![Incertitude sur le sort des 3 Espagnols pris en otages en Mauritanie Incertitude sur le sort des 3 Espagnols pris en otages en Mauritanie](https://www.avomm.com/photo/art/default/1741765-2360495.jpg?v=1289453863)
Une poignante incertitude continuait de régner mercredi sur le sort des trois Espagnols - deux hommes et une femme - travaillant pour une ONG catalane, kidnappés dimanche dernier en Mauritanie sur la route Nouadhibou-Nouakchott, notent les observateurs dans la capitale mauritanienne.
Au cours de la journée de mardi, une partie de la presse locale et quelques médias internationaux citant des sources sécuritaires ont fait état "de la localisation, de l'encerclement et de la libération imminente des humanitaires".
Ces informations ont toutefois été démenties au cours de la journée par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'occasion d'une audience accordée à un membre du gouvernement espagnol.
Interrogé sur le même sujet mardi soir au cours d'une rencontre avec la presse, l'ambassadeur d'Espagne à Nouakchott, Alonso Dezcallar y Mazarredo, a répondu ne pas pouvoir confirmer ou infirmer les informations faisant état de la localisation des otages, se contentant de réaffirmer comme priorité absolue la sauvegarde de la vie et de la sécurité de compatriotes.
Le rapt n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement espagnol accuse la nébuleuse terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Tentant d'identifier un groupe derrière l'enlèvement, le quotidien mauritanien "Biladi" avance dans son édition de ce mercredi deux hypothèses en citant un expert mêlé à toutes les négociations pour la libération des otages occidentaux victimes de rapt dans le Nord-Mali au cours des dernières années.
Si cet enlèvement est le fait du groupe de l'émir Moctar Bel Moctar alias "Belwar", chef terroriste en semi-retraite depuis deux à trois ans et disposant de cellules dormantes en Mauritanie, il est possible que les ravisseurs aient pu quitter le territoire mauritanien, puisque celui-ci maîtrise parfaitement le terrain et jouit d'un soutien au sein des populations du désert, estime l'expert.
Le groupe de "Belwar" est l'auteur d'une attaque meurtrière contre le poste militaire de Lemgheity, à 1.000 km au nord-est de Nouakchott, le 4 juin 2005. Plus ouvert aux négociations, le chef de ce groupuscule offrirait néanmoins plus de chances de retrouver les humanitaires vivants, a-t-il affirmé.
La deuxième hypothèse évoquée par "Biladi" est un rapt organisé par le groupuscule de l'émir Abdel Malik Droukdal. Ce dernier, "totalement braqué, impitoyable, doté d'une maîtrise moins parfaite du terrain et peu expérimenté dans les négociations, mettrait la vie des otages en danger et pourrait transformer la femme en esclave sexuelle", écrit encore le journal, citant la même source.
Source: PANA
Au cours de la journée de mardi, une partie de la presse locale et quelques médias internationaux citant des sources sécuritaires ont fait état "de la localisation, de l'encerclement et de la libération imminente des humanitaires".
Ces informations ont toutefois été démenties au cours de la journée par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'occasion d'une audience accordée à un membre du gouvernement espagnol.
Interrogé sur le même sujet mardi soir au cours d'une rencontre avec la presse, l'ambassadeur d'Espagne à Nouakchott, Alonso Dezcallar y Mazarredo, a répondu ne pas pouvoir confirmer ou infirmer les informations faisant état de la localisation des otages, se contentant de réaffirmer comme priorité absolue la sauvegarde de la vie et de la sécurité de compatriotes.
Le rapt n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement espagnol accuse la nébuleuse terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Tentant d'identifier un groupe derrière l'enlèvement, le quotidien mauritanien "Biladi" avance dans son édition de ce mercredi deux hypothèses en citant un expert mêlé à toutes les négociations pour la libération des otages occidentaux victimes de rapt dans le Nord-Mali au cours des dernières années.
Si cet enlèvement est le fait du groupe de l'émir Moctar Bel Moctar alias "Belwar", chef terroriste en semi-retraite depuis deux à trois ans et disposant de cellules dormantes en Mauritanie, il est possible que les ravisseurs aient pu quitter le territoire mauritanien, puisque celui-ci maîtrise parfaitement le terrain et jouit d'un soutien au sein des populations du désert, estime l'expert.
Le groupe de "Belwar" est l'auteur d'une attaque meurtrière contre le poste militaire de Lemgheity, à 1.000 km au nord-est de Nouakchott, le 4 juin 2005. Plus ouvert aux négociations, le chef de ce groupuscule offrirait néanmoins plus de chances de retrouver les humanitaires vivants, a-t-il affirmé.
La deuxième hypothèse évoquée par "Biladi" est un rapt organisé par le groupuscule de l'émir Abdel Malik Droukdal. Ce dernier, "totalement braqué, impitoyable, doté d'une maîtrise moins parfaite du terrain et peu expérimenté dans les négociations, mettrait la vie des otages en danger et pourrait transformer la femme en esclave sexuelle", écrit encore le journal, citant la même source.
Source: PANA