
- Honorable Mr Idrissa MOUSSA N’DELA, Président du Parlement Panafricain,
- Mes chers collègues, Honorables Présidents des parlements nationaux,
- Honorable Secrétaire Général du Parlement Panafricain,
- Honorables Invités,
- Mesdames et Messieurs,
Mes premiers mots Monsieur le Président, seront pour vous exprimer mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour l’aimable invitation que vous m’avez adressée et qui m’offre aujourd’hui l’immense privilège de prononcer ce discours devant cette Auguste Assemblée qui ne pouvait trouver meilleur logeur que la république Sœur d’Afrique du Sud qui demeurera à jamais, dans le cadre de la marche du Continent vers sa repersonnalisation à travers son combat pour l’Indépendance, la liberté, la dignité et l’épanouissement intégral de l’homme Africain , une source d’inspiration pour chacun de nous, une école de la souffrance, de l’endurance et de la persévérance pour prix de la victoire finale, incontestable et incontestée .
Quoi en effet , de plus naturel , que d’honorer la patrie de Son Excellence le Président Nelson MANDELA qui, pour avoir à lui seul et pendant près de trois décennies incarné mieux que quiconque le courage, la fierté et la dignité de l’Homme Africain avant de devenir par sa sagesse et sa magnanimité un patrimoine de l’humanité que tous adorent et respectent, quoi dis-je de plus naturel que d’en faire le siège de l’institution législative laquelle, de mon point de vue , devra damer le pion à toutes les autres institutions africaines parce que forte de l’espoir qu’elle inspire à tous les citoyens du Continent.
Hommage bien appuyé à Son Excellence le Président Nelson MANDELA et à travers de lui à tous les hommes, toutes les femmes et toute la jeunesse d’Afrique du Sud qui a rendu à l’Afrique sa fierté et sa dignité en attendant de voir s’y instaurer la démocratie véritable, s’y développer la notion des États de droits avec leurs corollaires économiques et sociaux mieux repartis et davantage acceptés.
Recevez donc, Excellences Messieurs les Présidents, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, le salut fraternel des Parlementaires Mauritaniens et l’assurance de leur solidarité agissante en vue de réaliser à vos cotés une véritable intégration africaine.
Dans un monde fortement ébranlé par les retombées d’une crise économique qui n’a même pas épargné les Nations les mieux loties, notre Continent longtemps présenté comme le réceptacle de toutes les misères de l’humanité, est aujourd’hui soumis, au nord comme au Sud, au plus fortes convulsions politiques et sociales qui compliquent d’autant sa situation.
C’est ainsi que nous assistons, meurtris et impuissants à la déconfiture de nombreux de nos États dont les dirigeants sont demeurés aveugles et sourds aux appels pressants de leurs peuples qui ne revendiquent pour la plupart que la démocratie, la liberté, la dignité un meilleur partage des ressources et un mode de gouvernement plus transparent.
La situation est d’autant plus affligeante qu’elle semble justifier, plus à raison qu’à tort les droits d’ingérence et d’interventions humanitaires avec les risques certains qu’ils font peser sur la souveraineté et l’intégrité de nos États fragilisés.
Face à cette réalité amère et à un moment où les peuples sont plus que jamais décidés à assumer pleinement leur destin, le Parlement Panafricain doit nécessairement s’adapter et de toute urgence à cette nouvelle dynamique, il doit en d’autre termes renouer avec sa vocation première en donnant un contenu plus réel, plus concret à son fameux sigle « one Africa, one voice ».
C’est en effet, au sein d’une société enfin harmonisée politiquement, socialement et économiquement que les peuples africains, riches et fiers de leur grande diversité, s’affirmeront cette fois définitivement comme des partenaires viables et égaux.
Pour terminer je réitère mes remerciements et mes félicitations aux Autorités de l’Afrique du Sud, à mon frère l’honorable Dr Idrissa MOUSSA N’DELA et je souhaite de tout cœur que vos travaux soient couronnés de succès.
Johannesburg, le 09/05/2011
Messaoud Boulkheïr
Source: Baba ould Jiddou
- Mes chers collègues, Honorables Présidents des parlements nationaux,
- Honorable Secrétaire Général du Parlement Panafricain,
- Honorables Invités,
- Mesdames et Messieurs,
Mes premiers mots Monsieur le Président, seront pour vous exprimer mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour l’aimable invitation que vous m’avez adressée et qui m’offre aujourd’hui l’immense privilège de prononcer ce discours devant cette Auguste Assemblée qui ne pouvait trouver meilleur logeur que la république Sœur d’Afrique du Sud qui demeurera à jamais, dans le cadre de la marche du Continent vers sa repersonnalisation à travers son combat pour l’Indépendance, la liberté, la dignité et l’épanouissement intégral de l’homme Africain , une source d’inspiration pour chacun de nous, une école de la souffrance, de l’endurance et de la persévérance pour prix de la victoire finale, incontestable et incontestée .
Quoi en effet , de plus naturel , que d’honorer la patrie de Son Excellence le Président Nelson MANDELA qui, pour avoir à lui seul et pendant près de trois décennies incarné mieux que quiconque le courage, la fierté et la dignité de l’Homme Africain avant de devenir par sa sagesse et sa magnanimité un patrimoine de l’humanité que tous adorent et respectent, quoi dis-je de plus naturel que d’en faire le siège de l’institution législative laquelle, de mon point de vue , devra damer le pion à toutes les autres institutions africaines parce que forte de l’espoir qu’elle inspire à tous les citoyens du Continent.
Hommage bien appuyé à Son Excellence le Président Nelson MANDELA et à travers de lui à tous les hommes, toutes les femmes et toute la jeunesse d’Afrique du Sud qui a rendu à l’Afrique sa fierté et sa dignité en attendant de voir s’y instaurer la démocratie véritable, s’y développer la notion des États de droits avec leurs corollaires économiques et sociaux mieux repartis et davantage acceptés.
Recevez donc, Excellences Messieurs les Présidents, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, le salut fraternel des Parlementaires Mauritaniens et l’assurance de leur solidarité agissante en vue de réaliser à vos cotés une véritable intégration africaine.
Dans un monde fortement ébranlé par les retombées d’une crise économique qui n’a même pas épargné les Nations les mieux loties, notre Continent longtemps présenté comme le réceptacle de toutes les misères de l’humanité, est aujourd’hui soumis, au nord comme au Sud, au plus fortes convulsions politiques et sociales qui compliquent d’autant sa situation.
C’est ainsi que nous assistons, meurtris et impuissants à la déconfiture de nombreux de nos États dont les dirigeants sont demeurés aveugles et sourds aux appels pressants de leurs peuples qui ne revendiquent pour la plupart que la démocratie, la liberté, la dignité un meilleur partage des ressources et un mode de gouvernement plus transparent.
La situation est d’autant plus affligeante qu’elle semble justifier, plus à raison qu’à tort les droits d’ingérence et d’interventions humanitaires avec les risques certains qu’ils font peser sur la souveraineté et l’intégrité de nos États fragilisés.
Face à cette réalité amère et à un moment où les peuples sont plus que jamais décidés à assumer pleinement leur destin, le Parlement Panafricain doit nécessairement s’adapter et de toute urgence à cette nouvelle dynamique, il doit en d’autre termes renouer avec sa vocation première en donnant un contenu plus réel, plus concret à son fameux sigle « one Africa, one voice ».
C’est en effet, au sein d’une société enfin harmonisée politiquement, socialement et économiquement que les peuples africains, riches et fiers de leur grande diversité, s’affirmeront cette fois définitivement comme des partenaires viables et égaux.
Pour terminer je réitère mes remerciements et mes félicitations aux Autorités de l’Afrique du Sud, à mon frère l’honorable Dr Idrissa MOUSSA N’DELA et je souhaite de tout cœur que vos travaux soient couronnés de succès.
Johannesburg, le 09/05/2011
Messaoud Boulkheïr
Source: Baba ould Jiddou