Des dirigeants du Front National de la Défense de la Démocratie (FNDD) le Front politique opposé au coup d’Etat du 6 août ont réagi dimanche 28 septembre, aux propos du Général Mohamed Ould Abdel Aziz président du Haut Conseil d’Etat (HCE-junte militaire au pouvoir) tenus à l’issue de la visite qu’il avait effectué, le 27 septembre, au Centre Hospitalier National.
Dans une déclaration exclusive à «Al akhbar.info» M. Jemil Ould Mansour président du parti «Tawassoul» (RNRD-islamistes modérés), a appelé les dirigeants du HCE «à revenir sur leur coup d’Etat et à œuvrer à une solution qui ramène la Mauritanie à sa situation normale en lieu du vide constitutionnel, ressenti par les militaires du HCE, eux même. »
Ce qui appelle à réagir -a indiqué M. Ould Mansour- c’est la reconnaissance explicite par le Général Ould Abdel Aziz que la Mauritanie vit une situation anormale et n’est pas dirigée par un président élu. «C’est le coup d’Etat qui a fait sortir le pays de sa situation normale» a ajouté Ould Mansour avant de poursuivre : « Au lieu de réfléchir à d’autres solutions, pourquoi ne pas envisager la solution simple et à portée de nous : celle qui consiste à mette un terme au coup d’Etat. »
Réagissant à la tenue des futures journées de concertation annoncées par le Général Ould Abdel Aziz , le président du parti «Tawassoul » a déclaré : « Au FNDD, nous sommes favorables au dialogue et croyons aux moyens pacifiques pour apporter des solutions aux problèmes du pays, mais nous refusons que le dialogue se fasse sous le fait accompli du coup d’Etat. Le dialogue doit se dérouler sous la légalité et là, tous les problèmes peuvent être abordés ».
M. Ould Mansour a par ailleurs a par ailleurs tenu à renouveler sa condamnation de l’attaque terroriste de «Tourine» estimant que la condamnation du terrorisme relève du consensus national, tout en estimant cependant, que l’implication de l’armée dans le jeu politique national, risque de la détourner de ses misions et de contribuer au développement du phénomène.
De son coté, M Mohamed Ould Maouloud président de l’Union des Forces du Progrès (UFP) et porte parole du FNDD, a salué l’ultimatum de l’Union Africaine (UA) pour un retour du président déchu avant le 6 octobre et comparé la junte au pouvoir à des "preneurs d’otages".
"Nous constatons malheureusement que la junte et ses soutiens adoptent le raisonnement de preneurs d’otages qui menacent le reste du monde par les souffrances qu’ils font subir à ceux qu’ils détiennent", a déclaré Mohamed Ould Maouloud.
"Le rejet par le Général (Ould Abdel Aziz) de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) signifie tout simplement son entêtement à mettre son ambition personnelle au-dessus des intérêts de la Nation qu’il soumet à l’isolement international et aux sanctions économiques", a-t-il ajouté.
Le chef de la junte avait annoncé samedi qu’il rejetait l’ultimatum de l’Union Africaine pour un "retour à l’ordre constitutionnel" avant le 6 octobre.
Le Front Anti-putsch a salué "les décisions de l’UA soutenue par l’ensemble de la communauté internationale pour la restauration de la légalité constitutionnelle en Mauritanie".
"Il faut que tous aident la Mauritanie à se débarrasser de l’emprise de tous ceux qui prennent le pays en otage et qui comptent sur le pourrissement de la situation, espérant que les pressions vont se relâcher", a indiqué le porte-parole du FNDD
Tahalil Hebdo
Dans une déclaration exclusive à «Al akhbar.info» M. Jemil Ould Mansour président du parti «Tawassoul» (RNRD-islamistes modérés), a appelé les dirigeants du HCE «à revenir sur leur coup d’Etat et à œuvrer à une solution qui ramène la Mauritanie à sa situation normale en lieu du vide constitutionnel, ressenti par les militaires du HCE, eux même. »
Ce qui appelle à réagir -a indiqué M. Ould Mansour- c’est la reconnaissance explicite par le Général Ould Abdel Aziz que la Mauritanie vit une situation anormale et n’est pas dirigée par un président élu. «C’est le coup d’Etat qui a fait sortir le pays de sa situation normale» a ajouté Ould Mansour avant de poursuivre : « Au lieu de réfléchir à d’autres solutions, pourquoi ne pas envisager la solution simple et à portée de nous : celle qui consiste à mette un terme au coup d’Etat. »
Réagissant à la tenue des futures journées de concertation annoncées par le Général Ould Abdel Aziz , le président du parti «Tawassoul » a déclaré : « Au FNDD, nous sommes favorables au dialogue et croyons aux moyens pacifiques pour apporter des solutions aux problèmes du pays, mais nous refusons que le dialogue se fasse sous le fait accompli du coup d’Etat. Le dialogue doit se dérouler sous la légalité et là, tous les problèmes peuvent être abordés ».
M. Ould Mansour a par ailleurs a par ailleurs tenu à renouveler sa condamnation de l’attaque terroriste de «Tourine» estimant que la condamnation du terrorisme relève du consensus national, tout en estimant cependant, que l’implication de l’armée dans le jeu politique national, risque de la détourner de ses misions et de contribuer au développement du phénomène.
De son coté, M Mohamed Ould Maouloud président de l’Union des Forces du Progrès (UFP) et porte parole du FNDD, a salué l’ultimatum de l’Union Africaine (UA) pour un retour du président déchu avant le 6 octobre et comparé la junte au pouvoir à des "preneurs d’otages".
"Nous constatons malheureusement que la junte et ses soutiens adoptent le raisonnement de preneurs d’otages qui menacent le reste du monde par les souffrances qu’ils font subir à ceux qu’ils détiennent", a déclaré Mohamed Ould Maouloud.
"Le rejet par le Général (Ould Abdel Aziz) de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS) signifie tout simplement son entêtement à mettre son ambition personnelle au-dessus des intérêts de la Nation qu’il soumet à l’isolement international et aux sanctions économiques", a-t-il ajouté.
Le chef de la junte avait annoncé samedi qu’il rejetait l’ultimatum de l’Union Africaine pour un "retour à l’ordre constitutionnel" avant le 6 octobre.
Le Front Anti-putsch a salué "les décisions de l’UA soutenue par l’ensemble de la communauté internationale pour la restauration de la légalité constitutionnelle en Mauritanie".
"Il faut que tous aident la Mauritanie à se débarrasser de l’emprise de tous ceux qui prennent le pays en otage et qui comptent sur le pourrissement de la situation, espérant que les pressions vont se relâcher", a indiqué le porte-parole du FNDD
Tahalil Hebdo