Des ONG mauritaniennes divisées quant au sort de Ould Abdallahi

Des divergences d'approche à propos du règlement de la crise politique que connaît la Mauritanie sont apparues entre la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH), la branche mauritanienne de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO) et le Forum national pour la défense des droits humains (FONADH), un collectif d'une vingtaine d'ONG, a appris la PANA mercredi de sources autorisées à Nouakchott.

Selon ces sources, les divergences portent sur l'avenir politique du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dont le CNDH et la RADDHO demandent juste la libération, alors que le FONADH exige, outre cette libération, le rétablissement de l'homme politique dans ses prérogatives de chef d'Etat et le respect de la durée de son mandat valable pour 5 ans à partir de mars 2007.

Les mêmes sources indiquent que cette divergence fondamentale est à l'origine du retrait du FONADH d'un groupe de contact pour une solution de sortie de crise qui a rencontré au cours des derniers jours des parlementaires, des partis politiques, le Premier ministre, l'ancien chef de l'Etat, Ely Ould Mohamed Vall, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte au pouvoir et le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.



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Source: PANA
(M) avomm