
Une délégation du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD-France) a été invitée au Conseil des Verts Européen qui se tenait aujourd'hui à Montreuil, prés de Paris. Ce fut l'occasion pour expliquer la situation en Mauritanie à cette assemblée où étaient présents Jean-pierre jouillet, Ministre français des Affaires Européennes et plusieurs Députés Verts Européens dont Monsieur Cohn-Bendit, Madame Flautre et Madame Isler-Béguin. Une vive altercation a opposé cette dernière à la délégation mauritanienne.
La délégation, menée par Monsieur Assane SOUMARE, ancien Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime, était composée, outre le Ministre, de MM Omar Ould Dedde et Baba Ould Jiddou, animateurs du FNDD-France, Abdoullah Ould El Mounir, responsable de la Coordination pour le Retour à la légalité en Mauritanie (CRM) et Abdoulaye DIAGANA, tous les quatre militants antiputschistes sont membres du bureau de For-Mauritania en France.
La députée européenne verte autoproclamée marraine de la démocratie mauritanienne ne s'attendait sans doute pas à rendre des comptes devant ses pairs au sujet de sa position controversée sur le putsch perpétré le 06 août 2008 contre le régime civil démocratique élu en Mauritanie.
« Ah ! Vous êtes décidément partout… »
Arrivée devant l'estrade qui accueillait les intervenants du conseil du parti vert européen la députée s'arrête devant des membres de la Délégation du FNDD dont Assane SOUMARE ancien ministre des pêches.
A l'annonce du nom « honni » la députée lâche :
- Ah ! Décidément vous êtes partout.
- Vous devez vous en réjouir madame, c'est au nom de la démocratie, répond Assane Soumaré
-Dommage que vous ne fassiez pas autant de bruit en Mauritanie, repart l'élue
-Les médias sont aux mains des putschistes qui étouffent les voix dissonantes, rappelle Abdoulaye DIAGANA
-ça a toujours été comme ça en Mauritanie reprend l'élue
- Pas sous le CMJD et la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dit DIAGANA
-Stop ! Stop ! coupe sèchement Madame Béguin ; je ne suis pas là pour parler de la Mauritanie. Fin du premier acte.
Plus tard lors du débat sur « les verts et les droits de l'homme », le modérateur Daniel Cohn Bendit annonce à la salle que des militants mauritaniens ont exprimé le souhait de réagir à la position prise par la député Isler-Béguin sur la situation politique en Mauritanie. Telle ne fut pas l'indignation de l'assistance quand, à la fin de l'intervention de Mme Isler-Béguin, la séance fut levée sans débat ni évocation de la question de la Mauritanie comme promis. Murmures dans la salle. Des délégués verts venus de toute l'Europe demandent à comprendre. Encouragés par les participants, les militants mauritaniens prennent le micro et dénoncent le soutien apporté par Mme Isler-Béguin à la junte militaire qui a renversé le pouvoir démocratiquement élu en Mauritanie.
Elle bouscule physiquement les militants et leur lance : « de toutes les façons ici je suis chez moi »
Pendant qu'ils demandaient aux verts de les édifier sur leur conception de la démocratie tout en rappelant qu'ils croyaient en la nécessité de conquérir puis de transmettre le pouvoir par la voie des urnes, Abdoulaye DIAGANA et Omar Ould Dedde sont violemment bousculés par la député qui avait perdu son sang froid tant les propos étaient accablants. Mise dans une posture manifestement inconfortable, elle craque et lance à l'adresse de la Délégation mauritanienne le dérapage de trop : « de toutes les façons ici je suis chez moi » signifiant ainsi aux mauritaniens qu'en tant qu'étrangers ils n'avaient pas à l'interpeller comme ils le faisaient sur « son territoire ». Elle ne dit pas si elle entend pousser le raisonnement jusqu'à cesser de s'inviter dans le débat sur la situation politique en Mauritanie, ce pays n'étant pas le sien, puisque dans son entendement, quand « on est chez soi » on a le droit d'interdire aux étrangers d'évoquer certains sujets, fussent-ils universels.
Interloqués, de nombreux délégués verts, venus de tous les pays membres de l'U.E. ont laissé leurs coordonnées à la Délégation Mauritanienne en demandant plus d'informations et en exprimant leur condamnation sans réserve de toute prise du pouvoir par la force. Tous se son excusés de disposer de si peu (ou pas) d'informations sur la Mauritanie et ont rappelé que la position de la député n'engageait que sa personne. Mr Cohn-Bendit invite alors Mr SOUMARE à s'exprimer à ses côtés devant la caméra puis à venir prendre la parole dimanche. Rendez-vous est donc pris.
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Commission de la Communication
Mouvement de Défense de la Légalité Institutionnelle en Mauritanie (FNDD-France)
La délégation, menée par Monsieur Assane SOUMARE, ancien Ministre des Pêches et de l'Economie Maritime, était composée, outre le Ministre, de MM Omar Ould Dedde et Baba Ould Jiddou, animateurs du FNDD-France, Abdoullah Ould El Mounir, responsable de la Coordination pour le Retour à la légalité en Mauritanie (CRM) et Abdoulaye DIAGANA, tous les quatre militants antiputschistes sont membres du bureau de For-Mauritania en France.
La députée européenne verte autoproclamée marraine de la démocratie mauritanienne ne s'attendait sans doute pas à rendre des comptes devant ses pairs au sujet de sa position controversée sur le putsch perpétré le 06 août 2008 contre le régime civil démocratique élu en Mauritanie.
« Ah ! Vous êtes décidément partout… »
Arrivée devant l'estrade qui accueillait les intervenants du conseil du parti vert européen la députée s'arrête devant des membres de la Délégation du FNDD dont Assane SOUMARE ancien ministre des pêches.
A l'annonce du nom « honni » la députée lâche :
- Ah ! Décidément vous êtes partout.
- Vous devez vous en réjouir madame, c'est au nom de la démocratie, répond Assane Soumaré
-Dommage que vous ne fassiez pas autant de bruit en Mauritanie, repart l'élue
-Les médias sont aux mains des putschistes qui étouffent les voix dissonantes, rappelle Abdoulaye DIAGANA
-ça a toujours été comme ça en Mauritanie reprend l'élue
- Pas sous le CMJD et la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dit DIAGANA
-Stop ! Stop ! coupe sèchement Madame Béguin ; je ne suis pas là pour parler de la Mauritanie. Fin du premier acte.
Plus tard lors du débat sur « les verts et les droits de l'homme », le modérateur Daniel Cohn Bendit annonce à la salle que des militants mauritaniens ont exprimé le souhait de réagir à la position prise par la député Isler-Béguin sur la situation politique en Mauritanie. Telle ne fut pas l'indignation de l'assistance quand, à la fin de l'intervention de Mme Isler-Béguin, la séance fut levée sans débat ni évocation de la question de la Mauritanie comme promis. Murmures dans la salle. Des délégués verts venus de toute l'Europe demandent à comprendre. Encouragés par les participants, les militants mauritaniens prennent le micro et dénoncent le soutien apporté par Mme Isler-Béguin à la junte militaire qui a renversé le pouvoir démocratiquement élu en Mauritanie.
Elle bouscule physiquement les militants et leur lance : « de toutes les façons ici je suis chez moi »
Pendant qu'ils demandaient aux verts de les édifier sur leur conception de la démocratie tout en rappelant qu'ils croyaient en la nécessité de conquérir puis de transmettre le pouvoir par la voie des urnes, Abdoulaye DIAGANA et Omar Ould Dedde sont violemment bousculés par la député qui avait perdu son sang froid tant les propos étaient accablants. Mise dans une posture manifestement inconfortable, elle craque et lance à l'adresse de la Délégation mauritanienne le dérapage de trop : « de toutes les façons ici je suis chez moi » signifiant ainsi aux mauritaniens qu'en tant qu'étrangers ils n'avaient pas à l'interpeller comme ils le faisaient sur « son territoire ». Elle ne dit pas si elle entend pousser le raisonnement jusqu'à cesser de s'inviter dans le débat sur la situation politique en Mauritanie, ce pays n'étant pas le sien, puisque dans son entendement, quand « on est chez soi » on a le droit d'interdire aux étrangers d'évoquer certains sujets, fussent-ils universels.
Interloqués, de nombreux délégués verts, venus de tous les pays membres de l'U.E. ont laissé leurs coordonnées à la Délégation Mauritanienne en demandant plus d'informations et en exprimant leur condamnation sans réserve de toute prise du pouvoir par la force. Tous se son excusés de disposer de si peu (ou pas) d'informations sur la Mauritanie et ont rappelé que la position de la député n'engageait que sa personne. Mr Cohn-Bendit invite alors Mr SOUMARE à s'exprimer à ses côtés devant la caméra puis à venir prendre la parole dimanche. Rendez-vous est donc pris.
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Commission de la Communication
Mouvement de Défense de la Légalité Institutionnelle en Mauritanie (FNDD-France)