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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

FLAM, les hommes qui peuvent compter : Ciré Bâ Par Poullori Galo

La présente note de Poullori porte sur un homme qui est dans une situation favorable à un retour salutaire. La note n'a de sens que si on la situe dans le contexte de l’ouverture et de cette idée de large front si cher à Poullori.


FLAM, les hommes qui peuvent compter : Ciré Bâ Par Poullori Galo
L'histoire de Ciré Bâ est celle d’un garçon paisible qui croyait suivre un idéal ordinaire en y mettant toute la force de ses convictions et toute la vigueur d’un jeune étudiant meurtri par les injustices.

Membre du Mouvement des Elèves et Etudiants Noirs de Mauritanie qui croisait le fer à l’université de Nouakchott avec les franges les plus chauvines et racistes de la Mauritanie, Ciré Bâ assiste impuissant au report du congrès des étudiants de 1986 qui devait, selon le principe de la présidence tournante, revenir aux francisants. Ciré Bâ qui est historien et dont le mémoire de maitrise portait sur l'histoire politique de la Mauritanie de 1946 à nos jours savait à quoi s'attendre. Après l’arrestation des initiateurs du Manifeste du negro mauritanien opprimé, le jeune Ciré Ba quitte Nouakchott dans des conditions entourées du plus grand secret et rejoint le Sénégal en 1986. Il débarque sans papiers, sans diplôme, sans le sou. Heureusement pour le jeune désargenté, la solidarité joue. Voici Ciré remis d'aplomb pour reprendre le combat. Avec Boubacar Diagana et Cherif Bâ notamment, une coordination s’organise pour prendre en mains les affaires des FLAM. Une direction collégiale dans laquelle Ciré assume le rôle stratégique de porte parole et chargé de communication. Aux âmes bien nées dit-on, la valeur n'attend point le nombre des années. La jeune équipe s'attelle à la médiatisation de la répression raciale qui s'abat sur les noirs de Mauritanie. Le résultat ne se fait pas attendre : les journaux, les hommes politiques de la majorité comme de l'opposition, les ONG de défense des droits de l'homme prennent sous leur aile l'équipe de jeunes qui portent sur leurs frêles épaules le destin de toute une communauté.

En 1989, le dictateur enragé fait monter la pression d'un cran et envoie vers le Sénégal et le Mali des fils du pays. A quelque chose malheur est bon. Le front se renforce et la jeune équipe peut désormais reposer sur des dizaines de milliers de déportés qui pour des motifs divers trépignent d'envie d'en découdre avec leurs bourreaux. L'énorme travail abattu alors par la coordination collégiale de Dakar et la section Europe vaut au mouvement un rayonnement international que d’aucuns assimilent à l'âge d'or des FLAM. Le sens du devoir, de l'histoire et sans doute la grande complicité qui unissait les jeunes camarades, plus soucieux de s'acquitter d'une tache que de paraître, y ont joué un rôle primordial. Le noyau autour de Ciré Bâ, Cherif Bâ, Boubacar Diagana pouvait compter sur la détermination et l’engagement de militants désintéressés et dévoués à la cause : Amadou Alpha Bâ, Sy Salah Eddine, Yaghine Haidara, Ousmane Diallo, Ama Thiam, Kaaw Touré, Amadou Birane Bal, Amar Ba, Mohamed Lemine Sagho, Mamadou Kane, Abdoul Khouddous Kamara et bien d'autres encore. Au milieu de cette bande de copains, une fille se distingue par son courage et sa détermination : Safi Wane qui pouvait aligner des réunions nocturnes jusqu'au petit matin pour enchainer avec ses cours à l'ENSUT. Il va sans dire que sans, d'une part, la motivation, la volonté et le désintéressement de ces militants et, de l'autre, les qualités de management de la coordination les résultats n'auraient pas été ceux que l’organisation a enregistrés.

En 1990, Ciré Bâ dépose ses affaires à Paris et rejoint une autre équipe dans les mêmes dispositions, avec Ousmane Diagana à la manœuvre. Ciré y joue sa partition. Les contacts presse audiovisuelle et écrite, c’est lui qui les monte et les entretient à une époque où beaucoup préféraient se taire de peur d’attirer des représailles sur la famille restée au pays. Mais pour une raison obscure (que Poullori préfère taire), Ciré Bâ disparaît des écrans radars et boude les micros qui lui avaient jusqu'ici permis de médiatiser le combat.

Quelques années plus tard, dans le cadre de la préparation du congrès de 1994, feu Saidou Kane tente de le sortir de sa trop jeune retraite. L'intransigeance et le trop grand formalisme de certains membres du mouvement font foirer la tentative de retour. Il n'y en aura pas d'autre.

Pour autant, Ciré Bâ ne s'éloigne pas du combat ni même des FLAM qu'il continue de porter dans son cœur.

Récemment, Ciré Bâ a fait quelques apparitions dans le cadre de la lutte contre le coup d'Etat du général Ould Abdel Aziz contre Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Comme du temps de la splendeur du département de la Communication des FLAM, Ciré a squatté quelques micros de médias couvrant ce combat pour la restauration de la démocratie dans lequel les FLAM s'étaient aussi inscrites.

Ciré Bâ a sans aucun doute tout ce qu'il faut pour reprendre du service dans le cadre de l'amorce d'un virage vers un large front. Il a l'avantage d'avoir servi de façon satisfaisante le Mouvement à un des moments les plus difficiles de sa vie. Il a cette légitimité du terrain et de l'histoire pour lui. Il les cumule avec sa disposition à s'entendre avec tout le monde et à être fédérateur. De plus, Ciré Bâ a une maturité politique, une connaissance des enjeux et de l'histoire de l'organisation de même qu'une vision politique qui lui permettent de jouer un rôle prépondérant dans la suite de la lutte.

Seulement Ciré Bâ n'appartient plus à l'organisation et ne dispose pas des moyens de peser sur ses choix. Et il n'est pas dit que ceux qui contrôlent aujourd'hui l'appareil du mouvement soient dans des dispositions qui les conduiraient à aller le chercher pour lui confier une tache quelconque.


A suivre: Ibiraahiima Abu Sal



POULLORI
Mardi 24 Mai 2011 - 10:46
Mardi 24 Mai 2011 - 10:45
INFOS AVOMM
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1.Posté par Philo le 18/05/2011 21:06
Monsieur Bâ est un Grand millitant il etait le porte parole des Flam en France.Il a joué un rôle important à la lutte contre le Racisme d'Etat en Mauritanie Ciré Bâ est un homme intélligeant,grand politicien sa gestion des communications des flam etait bonne on l'écoutait sur RFI dans les années 90 pour dénoncer le racisme en Mauritanie.

2.Posté par Des amis le 18/05/2011 21:09
Nous connaissons Ciré depuis le début des années 80. Ce portrait est juste. Ciré incarne à lui seul toute la résistance. C'est lui qui était en première ligne à NKTT pour manifester, distrIbuer les tracts et incendier les...
Porte parole des FLAM au Senegal, il a monopolisé avec ses camarades l'opinion internationale et les medias (journaux, RFI, Amnesty International...). C'est quelqu'un qui est determiné à faire aboutir la lutte. Nous savons qu'il est meurtri par la situation. Recemment, dans une rencontre panafricaine, il a capté l'attention des intellectuels afro américains sur la situation de la Mauritanie.
Des amis

3.Posté par Anonyme le 18/05/2011 21:33
@Message à Ciré

Tu mérites tous les hommages tellement tu as fait. On ne peut faire l'unanimité que contre soi, je pense que tu es bien apprécié. Le Front Uni, tes combats pour la démocratie ou la requalification du passif humanitaire en génocide seront entendus. Tu me disais que la victoire a beaucoup de pères, la défaite est orpheline. Nous vaincrons avec l'AJD et les FLAM reconciliées et main dans la main. Mais reviens.
Anonyme




4.Posté par Sow Amadou le 19/05/2011 01:03
Ciré Ba est un grand intellectuel. Un homme de valeur. Merci Poullori Galo

5.Posté par ngendiyanke le 19/05/2011 00:11
J'ai déjà lu beaucoup de ses informations sur nouvelle contradiction entre Ciré et Bocar BA et sur Flamnet l'âge d'or des FLAM. C'est la que j'ai changé d'avis sur les FLAM.
Avant, je disais ils n'ont rien fait. Poullori fait une bonne analyse des le début. Pourquoi, ils n'arrivent tous à s'entendre et faire tous un seul parti? Pour Ciré, je sais qu'il defend FLAM et AJD. Il a beaucoup d'affection pour la personne de Kaaw Touré, les camarades de Dakar, pour les Avomm, ocvidh..Pour tout ca, il est féderateur.

Pourquoi on ne peut pas s'entendre tous.
Gendiyanke

6.Posté par Niiwa le 19/05/2011 03:57
Effectivement Ciré Bâ est un grand féderateur depuis son retour à paris on le voit dans toutes les manifestations politiques de la diaspora Mauritanienne comme l'a dit le commentaire n 1 l'homme est intelligeant et grand politicien et respecte tout le monde.

7.Posté par N'DIAYE Aboubacry le 19/05/2011 11:24
Ciré est un combattant de première heure et il n' abandonnera jamais le combat sans l'égalité entre tous les Mauritaniens. J'ai la certitude que tous nos mouvements ont besoin des leaders comme CIré, Kaaw Touré, Ibrahima Mifo , Abda wone et d'autres. Aujourd'hui il est difficile de diriger nos mouvements car souvent nos dirigeants sont traités d'individualistes ou d'autres termes. Comme dit Niiwa, ciré répond à toutes les manifestations et c'est le role d'un combattant. Maintenant ce dont Poullori ne veut dire sur Ciré, il ne faut pas chercher à comprendre car chacun d'entre nous à sa raison. Il ne faut pas mettre aussi tous les combattants dans le meme navire. Au fait, il y'a certains qui défendaient notre culture et d'autres comme Ciré, Kaaw et d'autres combattaient le système et le racisme d'état.

Espérons que ceux répondront présents au Congrès viendront pour trouver des solutions à notre Flam et une nouvelle orientation des Flam.

la lutte continue

8.Posté par Selmou Ould Mohamed le 19/05/2011 15:40
Je suis d'accord avec les autres, Ciré c'est un grand homme. Avec son esprit rassembleur. Moi ce qui me gène surtout dans FLAM ce sont ses dirigeants dictateurs.
Je suis pas d'accord avec Mr Ndiaye qui compare Mr Ciré avec des petits (intellectuels).

9.Posté par LAAWOL le 20/05/2011 01:51
La raison obscure de l'éloignement de Ciré Ba des activités du mouvement c'est un secret cousu de fil blanc. Un message de Grand-Dakar de la part de Fode demandant à Ibrahima Abou Sall: "il ne faut pas laisser le jeune Ciré Ba entrer en contact avec la presse, il a un discours d'étudiant".



10.Posté par niiwa le 20/05/2011 16:51
Laawol, quel erreur monumental de Fode et pourtant quand nos ainés etaient en prison c'est ciré Bâ et ses camarades qui manifestaient à Nouakchott pour la liberation de nos fréres malgré que la police de Ely ould Mohamed les recherchés activement avant de fuir au Sénégal.

Au Sénégal c'est ce groupe qui faisait trembler le gouvernement Mauritanien en dénonçant dans la presse le racisme d'etat en Mauritanie et les conditions dans lequelles sont les prisonniers de Oualata.

En france nous avons vu l'apport de Ciré Bâ sur Rfi en 1990 et même j'ai appris celui qui avait préparé l'entrevue de Cheik Fall sur RFI suite aux arrestations des milittaires noirs.

11.Posté par Dental le 20/05/2011 19:59
Les FLAM ne manquent pas de ressources mise à l'écart. IL FAUT ALLER CHERCHER les Barou, Amar, Ciré, Salah, diagana, Moustapha, Amadou Birane, ...
C'est clair que quand on parle de Ciré, on pense à cette deuxieme génération comme dit Abda Wone. Sans eux, plus de FLAM aujourd'hui.
Le commentaire n°5 a raison, il faut lire l'Age d'or des FLAM. on comprend mieux et je constate que dans son texte, Ciré n'utilise que le nous ( le groupe de Dakar) et jamais le je. Dans les débats à Paris, il défend avec acharnement le bilan de ses camarades.

Dental


12.Posté par LAAWOL le 23/05/2011 19:47
Ciré Ba un homme authentique

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