne comme un "grand oral" crucial pour la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, deux mois et demi après le coup d'Etat unanimement condamné par la communauté internationale.
Dans le cadre des accords de Cotonou liant l'UE aux pays ACP (Afrique, Carïbe, Pacifique), la Mauritanie est invitée à discuter avec les Européens de la situation créée par le renversement du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, arrêté le 6 août après 15 mois au pouvoir et toujours privé de liberté.
Conduite par le Premier ministre Moulaye Ould Mohamef Laghdaf, la délégation mauritanienne comprend cinq membres du gouvernement nommés après le putsch, plusieurs conseillers du chef de la junte ainsi que des parlementaires et des membres de la société civile, précise l'agence mauritanienne d'information (AMI).
Une source diplomatique à Nouakchott avait souhaité la semaine dernière que les acteurs politiques mauritaniens soumettent à l'UE "une ébauche de plate-forme de sortie de crise crédible", en soulignant que "l'échec des consultations (...) se traduirait par la mise en application de sanctions".
De leur côté, les autorités américaines ont déjà pris la semaine dernière des "mesures de restriction sur les voyages aux Etats-Unis contre certains membres de la junte et du gouvernement" ainsi que contre des individus soutenant leurs actions.
Publié le: 19/10/2008 à 11:15:35 GMT
source:avmaroc.com