
Le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a reçu, hier, dans son lieu de séquestration, quatre personnalités de la société civile venues lui présenter ce qu’elles appellent une « proposition de sortie de crise ».
Après deux heures d’entretien, les émissaires occultes de la junte ont déclaré à qui voulait les entendre qu’ils ont trouvé le Président élu en bonne forme et surtout d’un excellent moral, en dépit de deux mois de séquestration.
Selon les « émissaires », le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi leur aurait dit qu’il souhaitait s’exprimer sur les accusations et les contrevérités véhiculées par les putschistes à son égard. Ainsi, expliquerait-il devant le peuple mauritanien sur sa gestion des affaires publiques durant les 15 derniers mois.
Au sujet de la fameuse proposition du groupe, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi s’est abstenu d’en parler tant qu’il n’aura pas pris les attaches de ses nombreux soutiens, notamment le FNDD, les organisations syndicales nationales, la société civile, etc.. Les putschistes qui voulaient faire de cette «rencontre » une opération de relations publiques à l’adresse de l’UE à la veille des consultations de Paris en sont restés à leur frais. Pire, ils se trouvent devant un défi à relever : faire parler le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi! Oseront-ils ? Oral raté La délégation des putschistes qui s’est rendue à Paris pour les consultations avec l’UE dans le cadre de l’article 96 de Cotonou rentrera bredouille de la capitale française. Son retour, prévu demain, ne sera pas fêté par les soutiens des putschistes qui avaient, ces semaines durant, entretenu l’amalgame et la manipulation sur les positions de la Communauté internationale, notamment la France et l’UE, sur le coup d’Etat du 06 août 2008. Les européens ont clairement notifié aux émissaires de la junte que toute solution de la crise dans notre pays passe nécessairement par la libération immédiate du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son rétablissement dans ses fonctions constitutionnelles. La délégation putschiste n’a pas pu convaincre les partenaires au développement de notre pays des fallacieuses thèses des putschistes qui disposent désormais d’un mois pour rétablir la légalité constitutionnelle sous peine de se voir infligé des sanctions qui feraient malheureusement mal à notre pays et feront souffrir notre peuple inutilement. Les maîtres putschistes de Nouakchott doivent ouvrir les yeux et mesurer la gravité de la situation dans laquelle ils ont embarqué notre peuple et le pays. Ils doivent aussi comprendre que la « meute » des arrivistes qui les entoure les enfonce chaque jour davantage dans la nasse ! Les délires Ould Maham « Nous n’accepterons pas le retour de Ould Cheïkh Abdallahi, fut-il, pour quelques minutes, et personne ne pourra empêcher « Aziz » de se présenter aux élections présidentielles ». Telles sont les déclarations rapportées par le journal marocain « Es Sabah » du député Ould Maham, partisan du régime putschiste. Ces propos dénotent d’un manque de sérieux et de bonne foi, et d’une dangereuse cristallisation de position. Du reste, cette position ne prend pas en considération l’unanimité internationale à maintes fois exprimée sur la condamnation du coup d’Etat et l’exigence de la restitution dans la plénitude de ses prérogatives de Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi, d’autant que les appels se multiplient davantage au niveau national en vue d’un retour prompt à la situation d’avant le 06 Août 2008. L’insistance sur l’inévitable participation du chef de la junte aux simulacres des élections présidentielles est une preuve que le coup d’Etat était bien prémédité, comme l’ont prouvé les évènements et les déclarations successives des putschistes à l’instar de celles faites par le vice-président du Sénat, Monsieur, Mohamed El Hassène Ould El Haj au journal japonais « Kaïdo ». Ces propos dangereux du député Ould Maham annonce des menaces d’encrage de la dictature et de l’Etat d’exception après les tentatives d’assassinat d’une démocratie que tout le monde considérait comme étant l’une des plus exemplaires du continent.
Commission Communication
Nouakchott, le 20 octobre 2008
FNDD
Après deux heures d’entretien, les émissaires occultes de la junte ont déclaré à qui voulait les entendre qu’ils ont trouvé le Président élu en bonne forme et surtout d’un excellent moral, en dépit de deux mois de séquestration.
Selon les « émissaires », le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi leur aurait dit qu’il souhaitait s’exprimer sur les accusations et les contrevérités véhiculées par les putschistes à son égard. Ainsi, expliquerait-il devant le peuple mauritanien sur sa gestion des affaires publiques durant les 15 derniers mois.
Au sujet de la fameuse proposition du groupe, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi s’est abstenu d’en parler tant qu’il n’aura pas pris les attaches de ses nombreux soutiens, notamment le FNDD, les organisations syndicales nationales, la société civile, etc.. Les putschistes qui voulaient faire de cette «rencontre » une opération de relations publiques à l’adresse de l’UE à la veille des consultations de Paris en sont restés à leur frais. Pire, ils se trouvent devant un défi à relever : faire parler le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi! Oseront-ils ? Oral raté La délégation des putschistes qui s’est rendue à Paris pour les consultations avec l’UE dans le cadre de l’article 96 de Cotonou rentrera bredouille de la capitale française. Son retour, prévu demain, ne sera pas fêté par les soutiens des putschistes qui avaient, ces semaines durant, entretenu l’amalgame et la manipulation sur les positions de la Communauté internationale, notamment la France et l’UE, sur le coup d’Etat du 06 août 2008. Les européens ont clairement notifié aux émissaires de la junte que toute solution de la crise dans notre pays passe nécessairement par la libération immédiate du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son rétablissement dans ses fonctions constitutionnelles. La délégation putschiste n’a pas pu convaincre les partenaires au développement de notre pays des fallacieuses thèses des putschistes qui disposent désormais d’un mois pour rétablir la légalité constitutionnelle sous peine de se voir infligé des sanctions qui feraient malheureusement mal à notre pays et feront souffrir notre peuple inutilement. Les maîtres putschistes de Nouakchott doivent ouvrir les yeux et mesurer la gravité de la situation dans laquelle ils ont embarqué notre peuple et le pays. Ils doivent aussi comprendre que la « meute » des arrivistes qui les entoure les enfonce chaque jour davantage dans la nasse ! Les délires Ould Maham « Nous n’accepterons pas le retour de Ould Cheïkh Abdallahi, fut-il, pour quelques minutes, et personne ne pourra empêcher « Aziz » de se présenter aux élections présidentielles ». Telles sont les déclarations rapportées par le journal marocain « Es Sabah » du député Ould Maham, partisan du régime putschiste. Ces propos dénotent d’un manque de sérieux et de bonne foi, et d’une dangereuse cristallisation de position. Du reste, cette position ne prend pas en considération l’unanimité internationale à maintes fois exprimée sur la condamnation du coup d’Etat et l’exigence de la restitution dans la plénitude de ses prérogatives de Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheïkh Abdallahi, d’autant que les appels se multiplient davantage au niveau national en vue d’un retour prompt à la situation d’avant le 06 Août 2008. L’insistance sur l’inévitable participation du chef de la junte aux simulacres des élections présidentielles est une preuve que le coup d’Etat était bien prémédité, comme l’ont prouvé les évènements et les déclarations successives des putschistes à l’instar de celles faites par le vice-président du Sénat, Monsieur, Mohamed El Hassène Ould El Haj au journal japonais « Kaïdo ». Ces propos dangereux du député Ould Maham annonce des menaces d’encrage de la dictature et de l’Etat d’exception après les tentatives d’assassinat d’une démocratie que tout le monde considérait comme étant l’une des plus exemplaires du continent.
Commission Communication
Nouakchott, le 20 octobre 2008
FNDD