
Le coup d’État du 03 août 2005 qui a mis fin au régime sanguinaire de Ould TAYA, présageait un changement radical dans la vie politique et économique du pays et cela à tous les niveaux, permettant par la même de nourrir au peuple l’espoir de vivre un avenir meilleur. Mais le rêve n’a été qu’une courte durée.
Les organisateurs des fameuses journées nationales de concertation, qui se sont tenues à Nouakchott ont failli à leurs missions dés lors que les questions divergentes n’ont pas été traitées, contre toute attente de la vieille opposition.
Ibrahima Saar, l’actuel président d’AJD-MR, convaincu de sa qualité d’opposant farouche au régime TAYA, a voulu et a tenté à plusieurs reprises de remettre les discussions sur les rails, mais Ely Ould Mohamed Vall, tombeur de TAYA épaulé par les hautes autorités de l’armée ont tout simplement refusé de prendre leurs responsabilités, pour éviter à tout prix d’ouvrir les négociations et de mettre de la lumière sur les années sombres du pays. Cette position juste et raisonnable choisie par le poète poular, devenu aujourd’hui le grand rassembleur, lui a valu incontestablement la confiance du peuple.
Dorénavant, Ibrahima Saar, la nouvelle star de la politique mauritanienne est devenu l’idole des jeunes et voir du peuple. Et nombreux sont ceux qui respirent aujourd’hui par son nom et lui aussi en se rasant sa barbe le matin, pense certainement à la présidence, le palais en marbre, car c’est bien possible.
Récemment un sondage lui a crédité la troisième place devant Ahmed Daddah, le candidat du RFD.
Messaoud Ould Boulkheir qui occupait la deuxième place n’avait récolté que 9% des suffrages en 2007. En plus Messaoud a des comptes à rendre à ses électeurs et à l’opposition mauritanienne pour les avoir trahis lors du second tour de la dernière présidentielle. Il risque aujourd’hui d’en payer amèrement un lourd tribut.
Quant au général limogé, sa cote de popularité n’a cesse de décroître depuis la signature des ACD. De nos jours, électeurs ne peuvent plus croire à celui qui vide les caisses de l’État pour financer sa propre campagne de façon foudroyante. C’est une gabegie totale.
Entouré des têtes bien faites, le candidat de l’AJD-MR attire les regards de tous les cotés, séduit les électeurs jour et nuit et inquiète sans cesse ses vieux adversaires politiques. Il est sans doute l’homme de la situation qui incarne le changement nécessaire à la Mauritanie.
Pour se démarquer des autres partis, AJD-MR prévoit dans son programme des points particulièrement importants pour le peuple mauritanien:
1. Mettre en place un gouvernement d'union nationale;
2. Engager les réformes constitutionnelles pour une Mauritanie enfin consciente de sa diversité culturelle et ethnique;
3. Régler le dossier des rapatriés du Sénégal dits "moussafrin";
4. Régler le passif humanitaire.
5. Eradiquer l'esclavage autrement que par une inflation de textes législatifs jamais appliqués, autrement dit l’effectivité des textes juridiques.
Il est certain que les candidatures pour la course à la magistrature suprême se multiplient en ce moment, mais rares sont les bonnes. Le peuple mauritanien ne peut plus continuer à transiger avec le même système, même clan, même idéologie et certainement même résultat si ce ne sera pire d’ailleurs. « À un système qui ne marche pas il faut changer » disait un poète français.
La Mauritanie a besoin d’un programme qui répond à l’attente du peuple et aux exigences du moment et qui sera entrepris par un homme contre vents et marres.
Ibrahima THIAM
Montréal
Les organisateurs des fameuses journées nationales de concertation, qui se sont tenues à Nouakchott ont failli à leurs missions dés lors que les questions divergentes n’ont pas été traitées, contre toute attente de la vieille opposition.
Ibrahima Saar, l’actuel président d’AJD-MR, convaincu de sa qualité d’opposant farouche au régime TAYA, a voulu et a tenté à plusieurs reprises de remettre les discussions sur les rails, mais Ely Ould Mohamed Vall, tombeur de TAYA épaulé par les hautes autorités de l’armée ont tout simplement refusé de prendre leurs responsabilités, pour éviter à tout prix d’ouvrir les négociations et de mettre de la lumière sur les années sombres du pays. Cette position juste et raisonnable choisie par le poète poular, devenu aujourd’hui le grand rassembleur, lui a valu incontestablement la confiance du peuple.
Dorénavant, Ibrahima Saar, la nouvelle star de la politique mauritanienne est devenu l’idole des jeunes et voir du peuple. Et nombreux sont ceux qui respirent aujourd’hui par son nom et lui aussi en se rasant sa barbe le matin, pense certainement à la présidence, le palais en marbre, car c’est bien possible.
Récemment un sondage lui a crédité la troisième place devant Ahmed Daddah, le candidat du RFD.
Messaoud Ould Boulkheir qui occupait la deuxième place n’avait récolté que 9% des suffrages en 2007. En plus Messaoud a des comptes à rendre à ses électeurs et à l’opposition mauritanienne pour les avoir trahis lors du second tour de la dernière présidentielle. Il risque aujourd’hui d’en payer amèrement un lourd tribut.
Quant au général limogé, sa cote de popularité n’a cesse de décroître depuis la signature des ACD. De nos jours, électeurs ne peuvent plus croire à celui qui vide les caisses de l’État pour financer sa propre campagne de façon foudroyante. C’est une gabegie totale.
Entouré des têtes bien faites, le candidat de l’AJD-MR attire les regards de tous les cotés, séduit les électeurs jour et nuit et inquiète sans cesse ses vieux adversaires politiques. Il est sans doute l’homme de la situation qui incarne le changement nécessaire à la Mauritanie.
Pour se démarquer des autres partis, AJD-MR prévoit dans son programme des points particulièrement importants pour le peuple mauritanien:
1. Mettre en place un gouvernement d'union nationale;
2. Engager les réformes constitutionnelles pour une Mauritanie enfin consciente de sa diversité culturelle et ethnique;
3. Régler le dossier des rapatriés du Sénégal dits "moussafrin";
4. Régler le passif humanitaire.
5. Eradiquer l'esclavage autrement que par une inflation de textes législatifs jamais appliqués, autrement dit l’effectivité des textes juridiques.
Il est certain que les candidatures pour la course à la magistrature suprême se multiplient en ce moment, mais rares sont les bonnes. Le peuple mauritanien ne peut plus continuer à transiger avec le même système, même clan, même idéologie et certainement même résultat si ce ne sera pire d’ailleurs. « À un système qui ne marche pas il faut changer » disait un poète français.
La Mauritanie a besoin d’un programme qui répond à l’attente du peuple et aux exigences du moment et qui sera entrepris par un homme contre vents et marres.
Ibrahima THIAM
Montréal