
Je concéderais volontiers ne m’être pas avisé de cette nouvelle « trouvaille » qu’aura été la création d’un Secrétariat d’Etat dédié aux Mauritaniens de l’étranger. Je ne l’ai pas tout simplement remarqué dans la cohue de ministères cités le jour de la formation du nouveau Gouvernement Waghf de Sidioca. Ce qui explique le décalage de ma réaction.
Etabli à l’étranger aussi, je m’étonne donc que la plupart de mes concitoyens vivant à l’extérieur n’aient pas été mis à contribution ou sollicités avant ou après cette décision qui les concerne au premier chef.
Seule une poignée de personnes regroupées dans des associations autoproclamées de Mauritaniens de l’étranger semblent avoir été mises au parfum et se seraient déjà mises à l’oeuvre au service de cette nouvelle "Fondation PNDD-PRDS" vouée me semble-t-il à l’exportation et à la promotion de notre seule industrie d’exportation après le fer: la mal gouvernance pour ne pas employer un autre mot plus trivial encore.
Ceci est tellement saisissant et patent qu’un journaliste laudateur parlant de la mise sur pied du Secrétariat d’Etat et d’une certaine organisation de Mauritaniens de l’étranger, un ectoplasme que je ne citerai pas, s’est cru astreint à s’en prendre à moi en employant le terme gauche, malhabile et surtout impropre de "Stokanovichs de l’analyse", insinuation incongrue et malheureuse à ma tournure de prédilection "Stakhanovistes de la concussion" qui est de ma facture aussi.
L’on peut donc facilement conjecturer que ce nouveau bidule comme ceux qui l’ont précédé serait banalement un prolongement, une excroissance de "l’hydre odieuse" que ses experts siphonneurs ne manqueront d’utiliser pour presser comme un citron, la Diaspora. Jusqu’ici , rien que très louable et pas fâcheux.
Mais, et c’est là où le bât blesserait, de quelles assurances disposerait la Diaspora pour s’assurer qu’on n’est pas en train de l’enfariner une fois encore ? Comment regagner la confiance d’une communauté devenue circonspecte et l’amener à faire des investissements productifs matériels et immatériels (immobilier et services), des placements ou à cotiser à la Sécurité sociale nationale ? La réponse cinglante à cette question est simple : l’Etat et les partenaires privés devraient se départir de leurs roublardises et cachotteries étriquées.
Mais cela ,c’est vraiment une autre paire de manches pour qui connaît nos pouvoirs publics et notre sécteur privé !
J’en viens maintenant au clou de cet essai : le droit de vote des Mauritaniens de l’étranger et le droit à la double nationalité.
Même au cas improbable de « l’offrande » du droit de vote aux Mauritaniens de l’étranger, ne pourront voter que ceux qui auraient fait acte d’allégeance et payé une dîme pour obtenir un droit de"vote censitaire" comme des temps archaiques et ténébreux du "suffrage censitaire" en Occident.Concré tement, la dîme pour ceux qui auraient cru à une figure de style serait l’achat d’une carte de membre de l’avorton politique monstrueux et innommable qu’est le PNDD-PRDS de la néo-Tayie archi-corrompue et perverse.
Qu’en serait-il alors des Mauritaniens naturalisés dans leur pays d’adoption ? Pourront-ils aussi voter ? Je serais assez dubitatif et sceptique à ce sujet.
Et de toutes les facons le Gouvernement ne s’y risquerait pas, sachant d’avance avoir toute la Diaspora sur le dos, car si Mauritaniens de l’étranger il y a, c’est, en grande partie grâce aux "oeuvres " de la dictature Tayiste, de ses caïds et seids plus que jamais au pouvoir qui ont transformé des légions de concitoyens en « métèques errants » sans patrie ni passeport souvent. Et ce à leur corps défendant bien évidemment.
Donc ce nouveau machin serait banalement destiné à faire l’autopromotion du « nouvel âge de la concussion » et de ses méthodes d’extorsion à l’étranger par le biais d’huiles et de légumes autoproclamés, obséquieux et serviles.
Cette infime portion d’imposteurs ne représente qu’elle même et encore !
Dans un article paru sur Cridem cette semaine, figure un ancien communiqué d’une association demandant le droit de vote pour les Mauritaniens de l’étranger sans poser la question de son corrollaire inévitable et logique: le droit à la double nationalité.
En effet, pour des raisons souvent strictement pratiques, la plupart des Mauritaniens de l’étranger, arabo-berbères et négro-mauritaniens confondus, se sont résignés à acquérir la nationalité des pays hôtes.On pense à tort que cette pratique serait l’apanage des négro-mauritaniens. Il n’en est rien !
En l’état actuel de la législation anathémisant proprement la double nationalité, les 9/10èmes de la Diaspora se retrouvent dépossédés de leur qualité inaliénable de citoyens de la RIM.
Imaginez par exemple :un "Ould" de Chinguetti, un"Kane" du Gorgol, un "Diagana" du "Guidimaka", un "Fall" du Trarza et un "Messoud" transnational faisant la queue pour obtenir un visa afin de visiter leurs parents malades ou de les enterrer tout simplement. C’est simplement aberrant, hallucinant et scandaleux!!
Et ce Gouvernement avec son nouveau Secrétariat d’Etat n’y changeront rien à cause de sordides, égoistes et inconséquentes considérations électoralistes préjugeant des préférences éléctorales de la Diaspora ! L’opposition, à part l'AJD/MR et les désormais reconnues FLAM, ne fait rien.
Un Mauritanien ne devrait et ne pourrait être dépouillé d’une qualité aussi atavique, congénitale et ancestrale parce que présumé votant dans un sens ou dans un autre ou vivant dans tel pays ou tel autre, voire tel continent ou tel autre ! Je m’appesantirai plus loin sur cette dernière question.
Contrairement à la formule injustement attribuée au chimiste Lavoisier:"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ", je dirai à mon tour que "la Mauritanité ne se perd pas, ne se crée pas et surtout ne se transforme pas". Et ce ne sont certainement pas le communicateurs- vedettes du PNDD-PRDS Miské qui aurait dit « mon pays, c’est celui de mes idées » ou les dizaines de milliers de Mauritano-marocains qui me démentiront.
Notre armée, notre parlement, notre notre administration, notre presse, nos milieux d’affaires et nos ambassades ...etc sont farcis de Mauritaniens portant aussi la nationalité marocaine !
Pourquoi tolérerait-on cette condition aux renégats et autres transfuges, zélotes de « l’expansionnisme chérifien » et la refuser aux laborieux et inoffensifs pourvoyeurs de devises et investisseurs établis en Occident?
C’est à n’y rien comprendre!! Ou plutôt si, à ce train, en Mauritanie comme au Liban, on opposera bientôt la majorité pro-marocaine (pro syriens) à la minorité anti-marocaine (anti-syriens) !
Et bonjour la libanisation après la birmanisation du pays (famine et répression en vase clos cf. Birmanie et Corée du Nord) !!
Il est cruel et attristant de relever que les mauritaniens d’Asie (Arabie Saoudite, EAU...) et du Maghreb (Maroc) semblent avoir meilleure côte que leurs congénères d’Europe et d’outre-Atlantique , ceci est sans ambages discriminatoire et aliénant aussi !
Donc, je me permettrais de demander au nom de la quasi unanimité de la Diaspora le légitime droit de vote et son corollaire logique le droit à la double nationalité ainsi que la mise en place de structures représentatives credibles nonobstant l’appartenance politique et ethnico-tribale de tous les mauritaniens établis à l’étranger.
Je puis le dire sans risque risque d’être taxé d’avoir des ambitions personnelles ou je ne sais quelles allégeances partisanes. Pour les bonnes raisons que je n’ai jamais voulu m’aliéner à quelque obédience que ce soit et que j’y tiens plus que jamais maintenant aussi!
Même du temps où il fallait faire des pieds, des mains et des coudes pour acheter la carte PRDS ! Et pourtant, je fus fonctionnaire et je pouvais aussi légitimement avoir certaines ambitions qu’une carte du PRDS aurait à coup sûr galvanisées et stimulées. Je n’en fis rien bien entendu!
Et ce n’est sûrement pas à l’approche de la cinquantaine que je vais entamer une nouvelle carrière partisane, comme De Gaulle répondant à un journaliste en disant qu’il ne se voyait pas commencer "une carrière de dictateur" à plus de 65 ans d’âge!
J’en connais un indélicat qui s’est bien comparé une fois à Mitterand pour nier la lapalissade de ses malversations, pourquoi n’oserai-je pas moi cette modeste illustration!
Faut-il ajouter que personnellement je suis toujours mauritanien et compte le rester jusqu’à la fin de mes jours. Mes enfants décideront librement à leur majorité (18 ans) d’opter pour la nationalité de leur choix y compris mon petit dernier qui est de facto la nationalité du pays où il est né.
Mais moi, j’ai eu le faste d’avoir le choix, mais les autres jetés malgré eux au rebut de l’apatridie forcée, pas !? Bien évidemment que je suis horrifié à l’idée de penser que mes enfants seraient un jour amenés malgré eux, à trancher ce dilemme cornélien insoutenable et en venir, qui sait, à couper le cordon ombilical et les ponts avec la terre de leurs ancêtres, les miens !
Ce serait tout simplement absurde et irrationnel ! Quel gâchis !
Khalil Balla Gaye
Consultant-Dü sseldorf
ballag@web.de
source; Mr Balla Gaye
Etabli à l’étranger aussi, je m’étonne donc que la plupart de mes concitoyens vivant à l’extérieur n’aient pas été mis à contribution ou sollicités avant ou après cette décision qui les concerne au premier chef.
Seule une poignée de personnes regroupées dans des associations autoproclamées de Mauritaniens de l’étranger semblent avoir été mises au parfum et se seraient déjà mises à l’oeuvre au service de cette nouvelle "Fondation PNDD-PRDS" vouée me semble-t-il à l’exportation et à la promotion de notre seule industrie d’exportation après le fer: la mal gouvernance pour ne pas employer un autre mot plus trivial encore.
Ceci est tellement saisissant et patent qu’un journaliste laudateur parlant de la mise sur pied du Secrétariat d’Etat et d’une certaine organisation de Mauritaniens de l’étranger, un ectoplasme que je ne citerai pas, s’est cru astreint à s’en prendre à moi en employant le terme gauche, malhabile et surtout impropre de "Stokanovichs de l’analyse", insinuation incongrue et malheureuse à ma tournure de prédilection "Stakhanovistes de la concussion" qui est de ma facture aussi.
L’on peut donc facilement conjecturer que ce nouveau bidule comme ceux qui l’ont précédé serait banalement un prolongement, une excroissance de "l’hydre odieuse" que ses experts siphonneurs ne manqueront d’utiliser pour presser comme un citron, la Diaspora. Jusqu’ici , rien que très louable et pas fâcheux.
Mais, et c’est là où le bât blesserait, de quelles assurances disposerait la Diaspora pour s’assurer qu’on n’est pas en train de l’enfariner une fois encore ? Comment regagner la confiance d’une communauté devenue circonspecte et l’amener à faire des investissements productifs matériels et immatériels (immobilier et services), des placements ou à cotiser à la Sécurité sociale nationale ? La réponse cinglante à cette question est simple : l’Etat et les partenaires privés devraient se départir de leurs roublardises et cachotteries étriquées.
Mais cela ,c’est vraiment une autre paire de manches pour qui connaît nos pouvoirs publics et notre sécteur privé !
J’en viens maintenant au clou de cet essai : le droit de vote des Mauritaniens de l’étranger et le droit à la double nationalité.
Même au cas improbable de « l’offrande » du droit de vote aux Mauritaniens de l’étranger, ne pourront voter que ceux qui auraient fait acte d’allégeance et payé une dîme pour obtenir un droit de"vote censitaire" comme des temps archaiques et ténébreux du "suffrage censitaire" en Occident.Concré tement, la dîme pour ceux qui auraient cru à une figure de style serait l’achat d’une carte de membre de l’avorton politique monstrueux et innommable qu’est le PNDD-PRDS de la néo-Tayie archi-corrompue et perverse.
Qu’en serait-il alors des Mauritaniens naturalisés dans leur pays d’adoption ? Pourront-ils aussi voter ? Je serais assez dubitatif et sceptique à ce sujet.
Et de toutes les facons le Gouvernement ne s’y risquerait pas, sachant d’avance avoir toute la Diaspora sur le dos, car si Mauritaniens de l’étranger il y a, c’est, en grande partie grâce aux "oeuvres " de la dictature Tayiste, de ses caïds et seids plus que jamais au pouvoir qui ont transformé des légions de concitoyens en « métèques errants » sans patrie ni passeport souvent. Et ce à leur corps défendant bien évidemment.
Donc ce nouveau machin serait banalement destiné à faire l’autopromotion du « nouvel âge de la concussion » et de ses méthodes d’extorsion à l’étranger par le biais d’huiles et de légumes autoproclamés, obséquieux et serviles.
Cette infime portion d’imposteurs ne représente qu’elle même et encore !
Dans un article paru sur Cridem cette semaine, figure un ancien communiqué d’une association demandant le droit de vote pour les Mauritaniens de l’étranger sans poser la question de son corrollaire inévitable et logique: le droit à la double nationalité.
En effet, pour des raisons souvent strictement pratiques, la plupart des Mauritaniens de l’étranger, arabo-berbères et négro-mauritaniens confondus, se sont résignés à acquérir la nationalité des pays hôtes.On pense à tort que cette pratique serait l’apanage des négro-mauritaniens. Il n’en est rien !
En l’état actuel de la législation anathémisant proprement la double nationalité, les 9/10èmes de la Diaspora se retrouvent dépossédés de leur qualité inaliénable de citoyens de la RIM.
Imaginez par exemple :un "Ould" de Chinguetti, un"Kane" du Gorgol, un "Diagana" du "Guidimaka", un "Fall" du Trarza et un "Messoud" transnational faisant la queue pour obtenir un visa afin de visiter leurs parents malades ou de les enterrer tout simplement. C’est simplement aberrant, hallucinant et scandaleux!!
Et ce Gouvernement avec son nouveau Secrétariat d’Etat n’y changeront rien à cause de sordides, égoistes et inconséquentes considérations électoralistes préjugeant des préférences éléctorales de la Diaspora ! L’opposition, à part l'AJD/MR et les désormais reconnues FLAM, ne fait rien.
Un Mauritanien ne devrait et ne pourrait être dépouillé d’une qualité aussi atavique, congénitale et ancestrale parce que présumé votant dans un sens ou dans un autre ou vivant dans tel pays ou tel autre, voire tel continent ou tel autre ! Je m’appesantirai plus loin sur cette dernière question.
Contrairement à la formule injustement attribuée au chimiste Lavoisier:"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ", je dirai à mon tour que "la Mauritanité ne se perd pas, ne se crée pas et surtout ne se transforme pas". Et ce ne sont certainement pas le communicateurs- vedettes du PNDD-PRDS Miské qui aurait dit « mon pays, c’est celui de mes idées » ou les dizaines de milliers de Mauritano-marocains qui me démentiront.
Notre armée, notre parlement, notre notre administration, notre presse, nos milieux d’affaires et nos ambassades ...etc sont farcis de Mauritaniens portant aussi la nationalité marocaine !
Pourquoi tolérerait-on cette condition aux renégats et autres transfuges, zélotes de « l’expansionnisme chérifien » et la refuser aux laborieux et inoffensifs pourvoyeurs de devises et investisseurs établis en Occident?
C’est à n’y rien comprendre!! Ou plutôt si, à ce train, en Mauritanie comme au Liban, on opposera bientôt la majorité pro-marocaine (pro syriens) à la minorité anti-marocaine (anti-syriens) !
Et bonjour la libanisation après la birmanisation du pays (famine et répression en vase clos cf. Birmanie et Corée du Nord) !!
Il est cruel et attristant de relever que les mauritaniens d’Asie (Arabie Saoudite, EAU...) et du Maghreb (Maroc) semblent avoir meilleure côte que leurs congénères d’Europe et d’outre-Atlantique , ceci est sans ambages discriminatoire et aliénant aussi !
Donc, je me permettrais de demander au nom de la quasi unanimité de la Diaspora le légitime droit de vote et son corollaire logique le droit à la double nationalité ainsi que la mise en place de structures représentatives credibles nonobstant l’appartenance politique et ethnico-tribale de tous les mauritaniens établis à l’étranger.
Je puis le dire sans risque risque d’être taxé d’avoir des ambitions personnelles ou je ne sais quelles allégeances partisanes. Pour les bonnes raisons que je n’ai jamais voulu m’aliéner à quelque obédience que ce soit et que j’y tiens plus que jamais maintenant aussi!
Même du temps où il fallait faire des pieds, des mains et des coudes pour acheter la carte PRDS ! Et pourtant, je fus fonctionnaire et je pouvais aussi légitimement avoir certaines ambitions qu’une carte du PRDS aurait à coup sûr galvanisées et stimulées. Je n’en fis rien bien entendu!
Et ce n’est sûrement pas à l’approche de la cinquantaine que je vais entamer une nouvelle carrière partisane, comme De Gaulle répondant à un journaliste en disant qu’il ne se voyait pas commencer "une carrière de dictateur" à plus de 65 ans d’âge!
J’en connais un indélicat qui s’est bien comparé une fois à Mitterand pour nier la lapalissade de ses malversations, pourquoi n’oserai-je pas moi cette modeste illustration!
Faut-il ajouter que personnellement je suis toujours mauritanien et compte le rester jusqu’à la fin de mes jours. Mes enfants décideront librement à leur majorité (18 ans) d’opter pour la nationalité de leur choix y compris mon petit dernier qui est de facto la nationalité du pays où il est né.
Mais moi, j’ai eu le faste d’avoir le choix, mais les autres jetés malgré eux au rebut de l’apatridie forcée, pas !? Bien évidemment que je suis horrifié à l’idée de penser que mes enfants seraient un jour amenés malgré eux, à trancher ce dilemme cornélien insoutenable et en venir, qui sait, à couper le cordon ombilical et les ponts avec la terre de leurs ancêtres, les miens !
Ce serait tout simplement absurde et irrationnel ! Quel gâchis !
Khalil Balla Gaye
Consultant-Dü sseldorf
ballag@web.de
source; Mr Balla Gaye