
Candidat aux élections présidentielles 2011, Jean-Jacques Ekindi présentait mardi 24 mai 2011 son dernier livre, "politiques du Cameroun et d’Afrique, les défis". Selon le candidat du MP (Mouvement Progressiste), lorsqu’il s’est lancé en politique à la fin des années 60, le contexte de la guerre froide permettait d’avoir des "prêts-à-penser" idéologiques, alors que parallèlement, une pensée élaborée et organisée pour répondre spécifiquement aux problèmes de l’Afrique était assez peu répandue.
Ce livre est donc le fruit de ses réflexions sur les défis qui attendent le Cameroun et plus globalement le continent africain dans un contexte de mondialisation qui plonge selon lui l’Afrique dans un "grand désarroi".
Jean-Jacques Ekindi revient également sur le rôle joué par l’héritage colonial dans les difficultés que connait l’Afrique ("Quand un administrateur est formé sous la colonie, lorsque le pays devient indépendant, il a tendance à garder le même comportement" dit-il faisant allusion à la génération qui a pris les rênes après les indépendances). Il est également d’avis que le panafricanisme n’est pas une utopie même si les conditions de sa réalisation ne sont pas encore réunies. A l’heure où de grands ensembles se forment en Europe et en Amérique du Nord, la petite taille des Etats africains ne leur permet pas d’être compétitifs et de lutter à l’échelle mondiale, ce qui rend le panafricanisme indispensable.
Jean-Jacques Ekindi est connu pour être un des tous premiers diplômés africains noirs de l’Ecole Polytechnique (promotion 1965) de Paris. En 1970, sous l’ère du président Ahidjo, il fut arrêté, jugé par un tribunal militaire et détenu plus de 16 mois pour avoir affiché ses convictions politiques. En 1991 et 1992, devenu opposant, il fut encore arrêté à plusieurs reprises par l’administration du président Biya.
Dans son livre, il répond aux questions suivantes : comment la pratique et la cadre du pouvoir politique au Cameroun et en Afrique jumelés à l’héritage colonial et à la mondialisation, briment le développement des populations ? Quelles sont les pistes pour un nouveau départ ?
Jean-Jacques Ekindi établit le diagnostic d’un Cameroun malade : de l’avènement de l’Etat-Parti, aux viols de constitution, des relations avec le FMI à la perte de repères moraux en passant par la question monétaire et la corruption, autant de défis qu’il rêve de relever par des voies pacifiques et politiques. Jean-Jacques Ekindi ne se limite pas à souligner ce qui ne va pas, mais met aussi en exergue les opportunités et les atouts africains, que ce soit les populations, les ressources, les partenariats, l’intégration régionale...
Source: grioo.com
Ce livre est donc le fruit de ses réflexions sur les défis qui attendent le Cameroun et plus globalement le continent africain dans un contexte de mondialisation qui plonge selon lui l’Afrique dans un "grand désarroi".
Jean-Jacques Ekindi revient également sur le rôle joué par l’héritage colonial dans les difficultés que connait l’Afrique ("Quand un administrateur est formé sous la colonie, lorsque le pays devient indépendant, il a tendance à garder le même comportement" dit-il faisant allusion à la génération qui a pris les rênes après les indépendances). Il est également d’avis que le panafricanisme n’est pas une utopie même si les conditions de sa réalisation ne sont pas encore réunies. A l’heure où de grands ensembles se forment en Europe et en Amérique du Nord, la petite taille des Etats africains ne leur permet pas d’être compétitifs et de lutter à l’échelle mondiale, ce qui rend le panafricanisme indispensable.
Jean-Jacques Ekindi est connu pour être un des tous premiers diplômés africains noirs de l’Ecole Polytechnique (promotion 1965) de Paris. En 1970, sous l’ère du président Ahidjo, il fut arrêté, jugé par un tribunal militaire et détenu plus de 16 mois pour avoir affiché ses convictions politiques. En 1991 et 1992, devenu opposant, il fut encore arrêté à plusieurs reprises par l’administration du président Biya.
Dans son livre, il répond aux questions suivantes : comment la pratique et la cadre du pouvoir politique au Cameroun et en Afrique jumelés à l’héritage colonial et à la mondialisation, briment le développement des populations ? Quelles sont les pistes pour un nouveau départ ?
Jean-Jacques Ekindi établit le diagnostic d’un Cameroun malade : de l’avènement de l’Etat-Parti, aux viols de constitution, des relations avec le FMI à la perte de repères moraux en passant par la question monétaire et la corruption, autant de défis qu’il rêve de relever par des voies pacifiques et politiques. Jean-Jacques Ekindi ne se limite pas à souligner ce qui ne va pas, mais met aussi en exergue les opportunités et les atouts africains, que ce soit les populations, les ressources, les partenariats, l’intégration régionale...
Source: grioo.com