
Les événements s’accélèrent en Mauritanie avec d’une part le transfert de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans son village natal et d’autre part avec cette vague d’arrestations qui a frappé certaines personnalités et non des moindres de l’ex-régime renversé. Une véritable atmosphère de "ni guerre, ni paix" règne en Mauritanie.
Le Jeudi 13 novembre, la nouvelle de "libération" de l’ex président démocratiquement élu fit le tour de la Mauritanie. Mais à leur grande surprise, les mauritaniens apprendront que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est ramené dans son village natal, Lemden, à 250 km de la capitale, sous une impressionnante escorte militaire. Sa famille apprendra la nouvelle au même titre que ses autres concitoyens.
Ce village perdu au milieu d’une vaste étendue sablonneuse fut pris d’assaut dés les premières heures de la journée par des proches et sympathisants de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Hommes politiques, amis se joignent à cette effervescence qui dura toute la soirée.
Au-delà de cette mesure interprétée par les observateurs politiques avertis comme un teste à l’adresse de la communauté internationale à quelques jours de l’expiration de l’ultimatum de l’Union Européenne, le transfert de Sidi dans son bled loin d’apaiser le climat politique risque au contraire de radicaliser les positions des uns et des autres dont les enjeux sont focalisés sur le pouvoir.
Nous aurons plus que jamais en face deux camps qui se disputent la légitimité d’un pouvoir "aux abois" depuis la fronde parlementaire jusqu’au coup d’Etat militaire. Après "l’embastillement" de Sidioca, les réactions n’ont pas tardé à venir tant de l’intérieur que de l’extérieur. Un calme précaire règne dans la capitale où les nouvelles arrestations de personnalités de l’ex-régime ont été signalées.
Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’enquêtes relatives à la liquidation de la compagnie d’Air Mauritanie ainsi que la gestion "douteuse" du Programme Spécial d’Intervention PSI. Autant d’événements qui plongent la Mauritanie dans une ère de "ni guerre, ni paix".
Amadou Diarra
source : Le Rénovateur Quotidien
Mauritanie
Le Jeudi 13 novembre, la nouvelle de "libération" de l’ex président démocratiquement élu fit le tour de la Mauritanie. Mais à leur grande surprise, les mauritaniens apprendront que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est ramené dans son village natal, Lemden, à 250 km de la capitale, sous une impressionnante escorte militaire. Sa famille apprendra la nouvelle au même titre que ses autres concitoyens.
Ce village perdu au milieu d’une vaste étendue sablonneuse fut pris d’assaut dés les premières heures de la journée par des proches et sympathisants de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Hommes politiques, amis se joignent à cette effervescence qui dura toute la soirée.
Au-delà de cette mesure interprétée par les observateurs politiques avertis comme un teste à l’adresse de la communauté internationale à quelques jours de l’expiration de l’ultimatum de l’Union Européenne, le transfert de Sidi dans son bled loin d’apaiser le climat politique risque au contraire de radicaliser les positions des uns et des autres dont les enjeux sont focalisés sur le pouvoir.
Nous aurons plus que jamais en face deux camps qui se disputent la légitimité d’un pouvoir "aux abois" depuis la fronde parlementaire jusqu’au coup d’Etat militaire. Après "l’embastillement" de Sidioca, les réactions n’ont pas tardé à venir tant de l’intérieur que de l’extérieur. Un calme précaire règne dans la capitale où les nouvelles arrestations de personnalités de l’ex-régime ont été signalées.
Le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’enquêtes relatives à la liquidation de la compagnie d’Air Mauritanie ainsi que la gestion "douteuse" du Programme Spécial d’Intervention PSI. Autant d’événements qui plongent la Mauritanie dans une ère de "ni guerre, ni paix".
Amadou Diarra
source : Le Rénovateur Quotidien
Mauritanie