
C’est donc parti pour l’investiture, aujourd’hui, au stade olympique de Nouakchott, du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a été élu avec 52,47%, loin devant ses principaux challengers Messaoud Ould Boulkheir (16,29%), candidat du FNDD et actuel président de l’Assemblée nationale, Ahmed Ould Daddah (13,68%), candidat et leader du RFD et Ely Ould Mohamed Vall (3,81%), candidat indépendant.
Le président de la République élu Mohamed Ould Abdel Aziz prendra alors ses nouvelles fonctions, à l’occasion d’une cérémonie originale chez nous (au stade et non au palais des congrès ou présidentiel comme ses prédécesseurs).
Une cérémonie aussi, à laquelle plusieurs présidents et personnalités internationales dont le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, père de l’Accord Cadre de Dakar, le président malien Amadou Toumani Touré etc. Retour sur une prise et une reconquête du pouvoir ‘’accidentelle’’.
«Le Mouvement de la Rectification».
Après avoir déposé, aux premières heures du 06 août 2008, l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait alors avoué que son coup d’Etat était accidentel, l’homme n’ayant pas cherché véritablement à prendre et garder le pouvoir, Ould Abdel Aziz, disions-nous, s’était mis sur le dos le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) qui soutenait le président déchu. Il se mettra sur le dos également et quasi automatiquement, la Communauté internationale.
Seul soutien immédiat, du général et de son Haut Conseil d’Etat qu’il substitua à la tête du pays, mais un soutien de taille, les populations qui en avaient déjà marre de la gestion néo patrimoniale du pouvoir de celui qu’elles avaient élu comme étant le «Président qui rassure», alors que des émeutes de la faim avec mort d’homme seront connues pour la première fois dans le pays durant le premier semestre de son règne.
Le général Ould Abdel Aziz fera de son coup de force un «Mouvement de Rectification» de la trajectoire démocratique tracée la veille du renversement du président Ould Taya par … lui-même. Et même si le soutien d’Ahmed Ould Daddah, le chef de file de l’Opposition Démocratique (institution créée au sortir de la transition 2005-2007) n’était pas négligeable pour le général-tombeur d’un «président démocratiquement élu», face à une communauté internationale qui ne croyait pas en la formule de «bon coup d’Etat», force est de constater que le soulagement exprimé par les populations à l’intérieur du pays de voir «s’en aller» SIDIOCA, posait problème pour les anti-putschs, qu’ils soient Mauritaniens ou étrangers.
Mieux, les actions rapides, concrètes et de proximité menées par le général Ould Abdel Aziz à l’endroit des pauvres et des plus déshérités, son combat contre la corruption, les détournements des deniers publics et le travail de sape qu’ont déroulé les élus du peuple au Parlement pour lui donner raison, battant sur le plan de la représentativité les opposants politiques au coup d’Etat du 6 août n’a laissé aucune chance au président déposé de revenir au palais présidentiel.
Même pas après la signature de l’Accord de Dakar et son consentement à démission volontaire de la présidence. Pourtant, les leaders du FNDD qui soutenaient le régime renversé ont tout fait, à l’intérieur et à l’extérieur, surtout à l’extérieur pour faire basculer la balance. Mais c’était compter sans la détermination d’un général d’aller jusqu’au bout pour que rien ne soit plus comme avant. Ould Abdel Aziz ira sans tarder à l’assaut des Mauritaniens des quartiers périphériques de Nouakchott et de la Mauritanie profonde.
Il leur a tenu un discours entrecoupés des citations, pas vraiment difficiles à comprendre en ces termes : «Nous sommes convaincus qu’une réforme du système judiciaire est un préalable à toute œuvre de développement et à la création des conditions d’une vie sociale où règnent la justice et l’équité.» «Tout citoyen a droit à l’enseignement, à la santé, à la justice et au sentiment d’appartenir à une Patrie forte et prospère. C’est cette œuvre que nous nous attelons à réaliser par la conjugaison des efforts de tous les Mauritaniens intègres».
Car aux yeux du général, certains mauritaniens que le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait nommés étaient des prévaricateurs, son «Mouvement de la Rectification» aura pour point de départ une lutte acharnée contre les «symboles de la gabegie». Poursuivant sa rectification au sommet pour construire «sa » Mauritanie nouvelle, unie et démocratique, il invitera ses compatriotes à des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) organisés du 27 décembre 2008 au 5 janvier 2009 au Centre International des Conférences du Palais des Congrès, au cours desquels, tous les problèmes du pays ont été débattus sans tabou.
A la sortie de ces Etats Généraux de la Démocratie, des solutions «consensuelles» ont été trouvées pour sortir le pays dans l’impasse politique et institutionnelle. Le retour à l’ordre constitutionnel se fera par l’organisation d’une élection présidentielle qui sera fixée au 06 juin 2009. Une date qui avait été proposée par le RFD et qui la qualifiera plus tard de «calendrier unilatéral», car il s’opposait à toute candidature militaire, sachant que le général s’apprêtait à démissionner pour se présenter à cette échéance majeure. Une décision qu’il ne dévoilera que le dimanche 12 avril 2009, lorsqu’à Nouadhibou et à la surprise générale, Ould Abdel Aziz dira : «Je démissionnerai de mes fonctions du chef de l’Etat et du président du Haut Conseil d’Etat à la fin de la semaine». Ce sera fait le jeudi 15 avril 2009.
Agenda «unilatéral » des présidentielles.
Ce droit que lui confère la Constitution de se présenter à l’élection présidentielle après avoir démissionné de l’armée, le général Ould Abdel Aziz se le verra contester par les leaders du FNDD et par l’un de ses premiers soutiens, le président du RFD Ahmed Ould Daddah, lesquels se battront, bec et ongles pour faire échouer l’agenda «unilatéral» du HCE qui ouvrait la voie devant une présidentielle prévue le 6/6 par les conclusions consensuelles des Etats Généraux de la Démocratie (EGD).
Premier à se rendre au Conseil Constitutionnel pour déposer son dossier de candidature à la magistrature suprême, l’ancien général Mohamed Ould Abdel Aziz deviendra ce «Numéro 1» derrière lequel finiront par se ranger tous les autres. Aussi, deviendra-t-il, deux semaines après avoir tout quitté (HCE, palais présidentiel) le président d’un parti politique dénommé l’Union Pour la République (UPR) créé par la majorité parlementaire le 5 mai 2009.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’il pourra négocié à Nouakchott puis Dakar, puis Nouakchott le fameux Accord-Cadre de Dakar, signé le mardi 02 juin 2009 dans la capitale sénégalaise puis le jeudi 04 juin 2009 au Palais des Congrès de Nouakchott par les trois grands pôles politiques mauritaniens que sont son propre camp de la Majorité, le FNDD pro-Sidi et le RFD d’Ahmed Ould Daddah.
Cet Accord Cadre de Dakar fixera les modalités de la sortie de la crise politique et institutionnelle de notre pays pour un retour à l’ordre constitutionnel réclamé depuis le 6 août 2008 par la Communauté internationale. Il arrêtera la tenue des élections présidentielles au 18 juillet 2009, la formation d’un gouvernement transitoire d’union nationale où l’opposition au général prendra les portefeuilles de l’Intérieur, des Finances, de la Communication et de la Défense, ainsi que la présidence de la CENI et les 2/3 de ses membres. Pour la première fois de l’histoire du pays, l’opposition organise l’élection présidentielle ! Et les perd ! Et les conteste ! Et se résigne !
La campagne présidentielle du 18 juillet 2009.
Par sa victoire au premier tour de cette présidentielle du 18 juillet 2009, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, serions-nous tentés de dire, est le César de son époque, qui, décrivant devant le sénat la rapide victoire qu’il venait de remporter près de Zéla sur Pharnace roi du Bosphore (47 avant J.C.), s’était exclamé : «Veni, vidi, vici» (je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). A la différence que le président élu Aziz, fier «président des pauvres» avait mené une bataille électorale toute orientée en direction du petit peuple, se rendant au chevet des malades, distribuant les vivres et équipant les hôpitaux avec les fonds propres de sa campagne.
Cela au moment où ses adversaires politiques prenaient du retard sur des détails de composition du gouvernement transitoire, de la CENI et autre réglage de second plan alors que, lui se perdait dans les déserts de l’Est à la recherche des plus démunis de la Mauritanie profonde pour leur dire qu’il pense à eux et écoutant religieusement leurs différentes doléances. C’est sans doute sur ce front social que le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a fait la différence.
Protéger la démocratie mauritanienne.
Maintenant que la Mauritanie est sortie gagnante de sa crise politique, il convient de réfléchir aux mécanismes les mieux adaptés pour protéger notre démocratie et éviter le remake des coups d’Etat. A y voir de très près, il suffira au président élu d’avoir les moyens de se faire respecter.
Autrement dit, il se doit de détenir tous ses pouvoirs, à commencer par l’armée et surtout faire fonctionner les différents pouvoirs de façon harmonieuse en mettant chacun dans la plénitude de ses prérogatives pour qu’il joue pleinement et en toute indépendance son rôle. C’est sur ces réalités, en plus d’être le président de tous les Mauritaniens, que le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz sera attendu.
Mohamed Ould Khattatt & Camara Mamady
Source: nouakchott info VIA CRIDEM
Le président de la République élu Mohamed Ould Abdel Aziz prendra alors ses nouvelles fonctions, à l’occasion d’une cérémonie originale chez nous (au stade et non au palais des congrès ou présidentiel comme ses prédécesseurs).
Une cérémonie aussi, à laquelle plusieurs présidents et personnalités internationales dont le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, père de l’Accord Cadre de Dakar, le président malien Amadou Toumani Touré etc. Retour sur une prise et une reconquête du pouvoir ‘’accidentelle’’.
«Le Mouvement de la Rectification».
Après avoir déposé, aux premières heures du 06 août 2008, l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait alors avoué que son coup d’Etat était accidentel, l’homme n’ayant pas cherché véritablement à prendre et garder le pouvoir, Ould Abdel Aziz, disions-nous, s’était mis sur le dos le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) qui soutenait le président déchu. Il se mettra sur le dos également et quasi automatiquement, la Communauté internationale.
Seul soutien immédiat, du général et de son Haut Conseil d’Etat qu’il substitua à la tête du pays, mais un soutien de taille, les populations qui en avaient déjà marre de la gestion néo patrimoniale du pouvoir de celui qu’elles avaient élu comme étant le «Président qui rassure», alors que des émeutes de la faim avec mort d’homme seront connues pour la première fois dans le pays durant le premier semestre de son règne.
Le général Ould Abdel Aziz fera de son coup de force un «Mouvement de Rectification» de la trajectoire démocratique tracée la veille du renversement du président Ould Taya par … lui-même. Et même si le soutien d’Ahmed Ould Daddah, le chef de file de l’Opposition Démocratique (institution créée au sortir de la transition 2005-2007) n’était pas négligeable pour le général-tombeur d’un «président démocratiquement élu», face à une communauté internationale qui ne croyait pas en la formule de «bon coup d’Etat», force est de constater que le soulagement exprimé par les populations à l’intérieur du pays de voir «s’en aller» SIDIOCA, posait problème pour les anti-putschs, qu’ils soient Mauritaniens ou étrangers.
Mieux, les actions rapides, concrètes et de proximité menées par le général Ould Abdel Aziz à l’endroit des pauvres et des plus déshérités, son combat contre la corruption, les détournements des deniers publics et le travail de sape qu’ont déroulé les élus du peuple au Parlement pour lui donner raison, battant sur le plan de la représentativité les opposants politiques au coup d’Etat du 6 août n’a laissé aucune chance au président déposé de revenir au palais présidentiel.
Même pas après la signature de l’Accord de Dakar et son consentement à démission volontaire de la présidence. Pourtant, les leaders du FNDD qui soutenaient le régime renversé ont tout fait, à l’intérieur et à l’extérieur, surtout à l’extérieur pour faire basculer la balance. Mais c’était compter sans la détermination d’un général d’aller jusqu’au bout pour que rien ne soit plus comme avant. Ould Abdel Aziz ira sans tarder à l’assaut des Mauritaniens des quartiers périphériques de Nouakchott et de la Mauritanie profonde.
Il leur a tenu un discours entrecoupés des citations, pas vraiment difficiles à comprendre en ces termes : «Nous sommes convaincus qu’une réforme du système judiciaire est un préalable à toute œuvre de développement et à la création des conditions d’une vie sociale où règnent la justice et l’équité.» «Tout citoyen a droit à l’enseignement, à la santé, à la justice et au sentiment d’appartenir à une Patrie forte et prospère. C’est cette œuvre que nous nous attelons à réaliser par la conjugaison des efforts de tous les Mauritaniens intègres».
Car aux yeux du général, certains mauritaniens que le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait nommés étaient des prévaricateurs, son «Mouvement de la Rectification» aura pour point de départ une lutte acharnée contre les «symboles de la gabegie». Poursuivant sa rectification au sommet pour construire «sa » Mauritanie nouvelle, unie et démocratique, il invitera ses compatriotes à des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) organisés du 27 décembre 2008 au 5 janvier 2009 au Centre International des Conférences du Palais des Congrès, au cours desquels, tous les problèmes du pays ont été débattus sans tabou.
A la sortie de ces Etats Généraux de la Démocratie, des solutions «consensuelles» ont été trouvées pour sortir le pays dans l’impasse politique et institutionnelle. Le retour à l’ordre constitutionnel se fera par l’organisation d’une élection présidentielle qui sera fixée au 06 juin 2009. Une date qui avait été proposée par le RFD et qui la qualifiera plus tard de «calendrier unilatéral», car il s’opposait à toute candidature militaire, sachant que le général s’apprêtait à démissionner pour se présenter à cette échéance majeure. Une décision qu’il ne dévoilera que le dimanche 12 avril 2009, lorsqu’à Nouadhibou et à la surprise générale, Ould Abdel Aziz dira : «Je démissionnerai de mes fonctions du chef de l’Etat et du président du Haut Conseil d’Etat à la fin de la semaine». Ce sera fait le jeudi 15 avril 2009.
Agenda «unilatéral » des présidentielles.
Ce droit que lui confère la Constitution de se présenter à l’élection présidentielle après avoir démissionné de l’armée, le général Ould Abdel Aziz se le verra contester par les leaders du FNDD et par l’un de ses premiers soutiens, le président du RFD Ahmed Ould Daddah, lesquels se battront, bec et ongles pour faire échouer l’agenda «unilatéral» du HCE qui ouvrait la voie devant une présidentielle prévue le 6/6 par les conclusions consensuelles des Etats Généraux de la Démocratie (EGD).
Premier à se rendre au Conseil Constitutionnel pour déposer son dossier de candidature à la magistrature suprême, l’ancien général Mohamed Ould Abdel Aziz deviendra ce «Numéro 1» derrière lequel finiront par se ranger tous les autres. Aussi, deviendra-t-il, deux semaines après avoir tout quitté (HCE, palais présidentiel) le président d’un parti politique dénommé l’Union Pour la République (UPR) créé par la majorité parlementaire le 5 mai 2009.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’il pourra négocié à Nouakchott puis Dakar, puis Nouakchott le fameux Accord-Cadre de Dakar, signé le mardi 02 juin 2009 dans la capitale sénégalaise puis le jeudi 04 juin 2009 au Palais des Congrès de Nouakchott par les trois grands pôles politiques mauritaniens que sont son propre camp de la Majorité, le FNDD pro-Sidi et le RFD d’Ahmed Ould Daddah.
Cet Accord Cadre de Dakar fixera les modalités de la sortie de la crise politique et institutionnelle de notre pays pour un retour à l’ordre constitutionnel réclamé depuis le 6 août 2008 par la Communauté internationale. Il arrêtera la tenue des élections présidentielles au 18 juillet 2009, la formation d’un gouvernement transitoire d’union nationale où l’opposition au général prendra les portefeuilles de l’Intérieur, des Finances, de la Communication et de la Défense, ainsi que la présidence de la CENI et les 2/3 de ses membres. Pour la première fois de l’histoire du pays, l’opposition organise l’élection présidentielle ! Et les perd ! Et les conteste ! Et se résigne !
La campagne présidentielle du 18 juillet 2009.
Par sa victoire au premier tour de cette présidentielle du 18 juillet 2009, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, serions-nous tentés de dire, est le César de son époque, qui, décrivant devant le sénat la rapide victoire qu’il venait de remporter près de Zéla sur Pharnace roi du Bosphore (47 avant J.C.), s’était exclamé : «Veni, vidi, vici» (je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). A la différence que le président élu Aziz, fier «président des pauvres» avait mené une bataille électorale toute orientée en direction du petit peuple, se rendant au chevet des malades, distribuant les vivres et équipant les hôpitaux avec les fonds propres de sa campagne.
Cela au moment où ses adversaires politiques prenaient du retard sur des détails de composition du gouvernement transitoire, de la CENI et autre réglage de second plan alors que, lui se perdait dans les déserts de l’Est à la recherche des plus démunis de la Mauritanie profonde pour leur dire qu’il pense à eux et écoutant religieusement leurs différentes doléances. C’est sans doute sur ce front social que le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a fait la différence.
Protéger la démocratie mauritanienne.
Maintenant que la Mauritanie est sortie gagnante de sa crise politique, il convient de réfléchir aux mécanismes les mieux adaptés pour protéger notre démocratie et éviter le remake des coups d’Etat. A y voir de très près, il suffira au président élu d’avoir les moyens de se faire respecter.
Autrement dit, il se doit de détenir tous ses pouvoirs, à commencer par l’armée et surtout faire fonctionner les différents pouvoirs de façon harmonieuse en mettant chacun dans la plénitude de ses prérogatives pour qu’il joue pleinement et en toute indépendance son rôle. C’est sur ces réalités, en plus d’être le président de tous les Mauritaniens, que le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz sera attendu.
Mohamed Ould Khattatt & Camara Mamady
Source: nouakchott info VIA CRIDEM