
C'est la première vraie éclaircie de la crise politique que vit la Mauritanie depuis le 6 août 2009. Pour autant, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Aucun pays au monde ne peut se permettre le luxe de marquer une pause aussi longue.
Le manque à gagner occasionné par cette crise se chiffre en dizaines de projets reportés, en milliers d'emplois gelés et, last but not least, en une désastreuse dégradation de la signature du pays auprès des principales agences de notation de crédit et des assureurs comme Coface et Euler Hermès.
Et comme si la paralysie économique ne suffisait pas, voilà qu'un communiqué sinistre d'Al Qaieda s'en mêle, nous reléguant dans la catégorie des pays les moins sûrs dans le baromètre du ministère français des Affaires étrangères. Pour une destination qui vient d'obtenir difficilement sa reconduction dans les brochures des tours opérateurs, ce n'est pas la meilleure des promotions.
Bref, ces coûts et manque à gagner se chiffrent en millions. Mais rien n'est perdu, tout est transformable en opportunités. Nos politiciens et nos militaires doivent tirer les leçons de la crise, à savoir que l'ancrage de la Mauritanie dans la démocratie est irréversible.
En deuxième lieu, les mauritaniens doivent se libérer des carcans tribalistes et apprendre que les chefs de tribus et autres chefs de village utilisent souvent leurs voix pour se payer une place au soleil. Il est temps de voter les programmes des candidats et non leur appartenance régionale ou tribale. Reste à pousser à ces candidats, aussi nombreux que variés, à s'intéresser un tant soit peu à l'économie de ce pays.
M.S
Source: Mauritanies1
Le manque à gagner occasionné par cette crise se chiffre en dizaines de projets reportés, en milliers d'emplois gelés et, last but not least, en une désastreuse dégradation de la signature du pays auprès des principales agences de notation de crédit et des assureurs comme Coface et Euler Hermès.
Et comme si la paralysie économique ne suffisait pas, voilà qu'un communiqué sinistre d'Al Qaieda s'en mêle, nous reléguant dans la catégorie des pays les moins sûrs dans le baromètre du ministère français des Affaires étrangères. Pour une destination qui vient d'obtenir difficilement sa reconduction dans les brochures des tours opérateurs, ce n'est pas la meilleure des promotions.
Bref, ces coûts et manque à gagner se chiffrent en millions. Mais rien n'est perdu, tout est transformable en opportunités. Nos politiciens et nos militaires doivent tirer les leçons de la crise, à savoir que l'ancrage de la Mauritanie dans la démocratie est irréversible.
En deuxième lieu, les mauritaniens doivent se libérer des carcans tribalistes et apprendre que les chefs de tribus et autres chefs de village utilisent souvent leurs voix pour se payer une place au soleil. Il est temps de voter les programmes des candidats et non leur appartenance régionale ou tribale. Reste à pousser à ces candidats, aussi nombreux que variés, à s'intéresser un tant soit peu à l'économie de ce pays.
M.S
Source: Mauritanies1