
Fiction ou réalité, une folle rumeur circule, dans le pays et, très intensément, à Nouakchott. La psychose gagne du terrain. Un fait divers, déjà signalé il y a quelques années, défraie la chronique: des ânes sont éventrés et leurs rognons disparaissent. Du coup, c'est une véritable hystérie collective qui prévaut, au sein des populations. après que l'angoisse lui eut cédé la place. On parle d'une mystérieuse bande, composée, notamment, de vendeurs ambulants de viande et autres fournisseurs des " dibiteries ", qui éventreraient le baudet et retireraient "de leurs propres mains", selon la rumeur, le foie à vendre.
Difficile, bien évidemment, de confirmer l'exactitude de cette thèse. Mais, dans le doute, de nombreux adeptes de la viande ou du foie grillé se détournent des étals, prenant leur gourmandise en patience, en attendant que le mal, ou la rumeur, ne soit circonscrit.
Cette hypothèse de la commercialisation du foie d'âne fait suite à une autre folle rumeur ayant circulé au Sénégal, il y a quelques semaines. D'après les témoignages de plusieurs personnes, un 4x4 distribuait aux passants, à titre de "généreuse" aumône, de la viande, 10.000 FCFA et un mètre de "percale", tissu qui sert, notamment, de linceul aux musulmans décédés.
Mais "toutes les personnes qui ont accepté cette offrande ont été terrassées, en suivant, par une crise mortelle", affirmaient ces commérages. Nulle part cependant, on a pu acquérir la certitude que pareil phénomène surnaturel se soit, effectivement, produit. Nécessité de l'imaginaire collectif? Dans le même ordre d'émotions fortes, mais en beaucoup plus violent, on se souvient du sort réservé aux prétendus "rétrécisseurs de sexe", soi-disant apparus, à Nouakchott, en 1999. Méfions-nous, tout de même, de l'inflammation de notre imagination, cette "folle du logis", parfois plus prompte à nous égarer qu'à nous élever des contingences…
Source : Le Calame
Difficile, bien évidemment, de confirmer l'exactitude de cette thèse. Mais, dans le doute, de nombreux adeptes de la viande ou du foie grillé se détournent des étals, prenant leur gourmandise en patience, en attendant que le mal, ou la rumeur, ne soit circonscrit.
Cette hypothèse de la commercialisation du foie d'âne fait suite à une autre folle rumeur ayant circulé au Sénégal, il y a quelques semaines. D'après les témoignages de plusieurs personnes, un 4x4 distribuait aux passants, à titre de "généreuse" aumône, de la viande, 10.000 FCFA et un mètre de "percale", tissu qui sert, notamment, de linceul aux musulmans décédés.
Mais "toutes les personnes qui ont accepté cette offrande ont été terrassées, en suivant, par une crise mortelle", affirmaient ces commérages. Nulle part cependant, on a pu acquérir la certitude que pareil phénomène surnaturel se soit, effectivement, produit. Nécessité de l'imaginaire collectif? Dans le même ordre d'émotions fortes, mais en beaucoup plus violent, on se souvient du sort réservé aux prétendus "rétrécisseurs de sexe", soi-disant apparus, à Nouakchott, en 1999. Méfions-nous, tout de même, de l'inflammation de notre imagination, cette "folle du logis", parfois plus prompte à nous égarer qu'à nous élever des contingences…
Source : Le Calame