
La première soirée du Festival ‘’A Sahel ouvert, organisée samedi, a été l’occasion de (re)découvrir de larges pans du riche patrimoine culturel du Fouta, revisité à travers des représentations des différentes communautés de Mboumba et du théâtre essentiellement axé sur la sensibilisation et l’éveil des populations.
Après l’aspect protocolaire de la cérémonie d’ouverture présidée par le préfet du département de Podor, El Hadji Bouya Amar, le tableau du spectacle inaugural s’est ouvert sur les salutations en pulaar d’étudiantes américaines.
Puis, vient une représentation de la diversité socioculturelle du Fouta à travers un ‘’Hiirdé’’, ces soirées au cours desquelles chacun, avec un talent et un style propres, apporte ce qu’il sait, ce qu’il porte en lui, sa vision de l’histoire du terroir.
Comme jadis, adages, proverbes, maximes ont rythmé le déroulement du tableau, restituant au public un pan des pratiques socioculturels qui ont peuplé l’imaginaire du Fuutanke, et continue de rythmer son rapport au réel.
Le deuxième tableau est une fresque portant sur l’histoire de Mboumba et du Fouta. Elle a été mise en scène par Alpha Oumar Wane, ancien directeur de la Troupe dramatique du Théâtre national Daniel Sorano, qui s’est appuyé pour cela sur de jeunes amateurs.
Cette partie commence une chanson reprise en chœur par les membres de la troupe. ‘’Fouta, je me rappelle’’, dit le texte en substance. Les couplets sont entrecoupés par la déclamation d’un long poème d’Ibrahima Moctar Sarr, qui parle d’une histoire qui lui a été transmise. Il conte le Fouta d’hier à aujourd’hui, à travers les âges, les vicissitudes de l’histoire.
Le but étant de dire aux populations que, malgré les difficultés, l’importance de garder l’espoir d’un jour nouveau. En s’appuyant sur les éléments que sont l’histoire, les valeurs spirituelles, culturelles et morales, pour affronter les obstacles et rester debout.
Le volet éducatif de partie théâtrale de l’ouverture s’ouvre sur une conversation entre un homme conservateur, à cheval sur des principes, qui voit d’un mauvais œil les fréquentations de sa fille de 12 ans, et son épouse qui compte faire évoluer les choses.
Cette pièce sensibilise sur la scolarisation des filles, se prononce contre les mariages précoces — avec la volonté d’un père de donner en mariage – et plaide clairement pour l’émancipation de la femme. Elle s’est ajoutée à un appel au dépistage du vih/sida.
La première soirée du festival ‘’A Sahel ouvert’’ s’est achevée en musique avec la prestation de plusieurs artistes : des rappeurs, des musiciens traditionnels accompagnés de xalam, et Abdou Thiam Ngaari Laaw. Ce dernier, attendu par un public resté jusqu’après minuit, a servi, avec ses musiciens, un spectacle apprécié.
Source: APS
Après l’aspect protocolaire de la cérémonie d’ouverture présidée par le préfet du département de Podor, El Hadji Bouya Amar, le tableau du spectacle inaugural s’est ouvert sur les salutations en pulaar d’étudiantes américaines.
Puis, vient une représentation de la diversité socioculturelle du Fouta à travers un ‘’Hiirdé’’, ces soirées au cours desquelles chacun, avec un talent et un style propres, apporte ce qu’il sait, ce qu’il porte en lui, sa vision de l’histoire du terroir.
Comme jadis, adages, proverbes, maximes ont rythmé le déroulement du tableau, restituant au public un pan des pratiques socioculturels qui ont peuplé l’imaginaire du Fuutanke, et continue de rythmer son rapport au réel.
Le deuxième tableau est une fresque portant sur l’histoire de Mboumba et du Fouta. Elle a été mise en scène par Alpha Oumar Wane, ancien directeur de la Troupe dramatique du Théâtre national Daniel Sorano, qui s’est appuyé pour cela sur de jeunes amateurs.
Cette partie commence une chanson reprise en chœur par les membres de la troupe. ‘’Fouta, je me rappelle’’, dit le texte en substance. Les couplets sont entrecoupés par la déclamation d’un long poème d’Ibrahima Moctar Sarr, qui parle d’une histoire qui lui a été transmise. Il conte le Fouta d’hier à aujourd’hui, à travers les âges, les vicissitudes de l’histoire.
Le but étant de dire aux populations que, malgré les difficultés, l’importance de garder l’espoir d’un jour nouveau. En s’appuyant sur les éléments que sont l’histoire, les valeurs spirituelles, culturelles et morales, pour affronter les obstacles et rester debout.
Le volet éducatif de partie théâtrale de l’ouverture s’ouvre sur une conversation entre un homme conservateur, à cheval sur des principes, qui voit d’un mauvais œil les fréquentations de sa fille de 12 ans, et son épouse qui compte faire évoluer les choses.
Cette pièce sensibilise sur la scolarisation des filles, se prononce contre les mariages précoces — avec la volonté d’un père de donner en mariage – et plaide clairement pour l’émancipation de la femme. Elle s’est ajoutée à un appel au dépistage du vih/sida.
La première soirée du festival ‘’A Sahel ouvert’’ s’est achevée en musique avec la prestation de plusieurs artistes : des rappeurs, des musiciens traditionnels accompagnés de xalam, et Abdou Thiam Ngaari Laaw. Ce dernier, attendu par un public resté jusqu’après minuit, a servi, avec ses musiciens, un spectacle apprécié.
Source: APS