Sur invitation des structures de base des Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), les ressortissants africains de New York ont commémoré, ce samedi 06 décembre 08, les Negro-Mauritaniens victimes des massacres qui sévissaient en Mauritanie. Ayant bravé, la pluie et la neige, ils ont tenu à venir nombreux et à manifester leur mépris de l’injustice et leur solidarité vis-à-vis des parents des victimes.
Les photos des martyrs, les hauts parleurs qui distillaient le Saint Coran, les calendriers confectionnés pour la circonstance et la qualité de l’audience dans cette salle située au numéro 1167 de la Rue Fulton annonçaient la solennité de l’événement et son succès.
Modéré par Abda Wone, la cérémonie a été ouverte par un récital du Saint Coran suivi des prières dirigées par l’Imam Ratib, le Sage, Thierno Samba Kane.
Ca sera autour de Aboubacry Ba, au nom des Comités de Bases de New York de souhaiter la bienvenue à l’assistance.
Aissata Niang alias Thilo reviendra sur les douloureux événements qui ont vu la disparition de son ex mari. Elle insistera sur la nécessité de s’organiser et de se battre contre l’impunité. Apres Thilo, ce fut le tour de Mansour Kane, ancien militaire, rescapé du génocide Mauritanien de revenir sur l’horreur que ses frères et lui ont vécu dans les prisons mouroirs de la Mauritanie. Mansour s’est aussi étendu sur la responsabilité de la France qui a conspiré par le silence et le « laissez-faire ».
Samba Thiam, Président des FLAM, tout en respectant la solennité de l’événement, a fait ressortir le lien dialectique entre les exactions et la politique d’Apartheid Mauritanienne qui a pour origine l’orientation arabiste empruntée par les dirigeants successifs de la Mauritanie.
Abou Tandia, a, à son tour, demandé à l’assistance de ne pas se départir de ses positions justes et de multiplier les actions pour que l’impunité ne passe pas.
L’assistance a réagi positivement aux idées développées par les panelistes.
L’un des points forts de la soirée a été, lorsque dans la foule, un des fils des martyrs, Mamadou Wélé, a pris la parole pour expliquer les derniers moments de son père et pour présenter sa petite sœur Diouldé, aujourd’hui une grande fille, alors âgée de deux ans.
D’un commun accord, l’assistance a promis de multiplier la mobilisation et de se retrouver l’année prochaine pour dire non encore une fois à l’impunité.
Abda Wone
Les photos des martyrs, les hauts parleurs qui distillaient le Saint Coran, les calendriers confectionnés pour la circonstance et la qualité de l’audience dans cette salle située au numéro 1167 de la Rue Fulton annonçaient la solennité de l’événement et son succès.
Modéré par Abda Wone, la cérémonie a été ouverte par un récital du Saint Coran suivi des prières dirigées par l’Imam Ratib, le Sage, Thierno Samba Kane.
Ca sera autour de Aboubacry Ba, au nom des Comités de Bases de New York de souhaiter la bienvenue à l’assistance.
Aissata Niang alias Thilo reviendra sur les douloureux événements qui ont vu la disparition de son ex mari. Elle insistera sur la nécessité de s’organiser et de se battre contre l’impunité. Apres Thilo, ce fut le tour de Mansour Kane, ancien militaire, rescapé du génocide Mauritanien de revenir sur l’horreur que ses frères et lui ont vécu dans les prisons mouroirs de la Mauritanie. Mansour s’est aussi étendu sur la responsabilité de la France qui a conspiré par le silence et le « laissez-faire ».
Samba Thiam, Président des FLAM, tout en respectant la solennité de l’événement, a fait ressortir le lien dialectique entre les exactions et la politique d’Apartheid Mauritanienne qui a pour origine l’orientation arabiste empruntée par les dirigeants successifs de la Mauritanie.
Abou Tandia, a, à son tour, demandé à l’assistance de ne pas se départir de ses positions justes et de multiplier les actions pour que l’impunité ne passe pas.
L’assistance a réagi positivement aux idées développées par les panelistes.
L’un des points forts de la soirée a été, lorsque dans la foule, un des fils des martyrs, Mamadou Wélé, a pris la parole pour expliquer les derniers moments de son père et pour présenter sa petite sœur Diouldé, aujourd’hui une grande fille, alors âgée de deux ans.
D’un commun accord, l’assistance a promis de multiplier la mobilisation et de se retrouver l’année prochaine pour dire non encore une fois à l’impunité.
Abda Wone