
Au tout début, après quelques sorties médiatiques de l’inclassable Hamza, on a compris qu’il cherchait juste à calmer tous les renards de l’UPR qui veulent sa peau, en leur disant « calmos, je ne rempile pas ». Soit : patience, bientôt la caverne au trésor sera à vous. Il y a en effet de quoi être inquiet quand on voit que malgré tous les bâtons dans les roues que le pouvoir administra à ses projets et surtout à ses droits, Aziz n’ait rappelé personne à l’ordre pour l’intérêt de la première ville du pays.
On dirait que le pouvoir lança là un message sous forme de menace : ou tu pars ou bientôt tu vas comprendre. Le « tu vas comprendre » se résume souvent à être pris par la police économique à tort ou à raison, puis jeté au trou à moins de payer une caution sous forme d’aveu sous la torture ou être prié de rembourser quelque chose que vous ayez pris ou pas. Hamza est trop fin pour ne pas comprendre que le pouvoir est capable de tout et Aziz doit bien laisser une marge de manœuvre à quelques mercenaires de la politique que l’UPR a recyclés comme AOD en a recyclé une autre part sans avoir lui les moyens de les entretenir.
Bilan, Hamza dit « je pars ». Peut-être croyait-il alors que tout Nouakchott allait se lever pour lui dire « que nenni ! La ! La ! Du tout ! Partir jamais ! » . Peut-être imaginait-il que l’opposition allait se battre pour lui et que bientôt allaient fleurir les pétitions « touche pas à mon Hamza » comme il le mérite. Hélas, c’était compter sans la mentalité de l’époque, où l’ingratitude, la jalousie, le plaisir de voir les gens chuter est un souffle qui fait vivre quasiment toute l’élite du pays même si le peuple n’est pas toujours en reste.
Bilan, après avoir dit mille fois « je pars », Hamza a compris que tout le monde s’en fout ! Le pouvoir n’attend apparemment que ça, quant à l’opposition, sur les dents et la dèche depuis déjà plusieurs payes en retard, doit se dire que c’est bien fait pour lui, il est temps qu’il rejoigne tous les galériens car Hamza vient de le rappeler lui-même, il est assis sur quelques milliards pour lesquels il craint que bientôt, un « petit bandit », ce sont ses mots , viendra dilapider le pactole de la ville amassé avec la rigueur des hommes d’exception par les temps qui courent et qui volent !
Finalement, en lisant l’interview que Hamza donna en exclusivité à Cridem, on découvre que maître Hamza a décidé de rendre la monnaie au silence de ses partisans face à des déclarations intempestives annonçant qu’il claque la porte et ne rempilera pas. Ainsi, il jeta un véritable pavé dans la mare dont on s’étonne qu’il n’ait pas déjà fait bondir AOD sans parler du reste des camarades. On s’étonne que personne n’ait commenté cet incroyable coup de poker du sud vers le nord...
Hamza a tout simplement tendu à Aziz les mains, les pieds, le cœur, le bilan, la compétence, le carnet d’adresse, tout ! Il a dit à Aziz « travaillons ensemble ! ». C’est formidable car je suis de ceux qui prônent depuis longtemps pareil rapprochement. Mais vu que Hamza est un Sbaï, voilà qui a dû ne surprendre personne au RFD sur ses gardes ni ailleurs, que le ruisseau retourne à la rivière…
Aziz va-t-il être digne d’une telle main tendue d’un grand seigneur ou va-t-il humilier Hamza, en le laissant tendre la main dans le vide ? On verra… Ce qui est sûr, c’est que des hommes politiques comme Hamza, simples, compétents, décomplexés, sont très rares. Je le verrais bien à la tête du RFD, prendre la relève, garder Nouakchott, s’attirer la jeunesse qui l’aime déjà et toutes les composantes de la société qui le savent pour la Mauritanie plurielle.
Hamza n’est pas parfait, souvent il exagère en voulant faire de Nouakchott Paris ou Londres en un clin d’œil ce qui porte souvent atteinte à la survie des pauvres gens, les misérables qu’on chasse d’ici, qu’on interdit de là alors qu’il faut faire doucement avec le peuple très fatigué. Hamza n’est pas parfait, mais, bien que jeunes, nous l’avons vu à l’ambassade de France faire tout un détour pour venir nous serrer la main le 14 juillet, peut-être car nous étions en boubou, c’est la marque d’un homme politique moderne tel que nous aimerions en voir des centaines d’autres.
Inchallah !
Publié par vlane A.O.S.A
On dirait que le pouvoir lança là un message sous forme de menace : ou tu pars ou bientôt tu vas comprendre. Le « tu vas comprendre » se résume souvent à être pris par la police économique à tort ou à raison, puis jeté au trou à moins de payer une caution sous forme d’aveu sous la torture ou être prié de rembourser quelque chose que vous ayez pris ou pas. Hamza est trop fin pour ne pas comprendre que le pouvoir est capable de tout et Aziz doit bien laisser une marge de manœuvre à quelques mercenaires de la politique que l’UPR a recyclés comme AOD en a recyclé une autre part sans avoir lui les moyens de les entretenir.
Bilan, Hamza dit « je pars ». Peut-être croyait-il alors que tout Nouakchott allait se lever pour lui dire « que nenni ! La ! La ! Du tout ! Partir jamais ! » . Peut-être imaginait-il que l’opposition allait se battre pour lui et que bientôt allaient fleurir les pétitions « touche pas à mon Hamza » comme il le mérite. Hélas, c’était compter sans la mentalité de l’époque, où l’ingratitude, la jalousie, le plaisir de voir les gens chuter est un souffle qui fait vivre quasiment toute l’élite du pays même si le peuple n’est pas toujours en reste.
Bilan, après avoir dit mille fois « je pars », Hamza a compris que tout le monde s’en fout ! Le pouvoir n’attend apparemment que ça, quant à l’opposition, sur les dents et la dèche depuis déjà plusieurs payes en retard, doit se dire que c’est bien fait pour lui, il est temps qu’il rejoigne tous les galériens car Hamza vient de le rappeler lui-même, il est assis sur quelques milliards pour lesquels il craint que bientôt, un « petit bandit », ce sont ses mots , viendra dilapider le pactole de la ville amassé avec la rigueur des hommes d’exception par les temps qui courent et qui volent !
Finalement, en lisant l’interview que Hamza donna en exclusivité à Cridem, on découvre que maître Hamza a décidé de rendre la monnaie au silence de ses partisans face à des déclarations intempestives annonçant qu’il claque la porte et ne rempilera pas. Ainsi, il jeta un véritable pavé dans la mare dont on s’étonne qu’il n’ait pas déjà fait bondir AOD sans parler du reste des camarades. On s’étonne que personne n’ait commenté cet incroyable coup de poker du sud vers le nord...
Hamza a tout simplement tendu à Aziz les mains, les pieds, le cœur, le bilan, la compétence, le carnet d’adresse, tout ! Il a dit à Aziz « travaillons ensemble ! ». C’est formidable car je suis de ceux qui prônent depuis longtemps pareil rapprochement. Mais vu que Hamza est un Sbaï, voilà qui a dû ne surprendre personne au RFD sur ses gardes ni ailleurs, que le ruisseau retourne à la rivière…
Aziz va-t-il être digne d’une telle main tendue d’un grand seigneur ou va-t-il humilier Hamza, en le laissant tendre la main dans le vide ? On verra… Ce qui est sûr, c’est que des hommes politiques comme Hamza, simples, compétents, décomplexés, sont très rares. Je le verrais bien à la tête du RFD, prendre la relève, garder Nouakchott, s’attirer la jeunesse qui l’aime déjà et toutes les composantes de la société qui le savent pour la Mauritanie plurielle.
Hamza n’est pas parfait, souvent il exagère en voulant faire de Nouakchott Paris ou Londres en un clin d’œil ce qui porte souvent atteinte à la survie des pauvres gens, les misérables qu’on chasse d’ici, qu’on interdit de là alors qu’il faut faire doucement avec le peuple très fatigué. Hamza n’est pas parfait, mais, bien que jeunes, nous l’avons vu à l’ambassade de France faire tout un détour pour venir nous serrer la main le 14 juillet, peut-être car nous étions en boubou, c’est la marque d’un homme politique moderne tel que nous aimerions en voir des centaines d’autres.
Inchallah !
Publié par vlane A.O.S.A