
DECLARATION
Suite au putsch militaire du 06 août 2008 mené par les généraux contre le pouvoir du Président de la République démocratiquement élu, l’opinion nationale et internationale ont énergiquement condamné ce coup de force et n’ont cessé d’exiger le retour de l’ordre constitutionnel normal issu des élections de mars 2007.
C’est ainsi que dans un élan patriotique jamais égalé, les six Centrales syndicales signataires de cette déclaration, à l’instar de tous les autres acteurs de la scène nationale, ont entrepris des actions massives et populaires pour dénoncer ce coup d’Etat et pour exiger la libération et le rétablissement de Monsieur Sidi Ould Cheikh Ould Abdallahi, Président de la République, dans ses fonctions légitimes, ainsi que de son Premier Ministre.
Toutefois, dans une politique d’usure et de pourrissement qui en dit long sur les intentions inavouées des putschistes, la junte a observé une fuite en avant dans l’usurpation de son pouvoir despotique et illégitime.
C’est ainsi que le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, prenant en considération tous les efforts fournis par la communauté internationale pour faire entendre raison aux putschistes qui sont encore restés vains, a pris la décision de donner un ultimatum qui prend fin le 06 octobre 2008, afin que le Président de la République légitime soit libéré et rétabli dans ses fonctions, faute de quoi, les sanctions prévues en la matière, seront appliquées contre les putschistes et leurs acolytes.
Les Centrales syndicales signataires de cette déclaration, soutiennent fortement cette décision et encouragent l’Union Africaine ainsi que tous les partenaires de la Mauritanie, à œuvrer, de concert avec les forces vives nationales, à un retour sans condition de l’ordre constitutionnel normal par la libération et le rétablissement du Président de la République et de son Premier Ministre dans leurs fonctions légitimes.
Les Centrales syndicales estiment que l’intérêt suprême du peuple mauritanien réside dans le respect de sa volonté constitutionnelle exprimée durant les élections de mars 2007 qui ont couronné un long processus démocratique qui avait permis l’instauration de véritables institutions démocratiques qui demeurent les seules légitimes et capables de lui assurer un développement durable.
Nouakchott, le 03 octobre 2008.
Les Centrales syndicales de travailleurs
UTM CGTM CLTM USLM UNTM CNTM
source:Baba ould Jiddou
Suite au putsch militaire du 06 août 2008 mené par les généraux contre le pouvoir du Président de la République démocratiquement élu, l’opinion nationale et internationale ont énergiquement condamné ce coup de force et n’ont cessé d’exiger le retour de l’ordre constitutionnel normal issu des élections de mars 2007.
C’est ainsi que dans un élan patriotique jamais égalé, les six Centrales syndicales signataires de cette déclaration, à l’instar de tous les autres acteurs de la scène nationale, ont entrepris des actions massives et populaires pour dénoncer ce coup d’Etat et pour exiger la libération et le rétablissement de Monsieur Sidi Ould Cheikh Ould Abdallahi, Président de la République, dans ses fonctions légitimes, ainsi que de son Premier Ministre.
Toutefois, dans une politique d’usure et de pourrissement qui en dit long sur les intentions inavouées des putschistes, la junte a observé une fuite en avant dans l’usurpation de son pouvoir despotique et illégitime.
C’est ainsi que le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, prenant en considération tous les efforts fournis par la communauté internationale pour faire entendre raison aux putschistes qui sont encore restés vains, a pris la décision de donner un ultimatum qui prend fin le 06 octobre 2008, afin que le Président de la République légitime soit libéré et rétabli dans ses fonctions, faute de quoi, les sanctions prévues en la matière, seront appliquées contre les putschistes et leurs acolytes.
Les Centrales syndicales signataires de cette déclaration, soutiennent fortement cette décision et encouragent l’Union Africaine ainsi que tous les partenaires de la Mauritanie, à œuvrer, de concert avec les forces vives nationales, à un retour sans condition de l’ordre constitutionnel normal par la libération et le rétablissement du Président de la République et de son Premier Ministre dans leurs fonctions légitimes.
Les Centrales syndicales estiment que l’intérêt suprême du peuple mauritanien réside dans le respect de sa volonté constitutionnelle exprimée durant les élections de mars 2007 qui ont couronné un long processus démocratique qui avait permis l’instauration de véritables institutions démocratiques qui demeurent les seules légitimes et capables de lui assurer un développement durable.
Nouakchott, le 03 octobre 2008.
Les Centrales syndicales de travailleurs
UTM CGTM CLTM USLM UNTM CNTM
source:Baba ould Jiddou